[RP]Une arrivée sur le territoire.

Édiles, marchands, juges ou simples paysans, venez vous présenter à vos co-naufragés kiponais.
Leonel Valisar
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[RP]Une arrivée sur le territoire.

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Le bois craqué, les vagues devenaient de plus en plus haute. Des éclairs traversés le ciel nocturne, ils nous permettaient de voir comme en plein jour. Une vague bien plus grande que les autres s’approchait rapidement sur notre modeste embarcation avant de la frapper brutalement, je me vois encore perdre l’équilibre et être projeté comme un vulgaire pantin à l’arrière du bateau. Je me relevé avec peine encore groggy par le choc. Mes mains tremblaient, pourtant je n’avais pas froid. La peur, la peur se réveillé en chacun de nous. Je regardais autour de moi, et je pouvais lire cette expression si particulière de l’épouvante dans le regard des marins. Je m’accroché désespérément à une rambarde, me demandant combien de temps encore elle allait pouvoir me préservé d’une noyade.
Des cris, des hurlements, la peur et surtout le craquement du bateau se faisait de plus en plus fort. Quelle folie nous avez pris ce jour-là, de vouloir partir pour de nouvelles terres. Notre imprudence allait nous faire payer un lourd tribu.
Accroché à un filet, je regardé mon fidèle ami, Regor, pétrifié par la peur. Une nouvelle vague arriva sur nous, elle passa par-dessus le pont et emporta le mât principal du bateau. Je vis le filet ou se tenait mon ami partir par-dessus bord. Il me lança un regard, son bras fut emporté et lui avec dans cet océan. Malgré mon cris, mes appelé à l’aide personne ne vînt pour lui donner une chance de survivre, de rester sur le bateau. Impuissant devant les forces destructrices de la nature, mon ami venait de me quitter à cause de mon imprudence et de ma folie.
Le bateau craqua une nouvelle fois. Je vis les lames du pont se soulever, mon regard se tourna vers le filet qui n’était plus là. Le bateau venait de se briser. Je pleurais la disparition de mon ami, mais j’étais heureux. J’allais le retrouver, là-bas de l’autre côté. Le bateau s’enfonçait rapidement dans l’océan, une nouvelle vague vint, et il chavira. Ma tête heurta quelque chose et c’est là que j’ai perdu connaissance.

Les vagues léchaient mes jambes, un rayon de soleil filtré à travers les nuages. La tempête était finie. Je levé la tête, mais une douleur me prit, je portais la main sur mon front, je perdais du sang. Je restais là, sans bouger, incapable de faire le moindre mouvement. Mes vêtements étaient en lambeaux. Que m’était-il arrivé ? Je n’en avais pas la moindre idée. Une engouasse me prit, qui suis-je ? Je n’avais plus le moindre souvenir de ma vie passée. Mon nom, mes origines, rien. Rien, je ne me souvenais de rien. Tant bien que mal, je me relève, une douleur lancinante dans la cuisse. Je me suis trainé dans la forêt. Abrité, caché, j’ai perdu connaissance.
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