Messia an 598 AUC (convertir une date)
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Version (ID) : 6035
Date : Vertumna an 205 AUC
Titre : chapite 1: La découverte
Contenu :
La découverte
On découvrit l'utilité de la plante médicinale bien avant que l'IS ne croise notre licorne sacrée et ne donne naissance à notre beau Territoire. Nous avons retrouvé dans une grotte près de Pyrrit des papyrus datant de 8000 ans avant l'IS. Il y était indiqué diverses pathologies ainsi que leurs remèdes. Ce qui venait conforter l'idée qu'il y avait sur le Territoire plusieurs types de plantes médicinales.
La découverte récente de l' «Amnesiae Lapiazae » par Salmissra2a apportait une nouvelle preuve à cette quasi certitude.
Il ne fallait pas avoir inventé le P'Rit (boisson locale de la région Pyrritoise) pour se rendre compte qu'après une récolte de « plantes médicinales », elles n'étaient pas toutes semblables. Cette constatation corroborait les dires de ce papyrus consulté par les sages du Territoire, les anciens avec ou sans binocles, tendant les bras pour mieux voir ou collant le document sur le nez pour mieux lire, qui restaient depuis très longtemps perplexes et dubitatifs devant la diversité des dites plantes. Les feuillets parlaient d'un herbarium, communément dit « herbier des simples ». « Les simples » désignant les remèdes populaires simples, végétaux ou non.
Il enseignait comment diviser la plante officinale, comment utiliser "le rhizome", la "racine", l"écorce", le bourgeon, ….. Chaque partie de la plante ayant des propriétés médicamenteuses différentes. Une révolution dans le savoir de la guérison !
Nos apothicaires Kiponais, pour lesquels nous avons un grand respect, n'en sont pour l'instant qu'à jeter un sac de lichen dans une peau de bête avec un peu de lait pour fabriquer les potions "guérisseuses". On connaît l'aversion des Kiponais envers le lichen, enfin pour certains d'entre eux ! Pour peu que l'on ait mal nettoyé la peau, au dépeçage des bêtes, il reste en arrière gorge, un goût de viande putréfiée.
Que ce soit des potions de force, de logique ou d'intelligence, le résultat est malheureusement le même.
C'est pourquoi cet "herbier" nous serait d'une grande utilité. Seulement, hormis les papyrus en question, nous ne l'avons jamais trouvé.
Le dernier rouleau, qui était posé au fond de la boîte en bois, a beaucoup souffert et il est quasiment illisible. Mais sans aucun doute possible une carte y était dessinée. Serait-ce l'endroit où se trouvent l'herbier et ses recettes tant convoitées ? Nul ne le sait ! Nul ne sait d'ailleurs, si la carte représentait le Territoire. On pourrait envisager que ce trait grossier, là en haut, représente le Kret Kermisite du côté d'Aârgoni et que nous sommes aux portes du désert, mais nous sommes très loin d'en être absolument certains.
Une enquête serait fort à propos. Si d'aventure vous entendez parler d'un grimoire ou encore d'un remède peu commun en Kiponie, on peut espérer que l'un de nous l'ait trouvé. Quoiqu'il en soit à en juger par l'état de la boîte qui protégeait les fameux papyrus, il y a peu d'espoir, car elle était déjà très vermoulue et l'humidité a fait son œuvre en cachant une bonne partie des textes qui nous intéressent ici.
Les sages prennent donc le risque d'en appeler à tous les Kiponais, tout élément de réponse ou de semblant de piste sera étudié par le "Comité". D'un coup de plume indiquez-nous vos découvertes. Nous espérons vous lire et comptons sur vous.
Il en va peut-être de l'avenir de la Kiponie.