Et voici que débute ma garde !
Publié : mer. 27 janv. 2021 20:14
Rapharo faisait un peu de rangement dans les archives du ChEd quand, au milieu des innombrables fiches de comptes, il tomba sur un parchemin à moitié effacé des plus intrigants. En haut à gauche figurait l’inscription incomplète « Messidor an … ». L’ancien calendrier kiponais. Ce parchemin ne datait pas d’hier. Glissé au milieu des comptes bancaires... pas étonnant qu'il soit perdu depuis si longtemps songea l’édile.
La signature était encore visible : « Aaron ». Reprenant une gorgée de kidre, il s’attela fébrilement à déchiffrer le manuscrit.
Pas de doute, ce parchemin évoquait les temps anciens de l’invasion barbare.
« Paix temporaire… Pas en sécurité au-delà du M… dans 400 ans… un mal plus grand en marche… hiver éternel ».
La lettre se terminait pas ces mots : « La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde. ».
Rapharo resta songeur devant ces quelques bribes funestes d’un temps oublié. Pourquoi les barbares reviendraient-ils 400 ans après ? Il n’avait plus en tête tous les détails, mais les kiponais avaient négocié une paix avec les envahisseurs. Pourtant, Aaron était l’un des protagonistes et héros de cette époque. S’il avait laissé ce message, ce n’était pas un hasard. Un autre mal encore plus grand marchait-il sur la Kiponie ? Dans 400 ans, cela laissait peut-être moins de 50 kipo-années pour remettre le Mur de défense en état.
L’édile ouvrit la fenêtre de son bureau et s'avança sur le balcon qui surplombait la cité. L'air était froid. L'hiver s'annonçait particulièrement rude. Tandis que la nuit silencieuse avançait ses bras de ténèbres sur la cité des glaces, ces mots d’outre-tombe résonnaient : « La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde. ».
Ainsi soit-il. Que débute notre garde !
La signature était encore visible : « Aaron ». Reprenant une gorgée de kidre, il s’attela fébrilement à déchiffrer le manuscrit.
Pas de doute, ce parchemin évoquait les temps anciens de l’invasion barbare.
« Paix temporaire… Pas en sécurité au-delà du M… dans 400 ans… un mal plus grand en marche… hiver éternel ».
La lettre se terminait pas ces mots : « La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde. ».
Rapharo resta songeur devant ces quelques bribes funestes d’un temps oublié. Pourquoi les barbares reviendraient-ils 400 ans après ? Il n’avait plus en tête tous les détails, mais les kiponais avaient négocié une paix avec les envahisseurs. Pourtant, Aaron était l’un des protagonistes et héros de cette époque. S’il avait laissé ce message, ce n’était pas un hasard. Un autre mal encore plus grand marchait-il sur la Kiponie ? Dans 400 ans, cela laissait peut-être moins de 50 kipo-années pour remettre le Mur de défense en état.
L’édile ouvrit la fenêtre de son bureau et s'avança sur le balcon qui surplombait la cité. L'air était froid. L'hiver s'annonçait particulièrement rude. Tandis que la nuit silencieuse avançait ses bras de ténèbres sur la cité des glaces, ces mots d’outre-tombe résonnaient : « La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde. ».
Ainsi soit-il. Que débute notre garde !