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Documentation version 3

Meurtre en Croisière IV

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1. Partie sans titre

Dernière édition : Helia an 78 AUC
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Voila la suite de cette intriguente histoire !!

Meurtre en Croisière
Chapitre IV


Après le bon dîner, je saisis ma seule chance d’interroger Mme Dugazon et je la mis sur la voie en lui montrant le poignard.
"Est-ce votre poignard, Mme Dugazon ?" la questionnai-je.
- Oui, mais comment est-il arrivé en votre possession et à quoi a-t-il pu servir ? répondit-elle étonnée.
- Ignorez-vous cela, Madame ? repris-je.
- Totalement ! confirma-t-elle.
- Ce poignard a servi à un crime, lançai-je.
- Vous n’êtes pas sérieux, j’espère ? s’exclama-t-elle.
- Si, et je compte bien démasquer le criminel, répliquai -je.
- C’est vraiment bizarre. Tous mes poignards sont restés dans ma valise et je n’en ai fait aucune utilisation, murmura Mme Dugazon.
- Mais comment expliquez-vous cela, Madame ? Aurait-il été volé ? Allons vérifier si l’arme du crime correspond aux modèles de votre collection. Bien, j’ai compris. Merci de votre collaboration. Gardez vos autres poignards bien à l’abri et je garde celui-ci jusqu’à ce que je découvre le tueur,» lui recommandai-je.
Après cette mystérieuse découverte, il me resta une piste à suivre. M. Artash aurait volé le poignard de Mme Dugazon pour l’accuser du meurtre. Seulement, il a laissé tomber sa plume ! Voilà une preuve. Je pris contact avec M. Artash et lui fis part de la situation.
" C’est impossible ! Je n’ai jamais tué qui que ce soit, répondit-il."
- Mais est-ce bien votre plume ? lui demandai-je en lui tendant l’objet.
- Oui, effectivement, répondit-il surpris.
- Alors, comment expliquez-vous toutes ces coïncidences qui se retournent contre vous ? lui rétorquai-je.
- Quelqu’un a certainement dû comploter contre moi ? dit-il affolé.
- Et qui ? continuai-je.
- Je n’en sais rien, Inspecteur, affirma-t-il.
- Où étiez-vous à l’heure du crime ? lui demandai-je.
- J’étais avec Mr. Rauch en train de discuter affaire, m’informa-t-il.
- En êtes-vous vraiment certain ? insistai-je.
- Je vous l’assure, je ne suis pas un criminel », s’exclama-t-il en haussant la voix.
L’interrogatoire de M. Artash terminé, je repris l’affaire depuis le début. Puis après une nuit blanche, je conclus qu’aucun de mes suspects ne pouvait être un tueur. Malgré mes efforts, je ne trouvai aucun moyen d’être sûr d’arrêter le criminel.
Qui aurait bien pu se servir de Mme Dugazon et de M. Artash en volant des objets de valeur ? Aux alentours de 20 heures, je cherchais toujours sans trouver de coupable potentiel. Il me sembla que quelque chose m’échappait. Tous mes espoirs étaient vains. Je ne trouvai aucun mobile. Soudain, je me rappelai mes conversations avec M. Rauch. Il avait toujours l’air intrigué et son visage laissait deviner la peur au fond de lui. Je venais de saisir le fil de ce complot à première vue inexplicable.
M. Rauch aurait-il tout manigancé ? Pas sûr. Je regardai l’heure. Il était 8 h 30. Parfait ! Il devait être en train de prendre son petit-déjeuner. J’allai le voir immédiatement.