Leahmarte
Publié : sam. 11 juin 2011 09:03
Il est temps amis Kiponais de vous parler de moi et ce n'est pas ce que je goûte le plus...Mais enfin, foin des pudeurs mal placés, allons y:
Leah a fui sa terre natale, le vieux pays de ses jeunes années l'a rejeté et condamné à mort. Les seigneurs de guerre qui ont pris le pouvoir ne lui laissait aucune chance.Je fais toujours d'affreux cauchemars: Je les voit, barbares sans pitié, bruler les bibliothèques, emprisonner les lettrés, nos savants. Les flammes de l'autodafé brulent encore alors que je vous parle.
Par je ne sais quel miracle, je réussis à gagner les côtes: Je trouve, amarré un canot, je ne sais pas nager, je me retourne: Ils sont déjà sur la grève, armés, furieux bien décidés à m'attraper. La mer est déchainée, les vagues sont les portes de l'enfer: Je hurle en poussant le canot vers un autre destin.
Des jours sous un soleil sans pitié, ballotée au fond de mon esquif, sur une mer étale, je plonge dans le coma.
J' entend des voix, je suis sauvée. Ma barque m'a jetée en Kiponie, à Lapiaz m'ont dit les pêcheurs qui m'ont pris a l'océan. Je fais mon trou à Lapiaz, c'est un coin tranquille, il y fait bon vivre. Je ne suis plus toute jeune et cette terre l'est. Je recommence à écrire comme avant.
Voilà, sinon, je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds, je suis pacifique sauf si on me cherche et on me trouve...Les mots sont mes armes...
Leah a fui sa terre natale, le vieux pays de ses jeunes années l'a rejeté et condamné à mort. Les seigneurs de guerre qui ont pris le pouvoir ne lui laissait aucune chance.Je fais toujours d'affreux cauchemars: Je les voit, barbares sans pitié, bruler les bibliothèques, emprisonner les lettrés, nos savants. Les flammes de l'autodafé brulent encore alors que je vous parle.
Par je ne sais quel miracle, je réussis à gagner les côtes: Je trouve, amarré un canot, je ne sais pas nager, je me retourne: Ils sont déjà sur la grève, armés, furieux bien décidés à m'attraper. La mer est déchainée, les vagues sont les portes de l'enfer: Je hurle en poussant le canot vers un autre destin.
Des jours sous un soleil sans pitié, ballotée au fond de mon esquif, sur une mer étale, je plonge dans le coma.
J' entend des voix, je suis sauvée. Ma barque m'a jetée en Kiponie, à Lapiaz m'ont dit les pêcheurs qui m'ont pris a l'océan. Je fais mon trou à Lapiaz, c'est un coin tranquille, il y fait bon vivre. Je ne suis plus toute jeune et cette terre l'est. Je recommence à écrire comme avant.
Voilà, sinon, je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds, je suis pacifique sauf si on me cherche et on me trouve...Les mots sont mes armes...