Huehuecoyotl l'autochtone
Publié : jeu. 3 sept. 2009 09:30
Un pagne noir, le torse nu. Des mocassins noirs, une coiffe noire. Une massue en bandoulière. Le teint foncé, bronzage permanent des autochtones qui vivaient sur le continent avant l'arrivée des colons venus des mers orientales. Huehuecoyotl, très vieil indien, donc, revient pour la première fois dans les plaines de son enfance dont son peuple avait du s'enfuir autrefois devant l'avancée des colons.
Ugh !
Je suis Huehuecoyotl, le "Vieux vieux coyote", car tel est le prénom que m'ont attribué les rares survivants de ma tribu. Hommes pâles, animaux doués d'esprits, vous qui venez de par-delà les grandes eaux d'Orient, vous avez amené avec vous la naissance de vos grandes tribus de planches et de pierres, mais vous croissez plus rapidement que l'herbe dans la plaine sous la pluie d'avril. Il a bien foiré son cadeau, le Grand Manitou, en vous amenant ici... Les tribus de tipis de mon peuple sont maintenant décimées ; nombreux sont les miens partis rejoindre le Grand Manitou à cause d'étranges maladies contractées à votre contact, et nombreux sont les miens qui meurent chaque jour de faim car vous avez massacrés les troupeaux de lapins dont mon peuple se nourrissait.
Mais rien n'importait jusqu'alors ; le cycle de la grande roue solaire maintenant son voyage dans les astres, perpétuant encore et toujours l'équilibre du monde, ainsi qu'en avait décidé le Grand Manitou au début de notre ère. Ce n'est plus le cas ; depuis quelques temps, quelque chose perturbe l'avancée du Soleil, et précipite le monde vers sa chute tels les frères lapins au bord des falaises du temps ou mon peuple les chassaient encore. Les sages de mon peuple se sont réunis, et nous nous sommes accordés pour accuser votre civilisation de mettre en péril l'équilibre de notre ère. Ils m'ont demandé de marcher vers le levant afin que je vérifie nos soupçons, que je vois par moi-même ce qui cause tant de mal à notre sœur Nature et que j'essaye d'y mettre un terme.
Huehuecoyotl a parlé.
Sa langue a beaucoup remué et est désormais aussi asséchée que le frère lapin une fois séché et fumé. Avez-vous de l'eau-de-feu ?
Ugh !
Je suis Huehuecoyotl, le "Vieux vieux coyote", car tel est le prénom que m'ont attribué les rares survivants de ma tribu. Hommes pâles, animaux doués d'esprits, vous qui venez de par-delà les grandes eaux d'Orient, vous avez amené avec vous la naissance de vos grandes tribus de planches et de pierres, mais vous croissez plus rapidement que l'herbe dans la plaine sous la pluie d'avril. Il a bien foiré son cadeau, le Grand Manitou, en vous amenant ici... Les tribus de tipis de mon peuple sont maintenant décimées ; nombreux sont les miens partis rejoindre le Grand Manitou à cause d'étranges maladies contractées à votre contact, et nombreux sont les miens qui meurent chaque jour de faim car vous avez massacrés les troupeaux de lapins dont mon peuple se nourrissait.
Mais rien n'importait jusqu'alors ; le cycle de la grande roue solaire maintenant son voyage dans les astres, perpétuant encore et toujours l'équilibre du monde, ainsi qu'en avait décidé le Grand Manitou au début de notre ère. Ce n'est plus le cas ; depuis quelques temps, quelque chose perturbe l'avancée du Soleil, et précipite le monde vers sa chute tels les frères lapins au bord des falaises du temps ou mon peuple les chassaient encore. Les sages de mon peuple se sont réunis, et nous nous sommes accordés pour accuser votre civilisation de mettre en péril l'équilibre de notre ère. Ils m'ont demandé de marcher vers le levant afin que je vérifie nos soupçons, que je vois par moi-même ce qui cause tant de mal à notre sœur Nature et que j'essaye d'y mettre un terme.
Huehuecoyotl a parlé.
Sa langue a beaucoup remué et est désormais aussi asséchée que le frère lapin une fois séché et fumé. Avez-vous de l'eau-de-feu ?