Nevea an 604 AUC (convertir une date)

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Version (ID) : 3926
Date : Nevea an 174 AUC
Titre : Islandsis

Contenu :

Brumea an 151


Arrivé à Islandis voilà tout juste deux ans, c’est un œil encore neuf que je pose sur cette société qui m’accueille.

Islandis est un drôle de lieu, jeune et sauvage tout à la fois, bien que quelques vieux y séjournent parfois. Heureusement d’ailleurs, car il faut bien quelques anciens pour guider les premiers pas des nouveaux arrivants !

C’est un lieu plein de promesses pour qui, comme moi, débarque de frais sur les terres de Kiponie. Il s’y trouve aussi, cependant, quelques pièges dont le candide que je suis se serait bien passé !

L’emploi est assez rare en Islandis et ce d’autant plus lorsque l’on s’y échoue en une saison où les anciens se prélassent dans un repos réparateur !

Les salaires ne sont pas très élevés non plus, mais comme pour la plupart du temps les employeurs n’attendent pas d’expérience de leurs recrues, il est facile de se former pour peu que l’on trouve un emploi.
Face à la rareté de ces fameux emplois, il est donc conseillé d’avoir recours, (dixit l’Agence Territoriale de l’emploi) à la pêche, au travail dans une carrière, à la chasse… ou même à l’engagement dans la légion !

Me trouvant sans emploi les deux mois suivant mon arrivée, je me présentai d’abord à la légion… mais découvris immédiatement que celle-ci ne recrutait pas. J’envisageai bien la pêche mais reculai bien vite au vu du coût d’un filet sur le marché.

Et c’est ainsi que je tombai dans le premier piège d’Islandsis !

Celui-ci étant plus ménagé de mes maigres pécunes, je me procurai un outil et me présentai à la carrière… pour découvrir que celle-ci n’existait pas ! Ma pauvre bourse rudement et inutilement entamée, il ne me restait guère qu’à me rabattre sur la chasse.

Mon premier mois de chasse me fut assez bénéfique, bien qu’il fut loin de m’enrichir, car je capturai deux juments sauvages qui, bien que j’ignore encore quel peut être leur usage en Kiponie, se vendirent sans trop de difficultés sur le marché ! Lors de mon second mois de chasse, je décidai de me spécialiser dans les licornes.

Et ce fut là le second piège dans lequel je tombai !

Les licornes sont peu farouches et donc faciles à capturer… mais à quoi peuvent-elles donc bien être utiles à part produire du fumier ? D’accord, c’est l’animal emblématique de Kiponie, mais elles sont une vraie plaie et je me trouve maintenant à la tête de tout un troupeau dont je suis bien incapable de me débarrasser vu son peu d’intérêt sur le marché !

Fort déçu des difficultés que je rencontrais à Islandis, je décidai alors d’aller voir si le ciel était plus bleu ailleurs… et c’est là que je réalisai pour la première fois toutes les difficultés que l’on pouvait rencontrer à quitter une île ! Car je découvris avec stupéfaction que nul n’avait songé à établir un transit passager entre le continent et cette petite terre battue des vents perdue au milieu de l’océan !

Ce fut le dernier piège que j’eus à surmonter en Islandsis !

Je dois dire pour la décharge d’Islandsis que j’y découvris aussi toutes les mesures mises en œuvre par le biais des nombreux groupes pour permettre aux nouveaux naufragés de bien démarrer en Kiponie !

Et alors que je vogue vers Kipie, des rêves de richesse plein les yeux, je me promets de bientôt vous faire connaître tout ce que mon œil de candide y aura découvert…