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Documentation version 3

Meurtre à Gypsis I

Rappel : Cette page a été rédigée par des joueurs du Territoire de Kiponie. En conséquence, il est possible que certaines informations soit erronées ou non mises à jour. Si vous remarquez une erreur ou un oubli, n'hésitez pas à modifier la partie correspondante.

1. Partie sans titre

Dernière édition : Helia an 78 AUC
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Meurtre à Gypsis


Chapitre 1
L'affreuse découverte



- Je vous déclare mari et femme, conclua le prêtre du CIS.
Kevin Ladoba et Mary s’embrassèrent longuement…

Le soir même, vers vingt et une heure, ils partirent en voyage de noces à Gypsis dans le château de pierre de l’oncle de la jeune mariée.

Le quartier des Elites était grandiose. Au bout d’un moment, la charrete déposa les jeunes mariés devant une immense bâtisse de briques rouges : la propriété de l’oncle Deedee.

Un homme avec un chapeau de paille sur la tête et vêtu d’une longue tunique patientait devant la maison. Il tendait une clef qui brillait au soleil.

- Tonton Dee Dee ! s’exclama Mary en sortant en trombe de la caléche garée devant l’impressionnante bâtisse.
- Ma petite Mary ! répondit le quinquagénaire, en courant vers elle les bras tendus
- Cela fait longtemps ! Comment vas-tu ? interrogea Mary.
- Toujours en forme Mary, répondit le vieux. Heureux mariage à tous les deux. A propos, tu me présentes ton mari ?

Kevin qui était resté assis sur le banc de la charrette regardait la scène puis descendit du véhicule et se dirigea vers l’oncle.

- Kevin, c’est ça ? Bonjour, dit l’oncle. Ça va ? Pas trop crevé par le voyage ?

- Ah moi, oui, euh, enfin non… bégaya le jeune marié. C’est la maison ?

- Eh oui, pour une semaine, répliqua l’oncle, bon je suis obligé de filler car on m’attend à Gypsis. Attention à l’eau chaude et au revoir mes petits poulets…

- Au revoir oncle Deedee ! répondirent ils en chœur.

- Ah, enfin seuls, dit Kevin

- Oui enfin, souffla Mary.

La demeure était très spacieuse. La première journée, les amoureux visitèrent les lieux sous une torride chaleur. Le jardin était également immense : il fallait près d’une heure pour en faire le tour. Il y avait un bosquet, un terrain de kipoball, et même une piste d'entrainement pour les courses de brouettes. Il y avait aussi un grand étang rempli de poissons et de canards; il était entouré d’une terrasse en bois située près de la maison et un petit établi de jardinier avait été construit au fond du jardin. Curieux, Kevin saisit le trousseau de clefs et déverrouilla la porte. Celle-ci s’ouvrit toute seule en poussant un grincement sinistre. Un nuage de poussière se souleva dans le noir de l’établi. Des toiles d’araignées étaient suspendues au plafond et dans tous les recoins.

Kevin progressa lentement sur le sol poussiéreux de la maisonette. La pièce unique, dans laquelle il pénétra était petite. Kevin distingua une vieille armoire qu’il ouvrit rapidement. Il y découvrit avec horreur et effroi un cadavre… de souris morte dans un piège. Pauvre petite souris prise dans ce piège! Les yeux de Kevin se posèrent ensuite sur une collection d'outils de bûcheron. Il les compta, il y en avait sept. Il ferma la porte de l’armoire et sortit. Sa femme l’attendait sur un banc, un bouquet de fleurs fraîches posé à côté d’elle.

Main dans la main ils rejoignirent l'habitation principale puis défirent leurs bagages et l’après-midi s’écoula rapidement.

- Mary, il te reste de l’argent pour faire quelques courses en ville ?
- Oui, oui , regarde dans ma bourse de cuir et sers toi, répondit Mary, elle se trouve sur le coffre.

Kevin saisit la bourse et y découvrit un poème qui se terminait par "Je t’aime mon cœur". Il entra dans une colère noire et courut à travers la maison.

Sa femme sortait de la salle de bains.

- Chéri, qu’est ce qui te prends de crier comme ça ?

- Explique moi cela ! hurla Kevin en brandissant le parchemin.

- De quoi tu parles ? riposta-t-elle paniquée.

Il lui jeta le poème au visage; elle s’en saisit et le regarda attentivement. A partir de ce moment, les insultes fusèrent de part et d’autre et ils se fâchèrent très fort. Mary ne peut se justifier.

De l’autre côté de la haie qui séparait le domaine des voisins, les Sainte-Rose étaient affolés. Ils se demandaient ce qui se passait. A leur âge, (quatre-vingt et soixante-quinze ans) c’est normal.

Le calme revint quelques instants plus tard chez les Ladoba, un calme trop calme. Le mari était sorti sur la terrasse respirer quelques bouffées d’oxygène et se reposer et la femme s’était enfermée dans sa chambre pour pleurer .
Kevin n’en pouvait plus. Il s’allongea sur une des nombreuses chaises longues. Les buissons bougeaient dans le noir. Kevin s’endormit presque ; la brise était délicieuse. Il était vingt deux heures.

Une heure et demie plus tard la jeune femme sortit de la chambre les yeux encore rougis de larmes et s’approcha de la terrasse. Elle était décidée à parler pour s’expliquer à propos de son ex-amant avec son mari. Elle prit une chandelle et ouvrit la porte du jardin.

Un cri strident déchira le silence du quartier. La tête ensanglantée de Kevin flottait dans l’eau de l'étang. Elle affichait une expression d’horreur et de souffrance atroce. Par terre, il y avait du sang partout.