ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Le forum général du Territoire de Kiponie. Venez discuter ici UNIQUEMENT des affaires INTER - CITE ou multi - Cité... (commerce, échange, emploi, parcelle... Entre cités...)
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faresc
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Dame Faresc débarrassa la petite salle inoccupée et y mit quelques fauteuils. Ralluma la cheminée et apporta quelques fûts de cervoise. Elle venait de publier un texte dans son journal, une recette Kipienne. Cela lui rappela que de nombreuses plumes s'étaient tues et qu'il fallait leur rendre honneur. Dame Faresc invita donc tous les Kiponais à fouiller dans leurs vieux journaux et à faire partager les articles de leur choix et d'en discuter, de les faire revivre d'une certaine manière.

Ce lieu était là pour :

- un hommage à une plume du présent ou du passé,
- à partager un article qui vous a marqué,
- à faire écho à un article paru etc...
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le plus RP possible hein ;)
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Re: Alternative Magazine "le supplément"

Message non lu par faresc »

Ah! les amis j'ai redécouvert en parlant quiche une histoire de fromage de notre ami Qwertz!
Quand les fromages font boum!
Contes et légendes
Pluvea an 212



Pyrrit – « Il y a eu une déflagration et tout a pris feu ! ». Le président de l’association des sociétés des regroupements des amis du fromage (ASRAF) en est encore tout chamboulé. La chaufferie d’une cave d’affinage, tout juste terminée, et qui devait être inaugurée le mois pro-chain en présence de l’édile Chuck Bass, a été soufflée par une explosion tôt en ce matin de Pluvea 212. Un ouvrier fromager, spécialiste de la croûte, et deux apprentis fromagers, un petit avec un gros nez et un autre, plus vieux, ont été légèrement blessés. Une chandelle serait à l’origine du drame.

L’ouverture des portes de la raffinerie au vendeurs de lait de chèvre et aux amis du fromage devait avait lieu dans un petit mois, mais le sort en a décidé autrement. L’explosion a provoqué un incendie qui s’est ensuite propagé à la maison attenante appartenant au propriétaire des lieux. On dénombre trois blessés dont un grave (ongle de l’index droit cassé).

« On ne comprend pas ce qui s’est passé ! » balbutie le secrétaire général des contrôleurs du diamètre des trous de fromage. « Il y a eu une explosion et boum, toute la construction s’est envolée. »

Les premiers éléments relevés par l’enquête des détectives assermentés du château édilique pyrritois montre qu’une chandelle mal éteinte est à l’origine de la catastrophe.

« Les gars étaient certainement en train de mettre en route une partie de cartes, comme cela se fait régulièrement lorsqu’il faut attendre que le lait ait fini de bouillir. L’un d’entre eux sera allé satisfaire un besoin naturel, aura oublié la bougie non loin des sacs de farine de blé qui servent à l’enrobage minotier des meules et boum ! » suppose un sergent de l’escouade des enquêteurs assermentés de l’unité des forces spéciales du régiment de détectives du château édilique. « Ca ne pardonne pas ! » rajoute son collègue, expert en caséologie de l’Université de Lazul et envoyé par lougre depuis Gâalen où il était en vacances avec sa femme.

Les festivités prévues pour le mois prochain ont naturellement été re-poussés, bien que l’édile ne soit pas contre une bonne petite raclette au fromage fondu de temps en temps. Avec une petite cervoise, bien sûr.

« L’enquête est loin d’être achevée. » commente un inspecteur de l’office territorial des denrées alimentaires, des licornes et du calfatage des lougres. « Il nous faut encore inventorier les pertes. C’est une tragédie, vraiment. » poursuit un employé du ministère de la statistique et du prix initial.

Une procédure pour négligence a été ouverte. Une cellule psychologique de crise a par ailleurs été créée afin de soutenir moralement les amateurs de fromages qui ne pourront satisfaire leurs goûts pour les prochaines semaines, le marché alimentaire étant désormais déréglé.



par Qwertz
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Re: Alternative Magazine "le supplément"

Message non lu par faresc »

Le fromage et la fromagère font couler l'encre et ce n'est pas d'aujourd'hui, déjà Qwertz en son temps nous livre cet article.
La demande d'une fromagère
Vie des cités
Gaïllâa an 224

Suite à un article paru dernièrement lors de mon séjour à Pyrrit, une sympathique lectrice m’envoie le pigeon suivant :

Monsieur,

C’est avec grand plaisir que j’ai découvert les secrets de la cervoise tels que vous les expliquez dans un article fort intéressant. Etant moi-même propriétaire d’une fromagerie, je me permets de vous demander une petite enquête chimico-gastronomique ayant pour sujet l’influence de la nourriture des chèvres sur la qualité du fromage issu de leur lait. Il me serait en effet utile de savoir avec quelle céréale il est préférable de remplir mes auges afin d’obtenir les tommes les plus crémeuses.

En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à ma requête, je reste, Monsieur, une de vos plus fidèles lectrices.


Chamicalement,
K. Petrol, Gypsis, Pluvea 224


Etant désormais ouvrier charbonneur à Caledonyth, il va d’abord falloir que je me lave les mains avant d’aller interroger les fromagers de la région et goûter leurs productions pour pouvoir les comparer. Il me faudra peut-être aussi faire un voyage jusqu’à Eolis : je sais que c’est là que fut fondée la première chaire universitaire de caséologie, l’une des rares bonnes idées du fourbe qui emporta mon oncle dans l’au-delà, Silex de malheur !

Les légendes racontent que c’est en découvrant une chèvre morte au pied des falaises de Gâalen que l’on constata que son lait, désormais sérieusement fermenté, s’était transformé en une pâte molle à l’odeur forte. Les plus courageux tentèrent sur cette masse caillée et blanchâtre les expériences primaires que sont d’y mettre le feu (ça fond, ça coule et ça pue encore plus), de se le tartiner sur le corps (ça empêche les coups de soleil et les rencontres galantes) et de le mordre (ça n’a pas le goût de son odeur, ce serait même bon).

Forts de ce constat, les colons décidèrent, dans un esprit scientifique remarquable pour leur époque, de reproduire le processus de transformation du lait d’une chèvre en cette matière qu’ils baptisèrent «gomme lactique partiellement digérée», mais qui est plus connue sous son appellation commerciale de fromage de chèvre. Ils prirent donc une chèvre et, pauvre bestiole, la poussèrent du haut de la falaise pour qu’elle soit bien exposée, les pis éclatés, en plein soleil. Mauvaise option : la chèvre tomba sur ses cornes, qui se rompirent sous le choc, ne produisant que quelques éclats dont on se servit ensuite pour se curer les ongles. Et puis, la technique barbare du lancer de chèvre fut vite interrompue par des protestations de gens en colère, prétendant en un slogan percutant que la chèvre était un être humain comme les autres et qu’elle n’avait pas à être traitée comme un vulgaire corps chutant.

On passa donc à une phase plus douce pour nos amis caprins, à savoir l’élevage sur terrain herbeux avec des céréales pour nourriture. Le lait fut extrait des mamelles par diverses techniques (du coup de couteau sanguinolent à une pression des doigts sur les trayons) afin de laisser la vie sauve à l’animal. Il semblerait toutefois, selon les lois que Dame Nature impose au bétail, que ceux-ci n’aient pas la résistance suffisante pour être traits deux fois, et les cadavres de chèvres commencèrent à s’accumuler.

Bref, l’essentiel était d’avoir du lait ! Puisque chaque propriétaire nourrissait ces bêtes de la même manière, à savoir en jetant dans l’auge de tout et du n’importe quoi, il n’y avait pas une grande variétés de goûts dans les fromages. Il fallait donc expérimenter.

Des scientifiques, caséologues confirmés, maîtres fromagers et spécialistes du thème, ont donc conçu des fromages uniques, provenant d’un seul type de nourriture mis à disposition des animaux. Voici leurs principales conclusions :

Les fromages dont le lait est issu d’un animal qui n’a mangé qu’un seul type d’aliment est plutôt fade et granuleux en bouche. Toutefois, la pomme donne un petit goût sucré, l’avoine renforce l’amertume et le blé ajoute une pointe de douceur. L’art du fromager est donc d’abord un bon choix lors de l’achat du lait. Une complicité entre le fromager et l’éleveur est importante, l’idéal étant que les deux activités soient faites par la même personne, contrôlant ainsi toute la chaîne.

La matière dans laquelle le lait est mis à cailler a également son importance. Un tonneau en bois donnera des notes plus forestières au fromage, qui sera alors le bienvenu sur la table d’un bourgeois. Une cuve en fer produit des fromages lisses et ronds en bouche, idéaux pour des banquets, des mariages. Finalement, un chaudron en or permettra d’obtenir un fromage quelconque, donc pas la peine de se délester de plus de 1000 kipons pour une telle casserole !



par Qwertz
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Re: Alternative Magazine "le supplément"

Message non lu par faresc »

Je vous invite à faire le tour du Territoire, non pas en lougre, mais avec les plumes du passé. Je vais donc commencer par le Nord. Les textes auront souvent été écrits par des Kiponais qui ont quitté le Territoire depuis bien longtemps.

N'oubliez pas que vous pouvez vous exprimer à tout moment et je vous invite à le faire, proposer d'autres articles etc ... ;)

Donc commençons par Aârgoni
La cité naissante d'Aargoni
Le lougre fendait la brûme épaisse qui recouvrait le Cinabr tous les matins dans un feulement sourd et doux.

Personne n'était jamais allé aussi loin. Personne.


Je ne saurais dire pourquoi, ce jour, j'avais décidé d'armer mon seul et unique navire. J'avais décidé de le risquer ainsi, en plus de mon insignifiante vie. Insignifiante par rapport à ces espaces vierges qui s'étendaient derrière ce rideau impénétrable. Impénétrable et blanc.

Des bruits au loin.

En effet, quoi de plus risquer que de remonter un cours d'eau inconnu, jamais cartographié, jamais emprunté par l'homme alors qu'une brume intense empêche tout repère dans l'espace et même dans le temps.

Quoi de plus merveilleux aussi.

.... Un bruit ? pensais-je soudain ? Cela ne m'avais pas choquée au premier abord, habituée à la vie Koryndoise et ses tracas et fracas journalier. Mais un bruit... ici ?


Ce n'est qu'au détour d'un bras du Cinabr et au détour d'un bruit effrayant déchirant la coque de mon Lougre, s'échouant lamentablement sur les rives du Cinabr .... qu'un rayon de soleil perçant cette opacité blanche me permis de voir cette cité flamboyante.

Le marché, le port, le château édilique, le bureau des terres et du trésor, la caserne des gardes étaient la, devant moi. Vide.

Ne serait-ce l'aspect neuf, les senteurs de bois fraichement découpé, l'odeur de la pierre taillée.... j'aurais cru à un rêve, à une cité fantôme, depuis longtemps oubliée et disparue.

Mais je ne rêvais pas. Pour m'en convaincre, je n'avais qu'a entendre crier de panique mon équipage.
Je n'avais qu'à me précipiter à terre, voir les arpenteurs et les géologues à l'oeuvre, découvrant de nouvelles ressources, traçant de nouvelles terres.


Je n'avais qu'à le faire. Et je le fis.

Ce jour étrange, je pris possession d'un champ, et je devins la première Aârgonienne.

Pandore d'Aargoni.

Florea an 59 par _Pandore_
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

Passons maintenant par EOLIS, le lancé d'andouillettes dans les courses brouettes vient-il de cette recette. Pipistrelle nous en offre la recette.
L'andouillette d'Eolis

L’andouillette à la mode d’Eolis

Nombreux sont ceux qui brûlent de connaître la vraie recette de l’andouillette d’Eolis. Bien qu’il s’agisse d’une recette que je tiens de ma grand-mère, j’ai décidé de l’offrir aux lecteurs du Kipien.

Commencez par éviscérer un jeune agneau qui tète encore sa mère (les chairs sont beaucoup plus tendres). Prenez garde à ne pas trancher dans les intestins (on a besoin de toute leur longueur pour fabriquer l’andouillette). Videz les boyaux dans une bassine d’eau salée et faites-les sécher 24 heures au soleil.
Ensuite découpez délicatement la cervelle, le foie, l’estomac et la langue.

Faites macérer toute cette triperie dans un tonneau de lait de jument aromatisé de pisse de licorne (une cuillerée… pas plus !).
Dans une poêle graissée au saindoux de mouton, faites suer quelques champignons des bois cueillis au hasard d’une promenade champêtre (les rouges à pois blancs sont les plus jolis).
Dans cette même poêle ajoutez une demi-livre de compote que vous caraméliserez avec le sang de l’agneau que vous aviez pris la peine de conserver (mélangé avec du vinaigre de cervoise pour l’empêcher de coaguler).
Sortez la triperie de la marinade. Coupez cervelle, foie et langue en petits morceaux que vous envelopperez dans la poche de l’estomac.

Faites ensuite chauffer une casserole sur un bon feu. Jetez-y quelques légumes de saison arrosés de jus de médiplante (on ignore souvent que la médiplante broyée donne un sirop délicatement parfumé qui évoque à la fois l’ail écrasé, le fromage fondu et l’huile de morue). Si nécessaire mouillez avec un peu de bouillon de chanvre.
Quand il se dégage une forte vapeur particulièrement puissante, vous accrochez l’estomac farci au-dessus de la casserole en prenant soin de ne pas le tremper dans le jus de cuisson. C’est à la vapeur (pendant six heures environ) que les morceaux de tripes enveloppés dans la poche stomacale cuisent délicatement, conservant de la sorte toutes leurs vertus gastronomiques.
Vous ajouterez régulièrement du bouillon afin de ne pas brûler le contenu de la casserole.

Quand l’estomac aura pris une teinte grisâtre, signe d’une cuisson réussie, vous retirerez la casserole du feu et vous y jetez les champignons et la compote caramélisée. A l’aide d’un pilon, vous broyez le tout jusqu’à obtention d’une onctueuse mixture brunâtre. Laissez bien refroidir avant de vider ensuite le contenu de la poche stomacale dans la casserole. Mélangez bien les morceaux de cervelle, de foie et de langue à la mixture qui va faire effet de liant.
Ensuite vous farcissez les boyaux séchés et vous obtenez une superbe andouillette qui demande encore à être rôtie à la poêle.

Reprenez la poêle qui a servi à cuire les champignons, ajouter une bonne rasade d’huile de morue et faites revenir l'andouillette en veillant à une cuisson bien régulière.
Coupez en petites tranches que vous servirez avec une sauce aigre-douce obtenue avec du yaourt de lait de jument et de graines de seigle.

Si cette recette vous semble un peu trop compliquée à réaliser à la maison, n’hésitez pas à faire un détour par « La crème d’andouille », célèbre auberge d’Eolis, où vous pourrez la déguster avec un verre de cervoise glacée.

Helia an 35 par Pipistrelle

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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

C'est sur le marché de KORYNDON que je vous emmène aujourd'hui. Conversation de marché d'hier ou d’aujourd’hui ? On y parle également d'un temple, il faudra creuser de ce côté....
Utopie ou réalisme ?
Fraîchement échoué en Kiponie, je me suis installé à Koryndon. Koryndon, c’est bien sûr son grand temple, son château édilique (idyllique ?), le Cinabr' majestueux et surtout (mais c’est très personnel) son marché.

J’ai vite pris mes habitudes dans la cité et je ne me lasse pas d’arpenter de long en large notre marché, et de me plonger dans cette vie fourmillante où toute une population se retrouve, achète, vend, discute pour le plaisir de passer le temps ou parfois, mais plus rarement, pour partager les mille et une opinions qui font de la foule autre chose qu’une masse aveugle et inconsciente d’elle-même.

Mon oreille se tend; discret, je m’approche d’un vendeur de chanvre qui s’adresse à un homme à la tenue soignée. Ils sont en plein débat, tendus comme si leur vie en dépendait…

-Je te le vends ce chanvre, pas trop le choix, mais je sais que tu étais là hier et que tu en as acheté plus de cent sacs à mes collègues. Tu spécules et tu te moques de moi, de mon travail et pire que tout, des principes les plus sacrés de notre société ! Bah… Tu me dégoûtes toi et tes semblables.

-Hé ! Tout doux l’ami ! Je ne fais rien de mal. Tu veux vendre, je veux acheter. Où est le problème ? Toi et moi nous sommes les mêmes. Aujourd’hui paysans, demain bourgeois et qui sait ? Pourquoi pas un jour des Dieux ! Ainsi va la vie en Kiponie, on joue le jeu tous les deux, chacun à notre façon.

-Ne me compare pas à toi ! Tu ne sais rien de ce que j’attends de cette vie… Je travaille, oui, mais pour gagner ma pitance. Je n’ai pas vraiment le choix, c’est ça ou la soupe populaire. Mais toi… toi tu agis comme si le seul but respectable était de s’élever dans la hiérarchie sociale. Le plus triste c’est que nous sommes tous les deux des paysans, et pourtant tu ne vois pas que ce pays c’est notre chance, une chance pour construire une société idéale, échapper à cette logique absurde de concurrence et d’enrichissement qui n’a d’autre but qu’elle-même.

-Et pourquoi pas une révolution ! Ou alors on se fait tous de gros bisous et on partage le magot dans la société à parts égales. Soyons sérieux, je ne dis pas que la Kiponie est parfaite mais ce n’est pas si mal et puis… gagner de l’argent ça contribue au bonheur et ça évite de s’ennuyer, non ? D’ailleurs, à ce propos, ce n’est pas que je m’ennuie mais j’ai des affaires plus sérieuses qui m’attendent. A bientôt l’ami et encore merci pour le chanvre !

L’homme s’éloigne, le vendeur s’affaire silencieusement, feignant l’indifférence mais avec une colère difficilement contenue. Moi, j’étais gêné et même révolté d’avoir vu ce réalisme cinglant jeté à la figure d’un idéaliste sincère avec cette fausse évidence qui cherche à nous convaincre que ce qui est doit être, le reste n’étant que perte de temps.

Je ne sais pas encore grand-chose de la Kiponie. Mes espoirs sont modestes et je jette un regard naïf sur ce qui s’y passe. J’ai néanmoins l’impression que ce modeste vendeur nous questionne tous. Il nous demande : « Kiponien, que voulez-vous pour votre vie ? ». Le choix est simple et sans compromis, soit une Kiponie humaine, trop humaine ou bien une utopie à la hauteur de nos rêves.

J’ai bien envie de rêver, et vous ????



Helia an 79 par _joseph6666_
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par Tika »

C'est agréable de découvrir ou de relire de si beaux textes :)
On ne prend pas assez de temps pour le faire
La vie est comme un livre. Ne saute aucun chapitre et continue de tourner les pages.
Tôt ou tard, tu comprendras pourquoi chaque chapitre était nécessaire.
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

Ah ! Tika ! Justement un petit texte pour la cité de GYPSIS, il y a bien longtemps la cité était déjà en grand changement.
Retour à Gypsis
Ah, quel bonheur de humer l'air gypsien. Me voici, Kaolyn ex Kaolin, de retour dans la cité qui m'a accueilli il y a de cela quelques décennies. Je revois encore ma première journée à Gypsis. Deux pêcheurs m'avaient récupéré sur leur barque, et m'avaient conduit jusqu'à Gypsis. Je ne connaissais rien de cette cité, encore moins de la Kiponie, cette mystérieuse Semi-République.

Gypsis était une jeune cité en plein bouillonnement, les colons affluaient de Pyrrit et Kipie. Tout était à faire. C'est donc dans cette effervescence que je fus accueilli par Monsieur le édile Effray, et rapidement on me donna un passeport kiponais.

Je m'installais donc à Gypsis, et très vite je m'y plus, parmi les bûcherons, les menuisiers, et les quelques tailleurs de pierres qui savaient que fortune serait facile avec la vente de leurs pierres taillées, tellement la demande était forte à Gypsis en ce temps là. C'est à Gypsis que je fis fortune une première fois, c'est de Gypsis que je partis découvrir la Kiponie.

Que de souvenirs rien qu'en énonçant le nom de Gypsis, la belle, la verdoyante cité du nord!

Le temps a passé, mais ces souvenirs sont toujours en moi. La fête des 25 ans de Gypsis a réveillé en moi ce désir de revenir dans ma chère cité. Ainsi, ayant gagné au kipobingo de Shtephen un bel outil offert par Bibitricotin, je décidais de rejoindre Gypsis. Après 4 mois kiponais de voyage, je prends mon temps, j'arrivais à Gypsis un petit matin de fructidor an 36. Première chose à faire, boire un kipocafé à la taverne et retrousser mes manches pour reconstruire ma demeure, enfin pour le moment ma cabane.

La cité a bien changé, j'ai du mal à m'y retrouver, mais heureusement, Jeje505, Bibitricotin et Shtephen sont là pour me guider. Un comité des fêtes s'est constitué, ainsi qu'une équipe edilique. Cette cité semble vivre, même si à mon grand regret le journal, dont je fus rédacteur, reçoit peu d'articles. Bibitricotin fait tout ce qu'elle peut, elle ne démérite pas, mais peu d'écrivains, journalistes, apportent un article. Je me souviens que le Gypsien avait, il y a peu, la fibre rédactionnelle, l'amour de la plume d'oie.

Les tailleries de pierres ne font plus le plein. Seul le bois attire encore les gysiennes et gypsiens. Les forêts sont toujours aussi belles, et les jeunes pousses prennent la place de leurs ancêtres. Le Cinabr coule toujours aussi calmement permettant aux barques la pêche, et aux lougres de remonter leurs marchandises vers les nouvelles cités de Koryndon et d'Eolis.

Gypsis, ma chère amie, je suis heureux d'être de retour dans tes murs. Ce soir, je fêterai mon retour.

Kaolyn
Vendemiaire an 37"

Frodea an 36 par _Kaolyn_

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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

La plus jeune des cités du Nord Caledonyth. Comment puis-je faire autrement que de proposer à la lecteur un texte de celle qui représenta si bien la cité: Laufa
Naufragé, c'est perdu que tu débarqueras,
Du ched, des colons accueilli tu seras,
Ici, Kiponais et Caledonyen, tu deviendras.

Résident, généreux, tu es et tu resteras,
Dans nos ateliers, champs et près, tu travailleras,
De ton labeur, la cité s'épanouira.

Citoyen, le droit de vote tu auras,
Dans notre assemblée, tu t'exprimeras,
De ta participation, la cité dépendra.

Chasseur, c'est l'abondance qui t'appellera,
Veaux, juments et marcassins, tu attraperas,
Et, si chanceux tu es, licornes tu apercevras.

Touriste, le désert de Kiponie, tu traverseras,
Notre cité, de ses constructions, te ravira,
Et tous les jours, notre soleil te réchauffera.

Commerçant, en charrette tu passeras,
Des marchandises tu échangeras,
De nos kipons, ta bourse grossira.

Voyageur, c'est à cheval que tu viendras,
Pour sa générosité, tu resteras,
Et c'est le cœur lourd que tu repartiras.

Ô ! Caledonyth, la Kiponie tu ravis.

Messia an 167 - par Laufa
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

Aujourd'hui, afin de mettre l'accent sur le concours des Mille Feuilles, voici ce que l'un des concurrents avait livré pour répondre au défi n°1, à titre d'exemple :)

A l'époque il n'y avait pas de contrainte de conjugaison.
L'art de cultiver son champ
Texte participant au Concours du Mille-Feuilles Défi n°1


Blackeye ronflait paisiblement dans son lit en rêvassant de Kiponaises plus belles les unes que les autres. Il avait enfin amassé assez de kipons pour se payer une belle cabane à Koryndon et s'acheter par la même occasion un champ magnifique. Le jeune Kiponais poussa 1 petit soupir et se réveilla gentiment. C'était vraiment une belle journée, les rayons de soleil filtraient sa fenêtre... Les rayons de soleil !?!!

Oh satané fumier de licorne ! Il avait dû supplier un de ses amis la veille pendant 2 heures pour obtenir son aide aux champs. Et maintenant, Blackeye était littéralement à la bourre ! Le jeune homme s'habilla en quadruple vitesse et s'en alla en direction de son champ en suppliant l'IS qu'il ne soit déjà parti.

Il arriva enfin au milieu de son champ et là surprise ! Il n'y avait personne ! Et voilà ! Il était arrivé trop tard ! Quel béta quand même ce Blackeye ! Il était complètement essoufflé... Il fallait qu'il se calme. C'est ça, calme... Il put de nouveau respirer normalement après ce marathon titanesque. Il commença à réfléchir en se disant que c'était fort dommage d'avoir couru 3 plombes pour rien lorsque quelque chose lui toucha l'épaule à 4 reprises.

Lorsqu'il vit ce qui lui avait touché l'épaule, il faillit s'évanouir en moins de 5 secondes ! C'était une sorte de monstre avec une tête hideuse ! Mais minute... Il se rappela soudain que son ami avait toujours eu une tête affreuse. Mais oui, c'était bien son ami Aslan ! Il se dit qu'il était vraiment bête d'avoir paniqué comme cela, il aurait pu finir interné pendant 6 kipo-ans à l'asile.

- Hé bien mon cher Blackeye, tu en tires une de ces têtes ! Ca va pas ?

- Écoute, moi ma tête je la tire parce que je suis choqué de voir la tienne ! Moi, ce n'est pas naturel ! On ne me confond pas avec une créature combinant les 7 péchés capitaux !

- Ce n'est vraiment pas gentil de ta part. Bon, je m'en vais si c'est comme ça !

- Noooooooooon ! Je m'excuse, ô belle créature divine descendue des cieux, pardonne-moi ma maladresse. Voilà, je me prosterne 8 fois devant toi, mais par pitié apprends-moi à labourer un champ !

- Bon, bon c'est d'accord ! Tu prends ta pelle comme ça et tu creuses en direction du ChEd sur une longueur de 9 mètres et ensuite tu remplis la fosse avec environ 10 kg de fumier de licorne.

Blackeye commença alors cette tâche très facile selon lui. Après 11 coups de pelle, il s'effondra, complètement essoufflé, proche du seuil de la mort. C'était un effort sur-kiponais qu'il venait d'accomplir. Ca lui rappelait la fois où il était allé voler une pompe à bras chez le forgeron pour ensuite aller la revendre au marché au PI. Il avait été vraiment fier de lui en vantant les mérites de sa pompe à bras. Manque de bol, le forgeron passait par là et il reconnut sa création. Blackeye avait alors piqué un 12 km jusqu'à Eolis pour se mettre en sécurité.

Malheureusement, il avait dû traverser le fleuve et il avait failli se noyer, mais un brave pêcheur était passé par là et l'avait repêché ! Manque de bol total, ce pêcheur était le frère du forgeron et Blackeye avait été emmené de force sur la place publique où l'on voulait le pendre à un arbre.

Mais Blackeye avait adopté la technique du marcassin battu et 12 jeunes Kiponais avaient décidé de le soutenir ! Il avait par la suite réussi à s'enfuir et à rentrer chez lui. Ah quels beaux souvenirs...

- BLACKEYE !!!!

Le jeune homme sursauta ! Il se retrouva nez à nez avec une face immonde, celle d'Aslan !

- Ca fait une heure que je t'appelle ! Un vrai paysan ne se repose jamais avant d'avoir accompli sa tâche ! Allez, debout !

Cette fois, c'en était trop pour Blackeye. Il se leva d'un bond et vociféra :

- Tu sais ce qu'il te dit le paysan ? Hé ho, j'en ai vraiment marre de me casser les reins à rendre ce champ cultivable ! Tu peux garder tes histoires pour toi, parce que moi je m'en vais. Je suis un écrivain, pas un esclave !

Après avoir épuisé tout le souffle dont il disposait, il s'en alla tranquillement. Il savait qu'il avait raison, il s'était naufragé pour devenir un écrivain célèbre, pas pour taper dans de la terre. Rentrant chez lui, il sortit sa plume et commença à écrire le titre de son futur article : L'art de cultiver son champ...

Gaïllâa an 109 par Blackeye
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

Voici un article répondant au d défi N° 5 :Intégrer séparément les chiffres de 1 à 12 dans l'ordre. (bien qu'ici on avait accepté les "ième" ce qui ne répondait pas tout à fait au indication :hehe:
Quand le destin vous colle à la peau
Texte participant au Concours du Mille-Feuilles


Il était Une fois, une jeune Kiponaise désireuse de vivre librement. Descendante d'une riche famille elle grandît dans deux Palais en marbres, le premier à Piethra et le second à Gypsis qui était le lieu de vacances favori de son riche paternel.
A trois reprises elle avait essayé de fuguer de chez elle, enfin... De chez ses parents.
Le matin elle collait son petit nez contre la vitre froide de sa fenêtre et regardait passer les pauvres gens du peuple. Elle restait plantée là jusqu'à ce que les quatre carreaux soient occultés par la buée de sa respiration.
Elle voyait venir des naufragés qui sans volonté, auraient tout abandonné, se laissant glisser peu à peu vers le désespoir. Ils avaient tout perdu mais étaient prêts à recommencer mais surtout à en découdre pour de bon avec leur vie tumultueuse !
Tandis qu'elle, tout lui était offert et sans effort, elle accédait au confort suprême au milieu de ses cinq autres sœurs toutes plus capricieuses les unes que les autres.

Byanca méprisait sa famille mais ils n'y étaient pour rien finalement, c'était à elle de s'activer pour prendre en main son destin ! Elle attendît la sixième lune de l'année 100 pour partir pour de bon de cet immense palais qui lui paraissait déjà étranger.
Bien qu'elle entreprît son voyage en milieu d'année, elle fût saisie par le froid piethrois et décida de rejoindre Koryndon. Là bas, elle apprit à vivre, à grandir. Sept années s'étaient écoulées et la petite fille s'était transformée en jeune femme. Elle était sur le point d'acquérir son huitième diplôme et songeait déjà à ce qu'elle choisirait comme travail pour obtenir son neuvième.
Elle savait forger, s'occuper d'une boulangerie, recoudre des vêtements, tisser des filets, préparer les meilleurs compotes, elle pêchait avec une superbe technique, personne ne l'égalait lorsqu'il fallait tailler des pierres et le bois n'avait plus de secrets pour elle.
L'invasion barbare avait obligé sa famille à quitter Piethra quelques années plus tôt et elle s'était retrouvée toute souriante et toute sale nez à nez avec son père qui était ce que les gens appellent un Dieu Vivant. Elle ne voyait pas même un dixième de portion ne serai-ce que d'humanité en lui. Sa plus jeune sœur de onze ans lui faisait pitié, elle s'imaginait à cet âge là, elle était déjà autonome et fière d'être une fille débrouillarde. Ses autres sœurs plus âgées, n'en parlons pas...
Sa famille était ruinée, les barbares avaient brûlé tous les ateliers et les champs du père ; ils avaient dû revendre le palais de Gypsis pour rembourser ses dettes et avoir assez de liquidités pour transporter la famille en lougre, bateau qui fût arrêté et lui aussi pillé par ces mêmes terreurs.
Byanca les hébergeât dans sa chaumière, excepté son père. Elle regardait toutes ces pauvres filles qui ne savaient rien faire de leurs mains bien soignés.
C'était décidé, la vie les avaient placé sous sa tutelle, elle leur apprendrait à vivre comme tout le monde et à mériter leur pain quotidien.

Finalement la famille se redressât, Byanca devînt très riche, se maria avec un homme plus riche qu'elle puis se retrouva au point de départ : dépitée, ennuyée avec un mari et douze enfants sur les bras.
Est ce que la petite fille aventurière reprendra le dessus et s'enfuira une seconde fois d'un destin qui semble lui coller à la peau ?

Prairial an 109 par Djouliano
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par Pendragon' »

faresc a écrit : (bien qu'ici on avait accepté les "ième" ce qui ne répondait pas tout à fait au indication :hehe:
Mouai.., et après moi on me retoque mon article au 1er jet pour non respect de la consigne.. :mrgreen:
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

je dois être un peu plus sévère que ne l'était Stehphen :hehe:
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Re: ALTERNATIVE MAGAZINE "le supplément"

Message non lu par faresc »

Un texte de circonstance retrouvé dans mes propres archives.... le vent de folie souffle à nouveau !
Comme un vent de folie

Pluvea an 191

Ce phénomène revient cycliquement. Il se manifeste par une envie compulsive de dire à chacun des Kiponais que l'on croise : "bonnes fêtes l'ami"! Or, le vent souffle en ce début d'année 191 et il est curieux d'entendre "bonnes fêtes de fin d'année"!

On a même surpris certains d'entre vous qui décoraient les arbres des forêts du Territoire! Confectionnant des guirlandes, des boules ou autres bizarreries...

Les historiens parlent d'un vent de folie qui soufflerait tous les trente ans sur le Territoire. En conséquence de quoi, la cervoise tournerait en petit lait, le lait de chèvre donnerait des fromages au parfum entêtant et la belle viande séchée conduirait à chanter, danser, et embrasser son voisin. En quelques mots : faire la fête!

Il y aurait deux vagues de fêtes l'une au début de ce phénomène étrange et l'autre à la fin de celui-ci. Il faut savoir que ces symptômes sont constatés durant environ une année. Ensuite tout redevient normal.

Les astrologues n'ont pas grand chose à apporter sur cette manifestation puisque d'astrologie il n'est guère question sur le Territoire.

Les sorciers et sorcières, ovates de toutes sortes sont trop occupés à fabriquer les potions et ne sont en rien responsables de cet état. Qu'on se le dise!

Les apothicaires et leur potion guérisseuse ne le sont pas plus. Pour une fois le lichen n'y est pour rien!

Même l'IS en personne ne peut l'empêcher de se manifester!

Les pigeons redoublent d'activité. Ils volent à tire d'ailes dans le ciel kiponais manquant de se percuter parfois, en un ballet incessant au-dessus de nos têtes. C'est une grande période d'activité pour eux et ils la redoutent plus que tout.

Quoi qu'il en soit, il n'y a rien de plus agréable que de recevoir des pigeons d'un peu partout en Kiponie, qui vous offrent de bons vœux.

Si ce vent de folie souffle encore dans trente ans sur notre beau Territoire, il faut espérer que dans notre pigeonnier nous retrouverons tous nos amis et qu'aucun n'aura disparu. C'est un vœu qui sera difficile à réaliser, mais il suffit parfois de croire pour être encore parmi nous.

Vent de folie ou vent de liesse, laissons-nous porter par cette légère euphorie climatique et profitons de ces instants précieux.

Ils ne reviennent que tous les trente ans après tout!


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