Nico Templar

Édiles, marchands, juges ou simples paysans, venez vous présenter à vos co-naufragés kiponais.
templar24
Apprenti Naufragé
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Inscription : lun. 24 janv. 2011 19:15

Nico Templar

Message non lu par templar24 »

Je me souviens encore des mouettes criant au dessus de nos têtes. La terre de devait pas être loin. Il me tardé tellement d'arriver afin d'assister à la conférence sur les dernières doctrines relative au crédit et à la monnaie. Jeune banquier de province, les informations que je pourrais recueillir me seront des plus utiles.
Seulement les mouettes sont parties, le vent s'est levé, des vagues de plus en plus fortes se fracassaient sur la coque. Le navire que je trouvais majestueux sur le port me semblait, tous d'un coup bien dérisoire à coté des immenses gerbes d'eau qui menaçaient de nous renverser à chaque impact.
Sur le pont, tous le monde s'affolaient, ça criait, se bousculait. Je ne savais que faire dans tous ce brouhaha, mon premier voyage en mer ne serais pas une partie de plaisir.
Et cette dernière vague.... Je m'en souvient parfaitement encore.... Cela faisait bien une heure, une heure trente, que l'équipage s'évertuait à maintenir ce rafiot à flot quand nous nous sentîmes descendre, descendre si profondément que nous crûmes toucher terre.

Puis vint l'horreur.
Au dessus de nous, une vague tellement gigantesque que tous le monde s'immobilisa et sembla prier au plus profond de lui-même. Elle s'abattit avec une telle violence que nous pûmes entendre le bois de notre frégate se briser de pars en pars. Certains hommes furent projeté par dessus bord, d'autre écrasé contre le bois. Moi- même, je ne sais pas ce que je suis devenue mais me voilà, sur cette terre, assomé, abassourdis.
Je me sens sales, fatigué. Mon estomac crie famine.

Au bout de cette plage de sable noire, de la verdure et quelques petits arbustes poussent difficilement, gênés par le sel que leur envoie l'océan. Au loin, j'aperçois une bourgade avec quelques chaumières. De la fumée s'échappe des cheminées, je ne suis donc pas seul...
Prenant mon courage à deux main, je décida d'aller me présenter auprès de cette population totalement inconnu. Après une demi-heure de marche, je parvint à la première habitation. C'était une petite maison tout à fais charmant, les murs y étais d'un jaune clair, le toit de type périgourdin me rappelé ma jeunesse quant aux volets bleu ciel, la note d'originalité me réchauffa le coeur.
Après une longue hésitation, je me décida à frapper à la porte. J'entendis du bruit, la poignée ronde tourna sur elle-même puis....
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