Marcus Vitellius, ambitieux rêveur
Publié : jeu. 28 avr. 2016 21:16
Lettre de Marcus Vitellius à ses proches, la veille de son départ d'Oronavie :
"Chère soeur, cher père, chère tante et chers neuveux,
Je ne vous oublierai jamais. Mais le désir de la Kiponie est plus fort que les maigres attaches qui me retiennent ici. Je ne sais pas pour vous, mais les lettres de l'arrière grand-oncle ont toujours été le socle de mes rêves. La cité de Lapiaz qu'il nous décrivez avec tant d'amour, ses vertes esplanades, son ciel bleu et sa joie de vivre. Pas une lettre ne mentionnant la beauté du territoire de Kiponie, pas une ligne d'ombre dans le récit de sa belle vie, de sa réussite. Ses ateliers tournant à plein régime, ses champs gorgés par le soleil, sa demeure de marbre ont été la lumière de ma terne existance. La démocratie qu'il nous décrivait avec tant de verve, ses échecs politiques mais aussi ses réussites, ses rares articles dont il nous envoyait une copie, tout cela a nourrit ma jeunesse.
Si je n'ai pourtant plus l'âge de partir en voyage, j'irai quand même en Kiponie. J'y connaîtrai cent fois sa gloire, j'y possèderai plus d'or que toutes les mines n'en pourraient contenir, et si un jour je reviens, ce sera pour vous emmener.
Votre tendre parent,
Marcus Vitellius
L'empressement m'a fait oublier cette lettre dans ma veste, songea Marcus Vitellius en sentant le papier dans sa tunique, assis au bord de la place publique.
"Et bien, sachez, mes nouveaux amis, mes nouveaux collègues, mes nouveaux patrons, que je ne suis pas arrivé par hasard à Lapiaz. J'y suis venu la tête emplie de rêves." lança-t-il à la volée.
"Et si les noms qui bercé mon enfance ne sont plus nombreux encore en vie, je suis heureux de pouvoir vivre et sourire sur cette terre. Des Kiponais bienveillants m'ont ouvert leur porte, de riches entrepreneurs m'offrent des emplois quotidiennement, et je croise de nombreux buveurs à la taverne. C'est donc le coeur joyeux que j'entame une nouvelle vie, et c'est humblement que je vous fais part de ces sentiments que tant d'entre vous ont connu avant moi."
"Chère soeur, cher père, chère tante et chers neuveux,
Je ne vous oublierai jamais. Mais le désir de la Kiponie est plus fort que les maigres attaches qui me retiennent ici. Je ne sais pas pour vous, mais les lettres de l'arrière grand-oncle ont toujours été le socle de mes rêves. La cité de Lapiaz qu'il nous décrivez avec tant d'amour, ses vertes esplanades, son ciel bleu et sa joie de vivre. Pas une lettre ne mentionnant la beauté du territoire de Kiponie, pas une ligne d'ombre dans le récit de sa belle vie, de sa réussite. Ses ateliers tournant à plein régime, ses champs gorgés par le soleil, sa demeure de marbre ont été la lumière de ma terne existance. La démocratie qu'il nous décrivait avec tant de verve, ses échecs politiques mais aussi ses réussites, ses rares articles dont il nous envoyait une copie, tout cela a nourrit ma jeunesse.
Si je n'ai pourtant plus l'âge de partir en voyage, j'irai quand même en Kiponie. J'y connaîtrai cent fois sa gloire, j'y possèderai plus d'or que toutes les mines n'en pourraient contenir, et si un jour je reviens, ce sera pour vous emmener.
Votre tendre parent,
Marcus Vitellius
L'empressement m'a fait oublier cette lettre dans ma veste, songea Marcus Vitellius en sentant le papier dans sa tunique, assis au bord de la place publique.
"Et bien, sachez, mes nouveaux amis, mes nouveaux collègues, mes nouveaux patrons, que je ne suis pas arrivé par hasard à Lapiaz. J'y suis venu la tête emplie de rêves." lança-t-il à la volée.
"Et si les noms qui bercé mon enfance ne sont plus nombreux encore en vie, je suis heureux de pouvoir vivre et sourire sur cette terre. Des Kiponais bienveillants m'ont ouvert leur porte, de riches entrepreneurs m'offrent des emplois quotidiennement, et je croise de nombreux buveurs à la taverne. C'est donc le coeur joyeux que j'entame une nouvelle vie, et c'est humblement que je vous fais part de ces sentiments que tant d'entre vous ont connu avant moi."