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Version (ID) : 1529
Date : Frodea an 101 AUC
Titre : L'histoire

Contenu :

Le territoire de Kiponie a été découvert en premier par le Président, qui le baptisa ainsi et y institua un régime particulier : le Régime de Semi-République, dont il est à la tête (plus tard, le Territoire changera de régime pour devenir un Territoire Constitutionnel). Cette naissance se matérialise par la création de la toute première cité, Kipie, probablement en Vendémiaire de l’An 0. Les symboles de la Kiponie sont la Brouette, l'épave et la Licorne. La monnaie en est le Kipon (k$).



On sait très peu de chose sur l’histoire de ces terres, encore en partie inexplorées et sauvages. Peu de fouilles archéologiques ont été effectuées pouvant nous aider à déterminer si une occupation humaine antérieure est possible ou non. L’expédition archéologique la plus connue, et sans doute la première, est celle qui a eu lieu dans le Krêt Kermesite, entreprise en Frimaire an 45 AUC, dirigée par Gagoune, accompagné de Nirvana94, Greyer et Hugues_Capet. Ils découvrirent dans une vieille mine des parchemins écrits en hemtlem, de l’éolien ancien.



Une découverte récente (Frimaire an 52 AUC.) laisse penser que des hommes ont vécu en Kiponie bien avant l’arrivée des premiers colons. En effet, Raava Taanug a découvert un cercle de menhirs dans cette région ainsi qu’une caverne présentant des peintures rupestres dépeignant une jeune femme nue et enceinte. Ceci nous laisse supposer qu’une société pré ou protohistorique a vécu sur ce territoire avec pour culte celui de la terre et de la fertilité symbolisée par la femme-mère (communément appelé la Déesse).

La Kiponie possède une faune et une flore riche et variée. Parmi la faune, il y a nombre d’ongulés (licornes, chevaux,…) pour les animaux sauvages ou d’élevages, ainsi que des mammifères marins (dauphins, baleines…), mais aussi des chats et des ratons baveurs très appréciés comme animaux de compagnie ; parmi la flore, on constate la présence de céréales telles que le blé, l’orge ou le seigle, mais aussi le chanvre utilisé dans la construction des bâtiments, enfin les plantes médicinales (la médiplante est la plus utilisées par les Kiponais mais il en existe d’autres utilisées par contre dans les potions).

Kipie fut donc la première cité, créée sur une presqu’île au Sud du territoire. Au Nord de la ville se trouvent des petites collines calcaires ainsi que des forêts. Elle possède un port et des prairies pour l’agriculture et l’élevage. Cette cité est la capitale, ainsi elle abrite en son sein le palais de Kipingham, résidence du Président, le Parlement kiponien où sont votées les lois et décrets, et deux lieux de culte, le Templanon et le Temple de Kipie (construit en Floréal an 46 AUC) bâtiment de célébration de marbre vert attenant au palais présidentiel. Les temples de toutes les villes de Kiponie sont contrôlés par le Culte de l’Instance Suprême (CIS) dont les membres vénèrent le Président, en tant que dieu tout-puissant et créateur de toute chose en Kiponie.
D’après le témoignage d’Andom, la première pierre du palais présidentiel a été posée en Germinal an 2 AUC. Son inauguration par le président s’est déroulée longtemps après en Nivôse an 7, révélant l’ampleur du chantier. On peut aujourd’hui encore voir l’imposant donjon et ses nombreuses annexes s’organisant autour de la grande-cour, ce complexe présente donc une architecture de type « Première Décennie », abandonnée depuis. L’inauguration s’accompagna « d'une immense feste ou toute la population de Kipie put admirer les fastes de la Semi-République ; toute la cité avait été couverte de draps d'or et d'argent, le vin, importé à grands frais des anciennes nations d'outre-mer, avait coulé à flot, et d'immenses tables avaient été dressées dans les rues de la ville afin d'improviser, ici et là, de plantureux banquets... »
La ville a fêté en Pluviôse an 50 AUC ses 50 ans qui a donné lieu à de nombreuses animations dans la ville, regroupées sous le nom de la Fête des Premiers Naufragés. Tous se souviennent des nombreuses kipocourses, concours ou encore stands qui ont égayé cette semaine festive.

Par la suite, nombre de cités ont été crées, dues au nombre croissant de naufragés venus s’échouer sur nos rivages. Tout d’abord Pyrrit, en Ventôse an 10 AUC, qui est restée méconnue quelques temps des Kipiens. Située plus au Nord dans une région désertique sur la côte Est, les carrières et mines y sont nombreuses aux alentours de la montagne qui domine la ville. La pêche y est également une activité importante. Le Grand Temple en fait également le pôle religieux principal de la Kiponie.



La devise de la ville, qui lui fut attribuée en Nivôse an 64 AUC, est : « De la terre vient son or, de ses citoyens vient sa vie », ainsi que son hymne de Llf74 :

Ohé mes frères, cessons nos plaintes.
Ohé mes soeurs, séchons nos larmes.
Nous pouvons avancer sans crainte.
Nous pouvons nous reposer sans armes.

Car nous l'avons trouvée, mes frères
Cette ville de splendeur.
Car nous allons l'aimer, mes soeurs
Cette ville de lumière.

Oh Pyrrit ma Belle, Ouvre nous tes portes!
Nos Hommes pour toi seront vaillants
Nos Femmes pour toi seront fortes
Et toujours nous serons bienveillant.


En Ventôse an 13 AUC, c’est au tour de Gypsis d’apparaître à l’embouchure du Cinabr, au Nord du Territoire de Kiponie. Depuis les petites collines surmontant la ville et son grand port de commerce, on peut apercevoir les grandes étendues herbeuses et les grandes forêts de sapins s'étendant dans la vallée et sur les flancs des montagnes plus lointaines. Cette ville possède elle aussi un temple. Enfin, tous les ans a lieu l’élection du GypsiKing, le citoyen d’honneur de la ville qui reçoit un diplôme sur une peau de licorne.

Puis, Gâalen en Ventôse an 18 AUC. Elle se situe dans une zone côtière fertile au pied des contreforts montagneux et boisés du Crêt Kermesite, crêt se prolongeant jusqu'à Kipie. Pyrrit est également à un jour de cheval de Gâalen, sous condition de traverser la passe du Diable où soufflent des vents violents et dangereux.
Entre ses murs se trouvent un temple, la plus grande salle des fêtes de Kiponie et le seul centre de protection des hérétiques de tout le territoire. Pour être protégé du CIS, le citoyen doit faire une demande d’asile à la mairie qui accèdera à cette requête ou non. De même qu’à Gypsis, depuis le Prairial an 24 AUC, tous les ans a lieu l’élection du citoyen d’honneur qui reçoit les mêmes distinctions que le GypsiKing. Pour finir, des citoyens (Kitty, humble paysanne, Pedro, bourgeois et Fred85) se sont réunis pour écrire un hymne officiel à leur ville :

Gaalen, ville du bonheur,
Toi qui en des temps obscure demeure,
Ville d'amour, non de guerre,
en tout temps du parle affaire.

Gaalen ville du bonheur
Toi qui en des temps obscures demeurent
Ville d'amour et non de pleures
En tout temps tu réchauffe nos coeur.

Poursuivant ton laborieux travail,
Pour notre bonheur et notre prospérité,
Nous ne pourrons jamais nous mettre les doigts de pieds en éventail,
Si l'on veut te rendre autant que tu nous as donné...


Deux villes furent crées simultanément en Brumaire an 22 AUC : Karst et Lapiaz.
La première tout d’abord, Karst, se situe au pied du Cret Kermesite, au bord du fleuve très poissonneux le « Calcit ». Le passage pour se rendre à Pyrrit par le cret est très dangereux mais Karst est également à un jour de cheval de Gâalen et de Lapiaz. Elle possède un temple en bois, depuis Fructidor an 30 AUC, et le château de Justice de Kiponie. Parmi les évènements qui se sont déroulés dans la ville, nous pouvons évoquer les premières fêtes dédiées à la création de la ville, en Germinal an 28 AUC, ou bien un débat autour d’un détail technique pour les élections qui a conduit à une proposition de loi acceptée et toujours en vigueur (Thermidor an 29 AUC). Pour connaître plus en détail les nombreux changements qui ont été fait, la mairie laisse à la disposition des citoyens, ses archives où ils sont répertoriés.



La seconde, Lapiaz, est située entre le fleuve 'Calcit' et les marais salants (et à moustiques) de « lagonie ». De grandes prairies entourent la ville ainsi que quelques bois touffus. Lapiaz est à un jour de cheval de Gâalen et de Karst. Pour l’histoire de cette ville nous pouvons citer l’œuvre majeure de Sir, un contemporain qui trace avec force de détails les débuts de la jeune ville. Pour résumer nous pouvons dire que les débuts sont prometteurs, la ville se développe rapidement, de nombreuses entreprises ouvrent, les colons sont chaque jour plus nombreux, un chantier naval se construit (au cours de l’an 25). Las, bientôt la ville connaît des difficultés : problème d’autosuffisance alimentaire, effondrement des prix de certains biens dû à leur surabondance, manque d’attrait tant économique que culturel. « Lapiaz s’endormaient sur des lauriers trop vite acquis ». Le président intervient, la ville se relève progressivement. Tout comme pour Karst, la mairie tient des archives accessibles à tous.

Enfin apparaissent Koryndon et Eolis en Fructidor an 33 AUC.
La ville de Koryndon est la première ville que l'on peut rencontrer en remontant le Cinabr vers l'intérieur des terres depuis la ville de Gypsis. Proche du fleuve Cinabr, cette ville entourée de montagnes peu boisées et possède de nombreuses ressources minières, de marbre et de métal. La ville est un important lieu de culte dans cette région du fait de la présence du Grand Temple du Nord, inauguré en Pluviôse an 34 AUC.



Koryndon possède une histoire évènementielle riche et complète, écrite au fur et à mesure dans les archives de la mairie. Citons toutefois la création en Thermidor an 40 AUC d’une Assemblée populaire où l’édile consulte « ses administrés sur les sujets de son choix », les habitants de la ville peuvent également y saisir leur élu à propos de la vie de leur cité.

Pour finir la description des villes de Kiponie, abordons Eolis. Celle-ci est profondément ancrée dans les terres du territoire. Elle se situe dans la vallée alluviale du Cinabr et est entourée de grandes et majestueuses montagnes. A cet endroit, le Cinabr a déposé une couche d'argile multicolore, recouvrant partiellement les couches de gypse déposées il y a bien longtemps par la Mer de Kiponie. Ce lieu tout en couleur tient son nom, d'après les anciens, d'ancien Dieux nordiques, qui étaient l'origine du vent soufflant très fort dans cette vallée encaissée. Le témoignage de De Reel, nous permet de connaître la fondation de la ville par des colons, partis de leur ville d’origine pour repartir de zéro. La ville se développe elle aussi rapidement. L’argile la spécialise dans la poterie : le style éolien apparaît. Il est « caractérisé comme chacun le sait par l'association de terres aux couleurs vives qui produisent dans la matière même de l'objet des motifs sinueux ; les formes sont généralement larges et évasées à l'exception des objets décoratifs qui développent des arborescences en hauteur, et une tradition reconnue est de jouer sur ce que les connaisseurs appellent la "symétrie-asymétrique".

Toutes ces villes sont indépendantes les unes des autres mais entretiennent des échanges tant commerciaux que culturels. Toutes donnent la parole à leurs habitants par le biais, notamment, des cahiers de doléance. A leur tête se trouvent l’édile et son adjoint. Un rédacteur en chef s’occupe du journal local et de l’aide qu’il peut donner aux habitants par des messages. Les élections ont lieu tous les 2 ans et les élus doivent rendre régulièrement des comptes aux hautes autorités du territoire, payer la taxe et agir pour le bien de leur ville. On constate donc le poids des autorités locales mais celui-ci est tempéré par la suprématie du Président qui garde les pouvoirs exécutif et législatif, et décide d’intervenir comme il l’entend dans les affaires des dites cités.
Pour terminer cette approche historique de la Kiponie, on notera le manque criant de sources pour répondre à certaines interrogations. Peu de citoyens ont écrit régulièrement l’histoire de leur ville, privant ainsi les générations futures, mais aussi leurs contemporains, de repères et de souvenirs pour retracer la vie de leur ville, et ainsi, de leur pays. Cependant, on peut souligner l’effort fait dans les nouvelles villes pour garder des traces des nombreux évènements qui se déroulent chaque kipomois. Les erreurs effectuées dans le passé ne sont plus commises, les Kiponiens semblent donc de nouveau s’attacher à leur histoire et à leur culture.

Evènements importants:
- En Fructidor an 55 AUC un incendie important à eu lieu dans les locaux de le Préfecture Générale de Kiponie. Les archives de toute une vie ont disparu dans les flammes.

- En Nivôse 57 AUC, Lapiaz autonome. Andom, l'édile de cette période, avait lancé un référendum à ce propos, 70% des votants étaient pour, il proclama donc l'autonomie de la cité. Il refusa de payer les taxes au "gouvernement félon", des troubles se déclenchèrent dans la cité (60%) l'obligeant à réouvrir la légion. Ceci fut considéré comme une déclaration de guerre: le Président leva des troupes à son tour. Quelques mois plus tard, les élections mirent fin à l'autonomie avec l'élection de Markshine au poste d'édile.

- En Pluviose an 59 AUC, deux nouvelles cités ont été fondées: Piethra et Aârgoni. Apparition d'une nouvelle plante, le lichen qui possède des propriétés médicinales utiles pour les hôpitaux. Cette plante ne peut cependant pousser qu'à Piethra, dont la terre n'accepte aucune autre culture avec celle des médiplantes. Aargonie est une cité sans différence majeure avec les autres. Premier colon et adjoint: Pandore.

- En Ventôse 62 AUC, le President se présenta au balcon du palais présidentiel à Kipie et annonça que le nouveau chef d gouvernement serait alors le premier consul en la personne d'Anandita de Gaâlen. Celle-ci nomma alors 3 consuls et vice-consuls.