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Version (ID) : 1651
Date : Pluvea an 106 AUC
Titre : Les premières pistes

Contenu :

(Auteur : LaCervoise)


e déjeuner de la veille s’était déroulé sous les meilleures auspices. Une ambiance détendue, des gens intéressants de divers horizons, intelligents et curieux. On appréciait les choses simples : le plaisir de se retrouver là , pour manger et discuter , tantôt sérieusement, tantôt non.

Il s’était dégagé plusieurs pistes d’exploration intéressantes sur la région de Kipie. Bien sûr nous ne pouvions pas ne pas commencer, en partant nous promener sur le littoral. Il fallait bien allier le plaisir à la découverte ! L’intérêt scientifique était double : Ludeau devait y faire des prélèvements de sable afin de confirmer ou d’infirmer ces hypothèses concernant le possible détachement de la presqu’île de Kipie ; mais c’était également une opportunité rêvée d’aller explorer et admirer la richesse de la flore et de la faune en compagnie de nos spécialistes ; Salena en tête de ligne. Bien sûr, nous aurions pu nous séparer, mais c’était indéniable, il y avait ce plaisir d’être ensemble. Pour autant, chacun avait « quartier libre » si l’on peut dire… et le groupe se faisait et se défaisait comme un banc de poisson sous la menace d’un prédateur.

Nous n’avions pas complètement délaissé la bibliothèque. Car même si celle-ci nous avait quelque peu déçu au premier abord, nous y revenions pour trouver ça et là des indices, des pistes...

Le travail a effectué sur la vie animale était conséquent : aucune classification n’existait, beaucoup d’espèces n’étaient pas nommés. Nous prenions tous part aux observations. Entre autre, je me souviens avoir proposé un nom pour une sorte de lézard du littoral : l’iguéventail ; Car lorsqu’il écartait ses écailles pour se rafraîchir à la brise du vent et réguler sa température (c’est l’explication que Sanela nous avait donné), sa tête formait comme un éventail de deux couleurs : grise d’un côté et rouge de l’autre. Cette espèce gouttait « le soleil » (de son nom « non scientifique » selon BDLePhilosophe) par bande de centaines de spécimens. Nous nous délections d’observer leur bonheur de vivre et de chercher à comprendre leur comportement au sein de leur communauté.
La flore n’était pas en reste, car énormément d’algues de toutes sortes étaient amenées sur les plages par les remous incessant de la mer très agitée ! Oui, la pointe de la presqu’île n’est pas une zone de baignade paisible ! Même si le temps est clément, les marées sont toujours très fortes, et la mer souvent déchaînée.

près cette longue journée d’exploration du littoral, nous nous sommes tous réunis pour souper à l’auberge comme nous en avions pris l’habitude en ces premiers temps de « vie commune ». Aucun de nous ne pouvait se douter à cet instant de ce qui allait se dérouler… D’ailleurs , durant les kipo-mois qui suivirent, les expéditions dans la région reprirent de plus belle, et les succés étaient au rendez-vous. Akritos étaient presque par hasard arrivé à la découverte d’un vestige sans précédent, qui remettait l’histoire kiponienne pré-AUC sur le devant de la scène ; BDLePhilosophe faisait preuve de toute l’ingéniosité possible pour faire décoller les découvertes de la connaissance de l’univers kiponais ; Ludeau, lui, se concentrait à faire de même à l’échelle de la presqu’île de Kiponie. Mais nous nous heurtions aussi à des mystères…
Salena, au-delà d’être notre zoologiste et botaniste, était une femme assez intriguante. Elle avait conté à Hanson, qui l’avait reçu personnellement dans son bureau du GE, cette histoire de maison hantée. Et curieusement, tout scientifique que nous étions, cela avait retenu notre attention. Mais quoi de plus normal en fait ! Comprendre est le maître mot, et il nous fallait élucider cette histoire…
D’autant qu’un évènement encore plus mystérieux s’était produit, jetant sa dose de drame dans le tour. Nous voulions percer les mystères de la Kiponie… Ils sont venus à nous d’eux-même !
Kiim avait disparu !