Cubeimage Grom
Publié : lun. 16 mars 2009 23:29
"Sir Cubeimage capitaine de la garde royale d'Alanya, J'ai une mission tout à fait spéciale pour toi."
Tels furent les mots du souverain. Devant lui, à genoux la tête baissée se tenait notre chevalier. La grande salle était éclairée par les rayons du soleil qui fusaient à travers des vitraux représentant la déesse Falis. Le monarque posa une main sur l'épaule de son chevalier.
"Nous avons perdu Grom, l'envahisseur sera à nos porte dans deux jours et la majorité de nos forces armées livrent déjà bataille sur le front est. Je sais que tu ne quitterais pas la cité même si je te l'ordonnais c'est pourquoi je te confie mon fils. Vous partirez avec tout les navires possibles et les civiles le souhaitant. Je veux que tu les mène sur les terres au-delà des îles jumelles et que tu guide mon garçon afin qu'il devienne un bon souverain."
La voix du roi tremblait et les craintes du chevalier n'avaient d'égales que son aversion à devoir abandonné son pays et son roi. Le vieil homme reprit la parole, un sourire amer au lèvre.
"Il est temps, Fils de mon vieil ami, tu dois y aller. Les bateaux sont prêt à partir, les civils déjà embarqués. Pardonne le vieillard que je suis pour cette vilaine ruse mais je sais que sinon tu aurais refusé."
Le chevalier se leva et voulu parler mais d'un simple regard le roi le fit taire.
Le départ avait été orchestré dans son dos. Tout était déjà fini. Il prit la direction du port en pressant le pas. Il serrait les dents, les pensées fusaient dans son crâne. En arrivant devant le navire tout le monde l'attendait plusieurs navires avait déjà quittés le port et attendait au loin. Le voyage aurait du n'être qu'une simple formalité, l'itinéraire avait été soigneusement préparé, tout le monde aidait comme il le pouvait mais Falis la déesse de la guerre semblait ne pas apprécier cette retraite.
Trois jours durant la tempête hurla, la mer était déchainée. Plusieurs navires avaient déjà été perdus, le moral était au plus bas. Mais le troisième jour, au couché du soleil, c'est sur le bateau de tête qui fut frappé par un crin blanc. Les hommes criaient, le bois craquait et céda.
Grom se retrouva propulsé dans l'océan au milieu des débris et des hommes. Tous tentèrent de lutter contre les éléments, mais au bout de quelques minutes le chevalier s'enfonça inexorablement sous la surface. Avant de perdre connaissance il posa un dernier regard sur l'emblème d'Alanya gravé sur son gantelet.
Tout aurait pu se terminer ainsi mais il semblerait que la déesse en ai décider autrement pour Grom. A son réveil il était allongé dans la barque d'un pêcheur, lequel remontait ses prises sur le quai. Son corps lui faisait mal, il souffrait de muscles dont il ignorait jusqu'à l'existence. Mais le comble de l'ironie c'est que de tout les débris, du chargement et des hommes à bord le pêcheur ne remonta qu'une caisse dans son filet et celle-ci contenait son armure et son épée. Le message de la déesse était clair, il devait réparer l'affront fait à la déesse par la fuite.
Après deux jours d'errance dans la cité, il trouva un emploi de brasseur et commença une nouvelle vie mais chaque regard à son armure lui rappela douloureusement son ancienne vie.
Tels furent les mots du souverain. Devant lui, à genoux la tête baissée se tenait notre chevalier. La grande salle était éclairée par les rayons du soleil qui fusaient à travers des vitraux représentant la déesse Falis. Le monarque posa une main sur l'épaule de son chevalier.
"Nous avons perdu Grom, l'envahisseur sera à nos porte dans deux jours et la majorité de nos forces armées livrent déjà bataille sur le front est. Je sais que tu ne quitterais pas la cité même si je te l'ordonnais c'est pourquoi je te confie mon fils. Vous partirez avec tout les navires possibles et les civiles le souhaitant. Je veux que tu les mène sur les terres au-delà des îles jumelles et que tu guide mon garçon afin qu'il devienne un bon souverain."
La voix du roi tremblait et les craintes du chevalier n'avaient d'égales que son aversion à devoir abandonné son pays et son roi. Le vieil homme reprit la parole, un sourire amer au lèvre.
"Il est temps, Fils de mon vieil ami, tu dois y aller. Les bateaux sont prêt à partir, les civils déjà embarqués. Pardonne le vieillard que je suis pour cette vilaine ruse mais je sais que sinon tu aurais refusé."
Le chevalier se leva et voulu parler mais d'un simple regard le roi le fit taire.
Le départ avait été orchestré dans son dos. Tout était déjà fini. Il prit la direction du port en pressant le pas. Il serrait les dents, les pensées fusaient dans son crâne. En arrivant devant le navire tout le monde l'attendait plusieurs navires avait déjà quittés le port et attendait au loin. Le voyage aurait du n'être qu'une simple formalité, l'itinéraire avait été soigneusement préparé, tout le monde aidait comme il le pouvait mais Falis la déesse de la guerre semblait ne pas apprécier cette retraite.
Trois jours durant la tempête hurla, la mer était déchainée. Plusieurs navires avaient déjà été perdus, le moral était au plus bas. Mais le troisième jour, au couché du soleil, c'est sur le bateau de tête qui fut frappé par un crin blanc. Les hommes criaient, le bois craquait et céda.
Grom se retrouva propulsé dans l'océan au milieu des débris et des hommes. Tous tentèrent de lutter contre les éléments, mais au bout de quelques minutes le chevalier s'enfonça inexorablement sous la surface. Avant de perdre connaissance il posa un dernier regard sur l'emblème d'Alanya gravé sur son gantelet.
Tout aurait pu se terminer ainsi mais il semblerait que la déesse en ai décider autrement pour Grom. A son réveil il était allongé dans la barque d'un pêcheur, lequel remontait ses prises sur le quai. Son corps lui faisait mal, il souffrait de muscles dont il ignorait jusqu'à l'existence. Mais le comble de l'ironie c'est que de tout les débris, du chargement et des hommes à bord le pêcheur ne remonta qu'une caisse dans son filet et celle-ci contenait son armure et son épée. Le message de la déesse était clair, il devait réparer l'affront fait à la déesse par la fuite.
Après deux jours d'errance dans la cité, il trouva un emploi de brasseur et commença une nouvelle vie mais chaque regard à son armure lui rappela douloureusement son ancienne vie.