Prairial an 564 AUC (convertir une date)

Vous n'êtes pas connecté (se connecter)

Contribution

Visualisation de la partie

Version (ID) : 1719
Date : Diona an 106 AUC
Titre : Le mystère des algues euphorisantes

Contenu :

Auteur : ?


Très récemment, une découverte pour le moins étonnante a été faite par une Kiponaise aux abords de Koryndon. En effet une variété d’algues particulières aurait, selon elle, la faculté de rendre heureux les Kiponais par contact direct avec la peau. Aussi a-t-elle décidé de confectionner des bracelets joliment nommé « bracelets du bonheur » afin de tirer pleinement parti des vertus euphorisantes de la plante. Le GE a voulu en savoir plus, et vous fait part en exclusivité de ses premières conclusions.

L’algue promptement nommée « Euphorisia Phytolaius » mesure entre un quart et un tiers de kipo-mètre. Elle affectionne particulièrement les eaux froides et légèrement salines qui remontent à contre courant le Cinabr. C’est donc une algue fluviale, mais qui aurait semble-t-il besoin, pour son développement, d’une concentration en iode suffisante. Elle prolifère le long des berges et se détache facilement des rochers sur lesquels elle s’accroche.
Des tests ont montrés que les effets par inhalation sont inexistants. Seul un contact direct avec la plante permet de présenter des manifestations notoires. Après étude, l’hypothèse la plus probable qui a été retenue par nos spécialistes a été la suivante : l’algue, après observation minutieuse, possède à sa surface une substance légèrement poudreuse dont la composition n’est à l’heure actuelle pas encore connue. Cependant, la présence d’agents actifs provoque la formation d’un composé oxygéné au contact de macromolécules (certains acides aminés) et d’eau. Cette réaction chimique se déclenche à température ambiante, mais est d’autant plus vive que la température augmente.

Ainsi, par contact avec un individu, la poudre de l’Euphorisia Phytolaius pénètre à travers les pores. La rencontre avec les substances corporelles, la présence d’eau et la température interne du corps plus élevée en général que l’extérieur, enclenche la réaction, et ceci de manière quasi instantanée. Il en résulte un dégagement anormal de dioxygène capté par le sang. C’est cette augmentation du taux de dioxygène dans le sang qui serait responsable de l’effet euphorisant de l’algue magique. En confirmation de cette hypothèse, des tests ont été effectués selon lesquels ils sembleraient de façon évidente, qu’un contact au niveau du poignet (zone autour de laquelle l’on rencontre des veines à faible profondeur sous la peau) serait plus efficace qu’un contact avec la plante des pieds par exemple. Nul doute que les bracelets du bonheur n’ont donc pas finis de faire de l’effet !

A l’avenir, des applications scientifiques sont envisagées, à moins que l’espèce ne soit directement classée comme protégée. Elle pourrait par exemple servir à redynamiser certains patients en état critique dans les hôpitaux… Aux politiques de prendre les mesures nécessaires pour le bien être de tous.