Eolia an 566 AUC (convertir une date)

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Documentation version 3

Delta

Rappel : Cette page a été rédigée par des joueurs du Territoire de Kiponie. En conséquence, il est possible que certaines informations soit erronées ou non mises à jour. Si vous remarquez une erreur ou un oubli, n'hésitez pas à modifier la partie correspondante.

1. Episode I

Dernière édition : Helia an 78 AUC
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La rue était déserte, mais les roues des chariots du voisinage raclaient si fort le sol que leurs bruits s’entendaient à des kilomètres. L’allée était faiblement éclairée par des torches imbibées d’huile de ricin qui sentaient le moisi, ce qui était sûrement dû au fait qu'elle n'était pas changée souvent. Quand Sigma Pi, petit garçon sans famille s’étant échoué sur Kiponie vers l’an 32auc, jouait au ballon, c’était toujours près du grand Cinabr car cela lui rappelait les bons terrains de jeux de l'ancien monde en la compagnie de Fifille Dulune la jolie bourgeoise, fille d’un ambassadeur bien connu au pays. Surmontant sa nostalgie de son enfance tourmentée, à jouer au ballon avec Triajean, son personnage imaginaire sans le vouloir.
Le ballon fila à travers la rue en percutant quelques passants qui l’ignorait,pressés de partir au travail. S’arrêtant aux pieds d’un jeune colon à l’air méprisant, celui-ci attrapa le ballon en caoutchouc venu d’un lieu oublié et le relança en direction du garçon si violemment que Sigma perdit l’équilibre et tomba dans la boue sous le regard enragé du jeune Drapher.
« Prochaine fois gamin vas au temple tu te sentiras plus utile qu’a courir les rues, de perturber un monde de travailleurs ! ». L’air ahuri et ses vêtements salis par la boue, Junior Pi se releva et s’excusa auprès de l’adulte. "Dans le monde aux terrains d’enfants où j’étais autrefois les adultes ne montraient jamais de signes de violences et de supériorités envers les jeunes" pensa Sigma. Marchant en bordure de chemin, couvert par les cris et les plaintes des commerçants, Sigma se dirigea vers la chaumière d’Azar, charmante femme dévouée à l'aide des nouveaux colons et colons sans domicile fixe (csdf).

Dans le château en bois une chaleureuse ambiance régnait dès l’instant où l’on franchissait le seuil, cependant, cette chaleur ce jour-ci ne réconforta pas Sigma, quelque chose en lui le perturbait de jour en jour, bien qu’il ne put dire de quoi il s’agissait.
Azar n’était pas encore rentrée du travail, comme d’habitude, il fallut à Sigma attendre le 18ème soleil pour voir sa mère adoptive reprendre les fonctions du château.
Sigma pendant ce temps là jouait aux cartes avec Triajean, ou lisait les ballades de tavernes racontant l’histoire de tel ou tel fantassin et ses exploits. Soudain un bruit de portail qui claque, Azar était arrivée.
Le jeune homme arrêtait aussitôt ses activités ou ménages et se ruait vers la cours pour accueillir la maîtresse de maison. Azar était habillée d’une simple tunique en laine de mouton, un pantalon trop court vert feuille et des chaussures en peau d’ours brun, mais tout cet accoutrement n’était rien pour Sigma, même les bijoux autour de son cou ne l’émerveillait pas plus que son sourire qu’elle lui donna en signe de bonjour. « Bonjour Sigma, quelle belle journée aujourd’hui n’est-ce pas ? Qu’as-tu fait de barbare aujourd’hui pour te couvrir de boue ? » Lui demanda t-elle.

Le soir venu, Sigma et Azar autour d’une grande table mangeaient leurs rations en parlant de leur journée. Azar prit la parole après le dessert et lui dit : « demain est un grand jour pour toi Sigma Pi, tu seras confronté à la *grande vie*. Tu recevras une cabane en bois et récupèreras le droit de possession de ta parcelle agricole, ainsi qu'une bourse que je te donnerai contenant 500kipons. Tu seras libre de ton avenir et tu travailleras tous les jours pour survivre.
Sigma voulu protester, mais vit le signe de mains de celle-ci et n’en fit rien. Alors il prit parole et demanda : « maîtresse Azar, pourriez vous me dire qui sont mes véritable parents ? et l’origine de mon nom ? »
Elle lui répéta ce qu’elle lui disait toujours ; « ton nom, toi seul le découvrira… ».
Cette nuit, il dormit mal en pansant au lendemain.

A suivre…