Documentation version 3

Meurtre à Gypsis II

1. Partie sans titre

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1. Partie sans titre

Dernière édition : Helia an 78 AUC
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Meurtre à Gypsis

Chapitre 2
La police s'en mêle

Après le meurtre résolu de la croisière, Henri Watermelon était rentré chez lui pour se reposer.

Malheureusement pour lui, ce repos ne fut pas de longue durée, car une semaine après ces vacances bien méritées, il reçu un pigeon de son ami Max Farlan le policier.

Henri,
je t'envoie ce pigeon pour que tu viennes m'aider à résoudre un meurtre. J'espère que ça ne te dérange pas ,car on a bien besoin de toi !!

Ton ami,
Max Farlan

Henri prit vite son manteau et alla chez son ami et ils partirent sur le lieu du crime.

- On lui a sauvagement coupé la tête, il est mort sur le coup de vingt-deux heures vingt environ, expliqua le médecin aux deux hommes , il n'a pas le temps de réagir.

- Une question, où est le corps ? demanda Henri.

- Derrière ce platane, répondit Martin, le nouveau coéquipier de Max Ferlan en désignant un des nombreux grands arbres du jardin.

- De qui s'agit-il ? poursuivit Watermelon.

- De Kevin Ladoba, répondit le juge qui venait d'arriver aux abords de la terrasse qui grouillait de curieux.

Le médecin avait quitté l'endroit. Le juge continua :

- Sa femme Mary est dans la maison, ils venaient de se disputer, le type est sorti... et voilà.

- Bon, rassemblez le plus d'indices et de témoins possibles, ordonna Farlan.

- Martin! appela Henri.

Celui-ci faisait mine d'écouter la conversation et se tenait à côté du groupe d'hommes.

- Oui? répondit-il.

- Interrogez la femme de la victime, ordonna l'inspecteur, mais allez-y doucement, elle est drôlement choquée.

Henri s'en retourna et se dirigea vers le portail de fer quand il vit briller quelque chose par terre: une pipe. Intrigué, il la ramassa et l'observa tout en marchant. Il pouvait y lire " HB ". Des initiales peut-être ? Il voulait absolument savoir, fit demi-tour, et ratissa à la lueur de sa chandelle toute la propriété, des heures durant, pour chercher des indices. Henri distingua également des traces de pas entre les haies qui séparaient leur maison de celle des voisins. Il vit l'établi dans lequel quelques heures auparavant était rentré le malheureux Kevin. Il y pénétra, car la porte était ouverte et aperçut également la sinistre armoire et son contenu, les sept outils tranchants. Il se frottait la barbe. C'était le signe d'une intense réflexion.

Martin fit irruption dans l'établi.

- Inspecteur ?

- Oui ? Quoi ? soupira l'inspecteur qui était perdu dans ses pensées.

- On a interrogé la femme, reprit Martin, elle dit qu'ils se sont disputés et le type est sorti et tchlak !!!

- Ah oui, emmenez-la au commissariat, continua Henri. Je vous ...

C'est là qu'un autre personnage entra: c'était le médecin.

- Inspecteur, les voisins disent qu'il y a eu du remue-ménage hier soir.

- Bon cherchez encore ordonna l'inspecteur...

L'inspecteur continua consciencieusement les recherches. Mary, trop faible pour répondre aux questions, était choquée.

On la soupçonna tout d'abord d'avoir tué son mari. Deux journées d'enquête intensive se déroulèrent. L'inspecteur dans son bureau, sortit le mystérieux objet et l'observa longuement. Il fit venir la jeune veuve et l'interrogea.

- Savez-vous à qui appartient cette pipe ? demanda Henri,

- A Harry Brown, sanglota Mary.

- Mais madame, qui est Harry Brown ?

- C'est mon ex, répondit-elle tout en pleurant. C'est à cause de cela que nous nous sommes disputés hier soir, continua t-elle.

- Madame Ladoba, c'est vous qui avez tué votre mari! Vous craigniez que votre liaison avec votre ex-compagnon Harry Brown ne soit révélée au grand jour, n'est-ce pas ?

- Bien sûr que non, j'aimais Kévin ! Tout est allé tellement vite, dit-elle entre deux sanglots.