Documentation version 3

Les Colombes Disparues IV

1. Partie sans titre

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1. Partie sans titre

Dernière édition : Helia an 78 AUC
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Les Colombes Disparues

Chapitre IV

... Le lendemain, à l’aube, nous prîmes le premier train en direction de Lapiaz. L’inspecteur Lestrade nous attendait avec impatience sur le quai. Il nous emmena jusqu’au lieu de la disparition des volatiles. En route, il nous expliqua les moindres détails de l’enquête : un chercheur soudainement passionné par les colombes en avait fait venir trois de Piethra ; d’après les témoins, elles n’étaient pas particulièrement ravissantes, ni rares. De simples colombes. Elles avaient disparu et ce chercheur, nommé Frédéric, qui leur attachait une très grande importance, menaçait de faire une mauvaise réputation au commissaire Lestrade s'il ne les lui ramenait pas rapidement.
"Avez-vous trouvé des indices dans l’appartement ? demandai-je.
- Non aucune ; il n’y a également aucune trace d’effraction. Mais il y avait une carte de visite : "L’arche des colombes, 35 rue du Port, Lapiaz."
Nous nous rendîmes au magasin indiqué sur la carte que nous avions trouvée. Le vendeur se souvenait de cet étrange client qu’était Frédéric car :
"Il avait trouvé des colombes de Piethra, mais il voulait que je me charge de tout ce qui concernait le transport."
Je demandai alors comment il avait fait pour les faire venir :
- J’ai contacté l’adresse qu’il m’avait donnée et je me suis arrangé pour que les oiseaux soient transportés sur le Trois Mats. L'acheteur les a récupérés sur le quai à l'arrivée du bateau. Voilà tout ce que je peux vous dire.
- Lestrade va faire des recherches sur cette traversée. Farlan et moi allons rendre visite à Frédéric.
Watermelon demanda à Frédéric comment il avait trouvé les colombes et pourquoi il y tenait tant.
- Je vais tout vous raconter : Là-bas, à Piethra, il y a une jeune femme que j’aime et à cause de ma femme nous vivons séparés. Nous avons appris aux colombes à transporter des messages qui nous permettent de trouver moins longue la séparation entre deux voyages. C’est le moyen que nous avons trouvé pour que ma femme ne se doute de rien. S'il vous plaît, ne nous trahissez pas ! Ne dites rien à ma femme."
Voilà la confession que nous avions obtenue, et elle nous semblait valable. Nous rentrâmes à l'hôtel.
De son côté, Lestrade avait appris que des bijoux destinés à la noblesse, rangés dans la cale avec les colombes, avaient été dérobés lors de la traversée. Les voleurs avaient dû voir les colombes et les ont pris pour recevoir de l‘argent car elle valaient peut être cher. Ils avaient donc voulu les récupérer et comme dans le bateau cela était impossible, ils avaient cambriolé quelques jours après l’appartement de Frédéric. Le tour était joué : il nous suffisait de trouver les voleurs de bijoux pour récupérer les colombes ou vice-versa.
Tout à coup le téléphone sonna : la victime se souvenait d’un détail qui lui avait semblé étrange ; un couteau. Nous allions sur le navire et découvrions le couteau, il y avait un nom gravé dessus BENJI. Il y avait bien dans les fichiers de la police un célèbre bandit surnommé BENJI. Nous l’arrêtâmes et il fût envoyé en prison.
Farlan et moi, nous sommes rentrés à Gypsis fiers de nous