Brumea an 602 AUC (convertir une date)

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Version (ID) : 6051
Date : Vertumna an 205 AUC
Titre : chapitre 11: Révélations

Contenu :





*Faresc se leva et la regarda éberluée *

Chapitre 11
Révélations


A écouter ses amies au Manoir Bluehair'd, Dame Faresc se rendit compte qu'il ne pouvait s'agir de Gaspard Aquifère. Le message signé G.A., apporté par le pauvre pigeon à Lapiaz, ne pouvait être un message d'outre-tombe.

Durant cette réunion fort agréable, elle avait été peu loquace. Le ridicule ne tue pas, mais elle hésitait à revenir sur les messages qu'elle avait reçus, et surtout sur l'épisode durant la course de brouettes à Lapiaz.

Tout en retournant dans son château, elle réfléchit. Les découvertes de ses camarades parlaient d'une Confrérie et non d'un Comité. Pourquoi avait-elle fait cette méprise?

Elle fouilla et regarda le tout premier article qui concernait l'herbier des simples et elle y lut "Comité". Quelque chose ne collait pas.

Elle devait donc retourner à Pyrrit, là où elle avait aperçu les membres du fameux Comité. Elle pourrait peut-être y trouver une piste. Elle se coucha avec cette idée en tête.

Anandita l'appela entre temps au Gouvernement, pour faire un résumé concernant la table ronde qu'elle avait menée avec les acteurs des groupes d'aide.

Bien que troublée par les incohérences de son enquête, elle essayait de poursuivre son travail du mieux qu'elle le pouvait. Cependant, les préparatifs de la course de brouettes de Gypsis vinrent lui rappeler sa mésaventure passée.

Elle arriva tard au Gouvernement. Anandita traversait le couloir quand elle aperçut Dame Faresc perdue dans ses pensées. Depuis un moment chaque fois que Dame Faresc croisait Anandita, cette dernière avait les yeux rieurs.

"Bonsoir Faresc, dit-elle en souriant. Tu as l'air pensive et inquiète.
- Bonsoir Anandita, répondit Faresc en fronçant les sourcils. Oui, je me fais du souci pour la course de brouettes, la dernière fois j'ai reçu une menace.
-Tu es toujours à la quête de l'herbier des simples? demanda calmement Anandita en contenant un rire.
- Plus que jamais, acquiesça la petite Gypsote.
- Il faut que je te confie un secret Faresc. Anandita avait pris l'air sérieux, mais à la fois elle avait envie de sourire.
- Parle! cria presque Faresc qui rougit confuse de son audace.

Anandita fit entrer Faresc dans son bureau et commença son histoire :

- Voilà, comme tu le sais, je fais partie du Culte Druidique de la Déesse. Nous avons fait une découverte dans les archives du Sanctuaire. Un parchemin très ancien parlait d'un herbier des simples.

Faresc l'écoutait avec attention.

- Il y était indiqué que l'on pouvait donner des vertus thérapeutiques aux plantes, mais pas seulement. Il y était question de fromages qui auraient des pouvoirs guérisseurs ... par exemple. Pour en avoir le cœur net nous avons fait un appel dans le journal nous faisant passer pour un Comité secret. Nous étions certains que des Kiponais allaient se lancer à sa recherche. Lorsque nous avons constaté que tu étais sur une piste nous nous sommes, comment dire amusés un peu...

Faresc se leva et la regarda éberluée :

- Tu veux dire que sur les quais de Pyrrit c'était toi ? Et les pigeons morts ?

- Ils ne sont pas vraiment morts, juste un sortilège Faresc. Pour les lettres G.A eh bien c'est moi Gourverneure Anandita.

- Je n'en crois pas mes oreilles! répondit-elle ébahie, et à la course de Lapiaz alors ?

- C'est là que je dois t'avouer que je m'interroge, car je n'y suis pour rien, affirma Anandita.

Puis elle reprit :

- Quoi qu'il en soit ma chère Faresc, l'herbier des simples existe nous avons plusieurs textes qui le prouvent et je pense que tu vas très vite progresser avec tes amies quant à l'issue de votre aventure. J'ai eu un présage en ce sens.

Elles parlèrent encore un moment et Faresc rit à son tour de la supercherie dans laquelle elle s'était fourvoyée. Elle était à la fois consternée et rassurée par ces révélations.

Elle devait absolument en parler à ses amies. Comme elle se voyait mal leur expliquant tout de go qu'elle était tombée dans une grande farce orchestrée par la Gouverneure en personne, elle se décida plutôt à écrire un long pigeon à chacune de ses amies.

Elle y mit bien sûr les formes de manière à ne pas être trop ridicule.