Documentation version 3

Histoire d'une prêtresse d'Avalon

1. Voyage vers un autre monde
2. Retour à Avalon
3. Partie sans titre
4. Partie sans titre
5. Partie sans titre
6. Partie sans titre
7. Partie sans titre
8. Partie sans titre
9. Partie sans titre
10. Partie sans titre

Rappel : Cette page a été rédigée par des joueurs du Territoire de Kiponie. En conséquence, il est possible que certaines informations soit erronées ou non mises à jour. Si vous remarquez une erreur ou un oubli, n'hésitez pas à modifier la partie correspondante.

1. Voyage vers un autre monde

Dernière édition : Vertumna an 87 AUC
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Germinal de l'an 61 AUC

C'est le cœur serré que je mis dans mon baluchon, à la lecture de la lettre de ma sœur, une braie, une robe et quelques aliments me permettant de survivre lors de mon voyage. Sans prendre le temps d'écrire un pigeon expliquant mon départ aux personnes à qui je tenais, je jetai sur mon épaule ma cape et quittai ma maison sans me retourner.
Ce fut les yeux embués que j’arrivai au port de Gâalen, alors que les nuages rougeoyaient sous les premiers rayons solaires. Les quais étaient déserts à l'exception des quelques noctambules qui sortaient de la taverne sans faire attention à moi. Je me dirigeai alors d'un pas déterminé vers un voilier de petite taille mais d'apparence suffisamment vigoureuse pour affronter les tempêtes que nous devrons essuyer. A son bord, je découvris un homme mal rasé, enfoui sous sa vareuse qui lui servait de couverture. A regret je le réveillai et lui demandai de m'emmener vers Avalon.
Le regard brumeux mais l'esprit vif, il me répondit qu'aucun marin, même averti, ne peut trouver l'île cachée sous les brumes sans l'intervention d'une prêtresse capable de contrôler les événements.
A mon sourire, il comprit que ce ne serait qu'un détail et m'enjoins de monter à bord.

Floréal an 61 AUC

Ça fait aujourd'hui un mois que je suis partie de chez moi... De nombreux moments furent difficiles mais heureusement je pus compter sur Caïn qui se révéla être un père pour moi.
C'est lorsque nous péchions tous les deux, qu'un vent glacial s'abattit sur nous. De sombres cumulonimbus se concentrèrent rapidement au dessus de nos têtes, provoquant une diminution brutale de la luminosité: en quelques instants nous passâmes d'un après midi radieux à une bulle opaque dans laquelle la visibilité ne dépassait pas quelques mètres.
Nous étions enfin arrivés grâce à la lecture des étoiles au terme de notre voyage, sur l'île qui m'avait vue naître : Avalon.
Instinctivement je sus quel comportement je devais adopter, alors que je n'avais pas fait appel au sortilège de désillusion depuis mon départ, c'est à dire mes 12ans.
Debout à la proue du bateau, je me tenais droite, le regard perdu au loin, les bras tendus, paumes ouvertes. Les mots silencieux se lièrent naturellement, sans l'intervention de ma pensée, pendant qu'une incandescence émanait de ma personne.
La brume se dissipa, révélant les 6 îles qui entouraient celle des prêtresses et la barque noire qui glissait sur l'eau.
Je remerciai alors Caïn pour l'aide qu'il m'avait apporté et lui dis de s diriger sur l'île de l'ouest puisque je devais rejoindre seule, Avalon, celle-ci étant interdite aux non initiés.

2. Retour à Avalon

Dernière édition : Vertumna an 87 AUC
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Prairial an 61 AUC

La barque à fond plat glissait sur l'eau, sans provoquer de remous, lorsque j'aperçus sur la berge, une jeune femme dont les cheveux qui avaient la couleur des blés, flottaient dans le vent. Au fil des mètres que nous parcourions, sa silhouette floue devint distincte. Elle était pourvue d'une taille fine, d' épaules musclées, d'une petite poitrine ferme et d'un visage aux traits fins. Plus que l'allure générale de la demoiselle, ce furent ses yeux que je reconnus : des iris d'un vert émeraude pigmentés de rayons d'argent ; le même regard que celui dans lequel je m'étais perdue pendant si longtemps. C'était bien la sœur de Galaad, Sarah, qui n'était âgée que d'une dizaine d'année à l'époque de mon naufrage en Kiponie. Aujourd'hui, elle avait quitter l'âge des jeunes vierges puisqu'elle devait avoir passé son vingt et unième printemps.

Je sortis de mes rêveries lorsque la barque heurta la terre, sautai de l'embarcation et me jetai dans les bras de cette enfant qui était devenue une jeune femme.

Malgré toutes mes questions, elle m'enjoignit de me laver et de porter ma tunique de prêtresse, et me dit de la retrouver ensuite dans le grand jardin.

Une heure plus tard, je la retrouvai sous le grand chêne, un somptueux repas avait été servi : des galettes de sarrasin, un assortiment de confitures, des fruits à profusion et bien sûr de l'Andromède... Toutes les spécialités de la régions qui avaient enchantées mes papilles de petite fille gourmande, étaient réunies pour mon plus grand plaisir.

Elle me raconta au cours du repas, que le pays avait été envahi par des troupes entrainées, organisées, qui avaient rapidement gagné les places fortes du Nord en raison de leurs méthodes de combat très hiérarchisées et de notre éparpillement. Ils avaient avancé jusqu'à ce que nous réussissions à former une armée soudée malgré nos désaccords ancestraux sous le commandement d'un homme : Galaad.

(Les yeux de Sarah s'illuminèrent de fierté, et mon rythme cardiaque s'accéléra à l'énonciation de ce nom).

Elle m'apprit ensuite que devant la force de nos ennemis, les prêtresses sous la direction d'Elane, ma sœur, étaient parties apporter leurs connaissances phytothérapiques, guerrières et divines.

Les Aigles avaient alors reculé sous nos assauts.

Cependant lors de la bataille de l'Ahtarrath, nom donné pour rappeler nos précédentes pertes en Atlantide, Elane fut blessée au foie et seule une greffe pouvait la sauver, d'où mon retour. Elle est aujourd'hui dans un coma artificiel et entretenu par des décoctions d'album viscum, qui nécessite que j'aille de toute urgence à Lorthian, là où les garnisons ont construit leur camp...

Notre conversation ne se termina que tard dans la nuit, après que je lui aie demandé des nouvelles de l'homme pour qui j'étais également revenue et dont l'envie de le revoir me pressait.