[Rp] [Défense contre l'invasion] Quartier Général des IAA

[leonardus]

Après avoir longuement étudié les travaux de Moithebest, le maître d'œuvre revint sur le chantier. Les fondations étaient terminées à certains endroits. La construction pouvait commencer.

Leonardus s'empara d'un seau en fer et d'un bâton. S'en servant comme d'une cloche à travers le chantier, elle rameuta ses troupes de toutes parts. Quand chacun fut debout devant elle, elle évalua l'effectif et la constitution de ce groupe de maçons si singuliers. Il y avait là des "hérétiques" dans la même tenue boueuse que la Rédemptrice, une loutre déguisée en motte de terre, un esprit fraichement incorporé et des hommes louches et sombres derrière leur non moins sombre tête. Et James, immuable mais discret.

Tous étaient de bonne volonté, mais quelques personnes en plus ne pouvaient pas se refuser. Leonardus fit un signe de la patte et on vit arriver une quarantaine de gardes de la cité. Ce nouvel arrivage doublait les effectifs, leonardus était ravie.

Les travaux ont bien avancé, vous avez bien travaillé. Les fondations sont quasiment finies, nous allons commencer à bâtir les murs !
Nous allons diviser le travail en plusieurs équipes. Il me faut une équipe là-bas pour terminer les fondations, une autre équipe pour construire les avant-postes entre là et là, et la dernière équipe commencera à ériger les murs ici et là.

Pour l'avant-poste, voici le plan, des dessins et de schémas. Les matériaux ont été réunis sur les différents sites. Il n'y manque plus que de la main d'œuvre.

leonardus sortit des rouleaux et les posa devant elle. Elle en choisit un au hasard qu'elle déroula.


Tiens, ça, c'est la vue d'ensemble quand ce sera fini. Ca vous plait ?

Regardant tous ses rouleaux,
Bon, je ne vais pas tout sortir maintenant. Où en étais-je ? ...

Ah oui, on allait poser la base des murs aussi ! Les chevaux de trait vont nous être d'un grand secours. Les pierres sont énormes. Ces murs seront très solides.

leonardus assigna une tâche à chacun. Quand elle eut fini de donner ses instructions, chaque groupe partit dans la direction de son nouvel objectif, les uns vers le trou de terre, les autres vers les pierres de construction.

[Hellzeimer]

Sans demander conseil à l'architecte fou, Hellzeimer voulait prouver à l'assemblée la supériorité des poules de trait comparées aux chevaux du même type.

Harnachée, elle s'évertuait à tirer une charrette remplie de caillasses. Mais au lieu d'avancer, les petites puissantes de la poule creusaient la terre si bien qu'au bout d'un certain temps la charrette glissa au fond du dit trou. Mais la courageuse poule n'abandonna pas pour autant. Elle continuait, rageuse, a fourbir la terre de ses pattes griffues. Si bien qu'au bout d'un certain temps (d'autres diront un temps incertain), on ne voyait plus ni la charette, ni la poule, mais un petit talus de bout formant une petite pyramide.

[coffee]

M'dame l'architecte, M'dame l'architecte.

La petite loutre se mit à courrir derrière l'archi

J’ai une solution pour votre idée de vous servir de l'eau.

La loutre débarrassa la table pleine de papiers représentant des bouts de plans, des croquis, des parchemins avec des recettes de cuisine et l'unique crayon du chantier.

A mince le crayon est tombée dans la boue.

La loutre ramassa le crayon est l'essuya dans la robe du spectre tout alcoolisé par le mélange de Faercarn.


Alors j'ai besoins d'une pompe pour commencer. On creuse un puit, une cuve, un truc au choix de l'archi, et on construit à une grande hauteur une autre cuve. La pompe envoie l'eau récupérée en bas vers le haut, jusque là tout va bien pour tout le monde. Bien je continue.

Après, de la cuve qui se trouve en hauteur on refait partir deux réseaux. Un qui pourrait partir vers les fines meurtrières des murs et l’autre pour une autre cuve de décantation qui pourrait nous servir en cas de siège. De l’eau potable ça peut être utile.
Bon je reprends sur le premier réseau. L’eau qui se trouve en hauteur possède une certaine pression et en passant dans la meurtrière ou fente ou percement au choix de l’architecte et on aurait une arme de grande puissance au pied des murs. On place des vannes électromagnétiques avec des détecteurs au cas où les gardes s’endorment.

La loutre regarda l’architecte, ses oreilles étaient dressées et ses yeux rouges, la bouche ouverte.

[leonardus]

leonardus s'amusa du spectacle sans intervenir. Cette poule présumait vraiment de son physique ! Lorsque ni la charrette ni le courageux gallinacé ne furent plus visibles sous la terre, leo alla creuser à son tour pour aider la poule à sortir de ce curieux tombeau.

Très chère présidente, j'ai un travail beaucoup plus constructif pour vous. Voici des pierres de taille d'une qualité magnifique. Elles serviront pour les sculptures qui orneront le bâtiment. Je me suis dit qu'avec un bec d'une telle puissance, vous auriez quelque aisance à sculpter ce marbre.

J'ai fait quelques dessins pour les gargouilles, les sculptures d'intérieur et les cul de lampes. En voici un que j'aime particulièrement (à placer dans les écuries) : le gros juge en personne !




Évidemment, si l'inspiration vous vient sur un autre sujet, vous êtes libre de créer à votre guise.

leonardus alla vers les blocs de marbre à la disposition des artistes sculpteurs, quand elle fut interpelée par Coffee. Elle écouta attentivement les plans de la loutre, avec un sourire non dissimulé.
Cher ami, voilà qui est tout à fait intéressant. C'est de cette façon que je comptais bien avoir de l'eau sous pression. Mais votre système est pus perfectionné que celui auquel je pensais. Veuillez rajouter toutes ces intéressantes annotations sur le plan, s'il vous plait.

Lorsque ce fut fait, leonardus esquissa un sourire. Avec le génie de tous les lapiazotes réunis, cette forteresse serait aussi somptueuse qu'imprenable.

[Zonig]

Après avoir ingurgité toute l'étrange décoction, Zonig avait repris un peu de couleur... et perdu ce qui lui restait d'esprit. Un peu confus, il déambulait entre les constructeurs sans trop savoir quoi faire ni pourquoi il était présent. Il acquiessa lorque cette charmante dame Nardus lui demanda si les plans lui convenaient, il n'avait pas trouvé autre chose à faire que d'affirmer que s'était le cas, puisqu'il ne comprenait pas vraiment tout le charabia écrit en pattes de chats...

Arrivant près de James, il choisit de se laisser choir près de lui. D'une voix pâteuse, il dit:

- " Jaaames! bais te tremblacer un beu. Tu ss..s.bsss..sbbss.. bois êêêbre pfatibué!"

Puis l'ancien spectre s'effondra au pied du prince des Kiponies, profondément endormi.

[Imperator]

Un peu embarrassé, Imperator fit signe à deux de ses hommes d'emporter Zonig à la lisière de la forêt, à une centaine de mètres de là, un peu de calme et d'ombre ne pouvait lui faire que du bien à une créature spectrale .

Puis il décida qu'après tout s'il se mettait vraiment au travail peut-être que le peuple l'apprécierait encore plus, alors il fit mine de prendre une pelle et se dirigea au centre de l'édifice et commença à creuser non sans venter ses mérites autour de lui.

[Elyiam]

Elyiam avait vu le spectacle offert par Zonig. Le pauvre n'était plus habitué à être soumis aux lois imposées par l'IS.
Son corps était redevenu faible et mortel bien que le temps fut long avant de se manifester.

Elle vit aussi Imperator se mettre enfin à la tâche, mais il était aussi vantard qu'une poule présidente et caquait à tout va
des exploits que personne ne pouvait constater. Il faut dire, que sa manière de creuser le sol à la manière d'une jouvencelle était des plus
inutiles. La terre ne s'accumulait pas à côté de la raclure dans la sol qu'il faisait...
Il avait de plus conservé un habit impeccable alors qu'elle-même était couverte de bout jusque dans les cheveux. La réflexion de ne fut pas longue,
elle se rapprocha de la fosse encore jonchée de boue, en fit une boule, visa et toucha Imperator un visage.

Voilà Messire Imperator quelque chose qui vous refera redescendre les pieds sur terre.
Et creusez au lieu de palabrer!

Elle rit et s'en alla d'un pas tranquille, se doutant bien qu'il n'y aurait aucune représaille venant d'un gentleman.
Elle décida de se remettre à creuser, il fallait finir les fondations...

[Hellzeimer]

Hellzeimer était heureuse. On avait, pour une fois, compris son talent. Elle piquait, picotait, gratounait, glissait, becounait, biquettounait le marbre du bec.

Entre deux rafales de piquage du bec qui auraient fait rougir un marteau piqueur, elle éructait de bonheur, en de petits rôts tout ronds de poule.

Les sculptures allaient bon train, lorsque leo arriva, en maitresse absolue de l'inspection des travaux finis. (Elle leur avait raconté qu'elle avait fait de la compétition d'inspection de travaux finis, et qu'elle avait même fini en demi final au championnat de son pays d'avant son naufrage...).

Elle s'approcha des visages que la poule avait sculpté dans la roche et pris un air sceptique.

Hellz ne lui laissa pas le temps de répondre et dit sur un ton admiratif:

- Oui, je sais, j'ai pris pour modèle Imperator, pour le visage de toutes les statues, il est si mignon...

[Hellzeimer]

Hellzeimer travaillait sans relâche depuis plus de trois jours... Personne ne travaillait plus au chantier, déserté.

C'est alors qu'elle commença doucement mais surement, à modifier la construction en y rajoutant du grillage, des caisses pour le grain, un bac pour s'abreuver... Le QG des IAA se transformait au fur et a mesure en véritable poulailler.

[Faercarn]

Faercarn qui passait par là constata que ses hommes s'étaient relaché, et jouaient aux cartes dans un coin sombre du chantier. Il s'empressa de les sermonner et de les faire retourner au travail.

Constatant l'état du chantier, il se dirigea vers Leonardus dit "la praline" pour lui poser des questions sur sa nouvelle perception du chantier, à savoir les grillages, les bacs de grain et surtout les statues en forme d'Imperator...

[fredoleboucher]

Fredo, qui ramenait enfin ca carcasse après son voyage jusqu'a Lapiaz, descendit de la charette qui était rempli de victuaille qu'il avait ramené sur le chantier, afin de mettre le tout à disposition des travailleurs, travailleuse, et s'étira.

Hoé ?!!? Il y a quelqu'un ?

C'est dommage, je vois personne...

Bon, où esque je vais bien pouvoir mettre tout ça moi ?
Ha ba, là !

Il commença à tout décharger dans les caisses à grains qui trainnaient d'un peu partout...

Une caisse de cervoise pour le chantier, une pour moi. Une pour le chantier, une pour moi...

Et c'es ainsi qu'il se mit joyeusement à la besogne...

[Elyiam]

Elyiam revint sur le chantier.
Elle était partie dans la demeure du Parolat jouxtant le Temple.
Depuis que sa maison avait été détruite par les Lapins barbares, elle répugnait d'aller y séjourner. Le petit appartement
du CIS était bien plus agréable. Bien qu'austère, on pouvait y dormir sans risquer de tomber sur un raton baveur en fuite, ou bien
sans être réveillé par les oiseaux qui avaient décidé d'y faire leur nid. Depuis toutes ces années, il aurait bien fallu faire des travaux dans
cette chaumière.

Mais la question n'était pas là.
Elyiam revint donc sur le chantier qui l'occupait actuellement et qu'elle avait laissé en plan pour s'offrir quelques jours de repos.
Alors qu'elle aurait dû avoir en face d'elle une citadelle en devenir, elle voyait un poulailler!
Passé l'instant de stupeur où elle fut figée devant un tel désastre, son esprit instantélicien revint.

Où sont passés mes bon à rien d'hérétiques!!!

Elle se mit à courir, elle traversa les fossés à tout allure, escalada des butes de terre pour regarder d'en haut les alentours.
Elle aperçu fredoleboucher en train de décharger les caisses.

Elle se précipita vers lui, à bout de souffle:

Qu'y a-t-il dans tes caisses l'ami? Tu es LE boucher de Karst, aurais-tu découpé en rondelles mes hérétiques pour les mettre
là-dedans?

[Zonig]

Le réveil fut brutal. Qui était donc l’imbécile qui avait décidé d’allumer le soleil ! Rien à faire, il ne pouvait pas se dérober de l’astre pernicieux! Même l’ombre des arbres ne suffisait pas à atténuer suffisamment l’éclat rayonnant de Sa majesté lumineuse. L’ombre des arbres? Mais qu’est-ce qu’il faisait couché sous des arbres? Il se releva et constata qu’il était assez loin du chantier, en plus d’être seul. Vraiment, c’est étrange, je ne me souviens de rien, sinon d’avoir goûté à l’étrange mélange vivifiant de Faercarn. Se relevant prestement, il choisit de s’adosser à un arbre, pour attendre que le monde cesse de tournoyer à une vitesse effarante. Que diable a-t-il mis dans ce breuvage, pensa-t-il. Lorsque la terre eut cessé de tanguer comme un lougre en mer houleuse, il marcha, ou plutôt combina la marche et le glissement, jusqu’au chantier.

Il reprenait des forces, puisque son état semblait osciller entre le matériel et l’immatériel. Bien, il n’aura pas à subir trop longtemps les aléas de la gravité… Arrivant aux abords de la zone d’excavation, il considéra l’avancée des travaux d’un œil critique. Les fondations pourraient être commencées aujourd’hui, il ne restait que deux ou trois petits endroits à retravailler puis tout permettrait d’établir la base de l’édifice majestueux tout droit sorti de l’imagination de cette charmante dame Nardus! Bien, ne restait plus qu’à trouver les ouvriers, puisque personne ne semblait se trouver sur le chantier.

Explorant les environs, Zonig tomba nez à nez avec Elyiam qui semblait discuter avec un étranger. Par l’Instance qu’il ne vénérait pas! S’était le boucher de Karst ! L’aide parvenait maintenant de l’extérieur de Lapiaz, l’influence s’étendait et la rumeur allait bon train! Bientôt, très bientôt, ils pourraient commencer le second projet, mais, pour l’instant, il fallait remettre ce chantier en fonction et surtout, retrouver les ouvriers.
D’une voix agréable, il salua le boucher et murmura à Elyiam.

- « Que dirais-tu si nous organisions aujourd’hui un festival ? Rien de tel qu’une fête pour détendre l’atmosphère et, pourquoi ne pas déclarer ce jour, jour de festivités ? Une décision aléatoirement choisie, parmi l’étendue fébrile des possibles… »

Zonig n’attendit pas la réponse d’Elyiam, déjà il prenait un bout de papier, l’un des plans de « la praline » pour griffonner l’ordre d’amener une charrette de compote de pommes et encore plus de cervoise sur le chantier. Autant voir les choses en grand, si l’on souhaite qu’elles deviennent grandes !

[Hellzeimer]

Hellzeimer essaya de sauter sur l'épaule de Zonig afin d'apercevoir ce qu'il écrivait. Malheureusement, la nature immatérielle du spectre -intermittente- fit que la galinette chut brutalement dans la gadoue.

Tu peux rajouter une caisse de vers de terre dans ta liste ? Juste au cas ou la fête durerait plus longtemps que prévue...

Et puis, si la charrette est libre pour l'aller, puis je l'utiliser pour ramener le grillage et les bacs a grains chez moi ? Leo m'a fortement vilipendé d'avoir pris des initiatives soit disant incongrues. (pfff, trop de mots compliqués dans cette phrase).

Hellzeimer s'effondra net sur le sol et se mit a dormir en sifflant du bec. Zonig en profita pour se débarrasser d'Hellzeimer et la plaça dans une caisse a grain qui venait d'être placée dans la charrette en direction de Lapiaz Centre Bourg !

[fredoleboucher]

Moi ? si j'ai découpé un hérétique ou deux ? non, crois pas me souvenir, les derniers découpés étaient trop loin d'ici pour que ça en soit...Mais, les hérétiques étaient en liberté ? Etonant de la part de la Grande Rédemptrice ! Le CIS en a de trop pour ne plus les garder ?

Dans mes caisses ? Non, pour sur, que du mangeable pour vous.

Bonjour, Zonig. Ravis de vous rencontrer... Comment dire... Plutôt original, dans le bon sens du therme, votre forme...

Je me propose pour retourner au centre de Lapiaz, pour ramener la poule chez elle, et faire des courses aléatoirement, pour des choses aléatoires pour le chantier, et je reviens.

Fredo remonta sur la charette après avoir terminé de la charger les objets incongrus pour le futur cartier général des IAA.
Il avait quand même laissé une caisse ou deux, se disant que la poule pourrait avoir faim quand elle serais dans le futur bâtiment.

Il reprit la route vers le centre de Lapiaz, tout en se demandant comment il allait trouvé la maison de ça passagère.

Et Zut ! Et ! La poule ! ou es que je te dépose ? Hé ho ! Pfff... Je savais pas que ça avait le sommeil si lourd.