"Dans mon coma sans fin
Dans mon coma sans fin, je croise ton esprit
Et c’est comme un parfum qui glisserait sans bruit
Tout au long d’un tunnel qui ne vaut pas son prix
Nous serons éternels, tous les deux, sans autrui.
Dans mon coma sans fin, j’entends souvent ta voix
Et ton œil smaragdin verse un sanglot salé
Je survis par un tube, et c’est tout un convoi
De démons, de succubes, qu’ils me font avaler.
Mais ce coma sans fin s’achèvera un jour
Et nous pourrons enfin galamment faire un tour
Dans ton si beau jardin, à jamais réunis.
Un ballet de dauphins, muets malgré leurs cris
Viendra enchanter les oisons en leur nid
Pas besoin d’ébruiter… Ils liront… C’est écrit."