Mes respectueuses salutations à tous habitants en Kiponie!
Je suis Gibozel, frêle femme égarée.
Je débarque et dès mon arrivée, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour arriver à me débrouiller au mieux de mes connaissances.
- J'ai revêtu ma tunique, j'ai mangé
- Je travaille comme potier
- Bâti ma cabane : non sans mal, j'ai commencé par me tromper sur le nombre de planches à acquérrir. Je m'en suis procuré 12 et quand je suis retournée pour acheter celles qui me manquaient, je pense que le marché m'a privée de 8 planches parce que j'ai oublié de cliquer au bon endroit pour entreposer, alors j'ai perdu de l'argent... - mais suis au rang de paysan tout de même.
J'ai échoué sur les côtes de Koryndon et j'ai tout à découvrir. Je ne comprends encore rien aux dates, fonctionnement du calendrier...
J'ai été chaleureusement accueillie par Shtephen et Kate.
Je me sens curieuse, intéressée et enthousiaste face à tout ce que le territoire de Kiponie semble avoir à offrir.
J'ai besoin d'aide pour savoir comment m'inscrire à la liste électorale, modifier mon profil. Un détail m'échappe au sujet de l'inscription du nom et prénom, ou autre chose faisant que le formulaire ne fonctionne pas.
Je vous fais la révérence et retourne promptement au travail!
Modo Kain : "C'est quoi écrire en RP ?" c'est ce qui suit. Merci aux personnes qui répondent de faire de même. Kain arriva près de la place publique en sautillant comme à son habitude et remarqu'à une jeune femme qui semblait quelque peu perdue. Elle devait sans doute être nouvelle alors il décida d'aller à sa rencontre.
Bonjour. Désoler de vous importuner mais vous semblez nouvelles. Je suis Kain de Gypsis.
La jeune femme semblait quelque peu surpris par la démarche de Kain.
Si vous avez la moindre question mon pigeonnier est ouvert. Attrappez en un, et envoyez le message au nom de Kain, ils trouvent toujours leurs chemins.
Moi, Gibozel, je m'avance alors prudemment vers ces pesonnes venant gentiment à ma rencontre.
Christophe est le premier arrivant sur la scène.
"Bonjour Christophe et merci pour l'accueil, comme j'ai découvert assez rapidement la façon d'attirer les pigeons il me sera relativement facile de t'en envoyer un avec ma missive si le besoin s'en fait sentir. Merci aussi de m'offrir si gentiment ton aide et au plaisir de se revoir."
Nous nous serrons la main, puis Christophe poursuit son route.
Vient à sa suite Imperator. ll semble pressé, me glisse un furtif mot de bienvenue et se hâte de partir. Alors Kain s'avance, hardi, le regard perçant et me répond au sujet d'une question que je me pose.
"Merci pour l'information, bonne journée, je ne manquerai pas de me rappeller votre offre de vous envoyer un pigeon et peut-être nous reverrons-nous."
Puis s'avance la belle Lilinou prenant une minute pour me prodiguer un sage conseil discret.
"Bonjour Lilinou, merci pour l'accueil, je note précieusement votre conseil dans mon calepin en peau de licorne. Bonne journée et à bientôt, je l'espère."
Jusqu'à maintenant, j'ai été interpelée par des habitants de Gypsis et de Kipie. Quant aux deux premiers, je ne sais d'où ils viennent. Je n'ai encore rencontré âme qui vive qui soit de Koryndon, où je me suis échouée et commence ma nouvelle vie. Je me suis débrouillée assez vite pour me hisser au rang de paysane et je commence seulement à découvrir les possibilités qui s'offrent à moi. Je sais que je vais devoir apprendre et bosser sérieusement pour arriver à gagner mon pain et me bâtir ma place en ce monde.
Je vous souhaite à toutes et tous une bonne vie heuseuse, prospère en tout et je retourne à mes activités.
Dernière modification par Gibozel le mer. 12 nov. 2008 17:52, modifié 1 fois.
bibitricotin avait entendu parler de l'échouage d'une jeune fille sur les rives du Cinabr près de Koryndon. Elle se dit qu'elle avait eu une grande chance dans son malheur d'être tombée sur la cité koryndoise, là au moins, bibitricotin savait que cette nouvelle venue trouverait de sages et bons conseils auprès de Shtephen, l'Edile en place depuis tant d'années qu'on le disait prisonnier de son Château Edilique!
Tant de jeunes colons étaient perdus à leur arrivée sur le Territoire, ne connaissant pas encore les coutumes locales, comme celle de devoir veiller à leur tenue vestimentaire s'ils voulaient trouver du travail, ou encore celle vitale, de bien se nourrir et même plus que les 5 Portions de Nourriture que tous les guides gastronomiques du Territoire préconisaient, afin de reprendre le plus de forces possible et de remonter leur santé qui avait souffert de l'épreuve du naufrage.
Non, bibitricotin ne doutait pas que cette nouvelle citoyenne koryndoise ait été bien accueillie, et peut-être aurait-elle, elle aussi, un jour l'occasion de lui souhaiter la Bienvenue sur le Territoire.
Gypsote mais pas sotte
Gardienne de la Place Publique
Pour éliminer les parasites, éradiquer la teigne qui vous irrite, un grand pssht de modobalais et le tour est joué
Chemin faisant, je trouve deux missives qui me sont adressées, accrochées à un poteau. La première est un gentil message de la part de Bibitricotin. Merci bien gente dame pour votre sollicitude toute en prose. J'espère aussi sincèrement que vous saisirez l'occasion de venir me souhaiter la bienvenue très bientôt. La deuxième est écrite par Anandita. Vous êtes donc présentement à Éolis. Eh bien, j'espère sincèrement que nos destinées se croiseront un jour à Koryndon, ou alors en d'autres contrées de Kiponie, lorsque le temps sera venu pour moi d'entreprendre des voyages.
- La suite
En ce 14 de Messidor an 96 AUC
J'entreprends déjà mon 3ième mois de vie en ces terres d'exil, comme le temps file...
Aujourd'hui, après m'être sustentée, je me suis joyeusement rendue au marché pour me procurer ce scintillant bijou qui hantait mes rêves depuis mon arrivée. J'ai gagné mes précieux kipons à la sueur de mon front et me suis offert la récompense. Il me fallait cette antique breloque à mon cou pour me sentir à nouveau femme et me redonner un peu de fierté par cette discrète touche de prestige.
Après avoir travaillé dans une poterie, à mon premier mois, je suis allée me procurer une pioche et je suis descendue dans les sombres galeries de la mine de fer afin de répondre à l'appel d'une annonce de notre Édile, le besoin de cette matière se faisant sentir dans toutes les cités de la Kiponie. J'en ai pour preuve qu'aussitôt que j'ai mis ma récolte en vente, elle fut achetée illico. Je me suis par la suite accordé un repos en allant louer mes services dans une maçonnerie et ce matin, à l'aube, le ventre plein et le coeur réjoui par le port de mon magnifique collier, que j'ai pris soin de cacher dans les plis intérieurs de ma tunique, je suis redescendue dans les ténèbres et je bosse comme une forcenée.
J'ai un montant de kipons suffisants dans ma bourse, ma cabane, mon bijou et j'aurai de nouveau du fer à vendre demain.
Je commence à faire connaissance avec de gentils Kiponais à Koryndon et d'ailleurs sur le territoire. J'apprends, je découvre, je me forme et j'acquiers des compétences, entre mes promenades dans les prairies de la cité selon mes temps libres. La vie est belle!
Fin de Fructidor, an 96 AUC, Comme il fait froid...
Il est tard au moment où je sors de la caserne, avec mon salaire du mois bien ensaché dans ma bourse. C'est qu'avant de retourner chez-moi, je me suis permis une halte à la taverne de la base, le temps de déguster une fraîche cervoise si délicieusement confectionnée par nos brasseurs. Je serais curieuse de savoir si ceux des autres cité du territoire ont une recette aussi excellente que les gars de chez-nous, à Koryndon. Un mois auparavant, je déambulais dans les rues de quartiers de Korydon, à la recherche des affiches proposant de l'emploi. Après six mois d'une nouvelle vie, depuis que j'ai échoué sur les côtes de Kiponie, il m'arive encore de m'égarer dans les dédales où je m'engage et d'avoir peine à retrouver mon chemin, à travers ce qui m'apparaît parfois comme des labyrinthes sans issue. Je pense que j'ai du encore une fois faire fausse route et je me suis retrouvée devant un vieil écriteau de bois, on y avait épinglé un parchemin sur lequel étaient notés quelques offres plus ou moins intéressantes et en dessous j'y ai lu ceci :
"Ou encore, en dernier recours, vous engager pour la journée dans La Légion Kiponienne. Les Gardes de Cités servent à maintenir l'ordre dans la Cité de Koryndon. ENGAGEZ-VOUS dans la Garde pour un mois. Vous aurez l'honneur de servir la Cité et de gagner un point de patriotisme et 120 KP$"
Un peu dépenaillée, les doigts engourdis par le climat glacial et ne sachant plus trop où diriger mes pas, j'ai remarqué à une courte distance ves ma droite, le Grand-Garde, gradé recruteur, parfaitement habillé. Je me suis avancée et j'ai alors vu derrière lui le camp d'entrainement boueux où s'exercaient déjà quelques apprentis Gardes de Cités. Je lui ai demandé le formulaire d'adhésion qu'il m'a tendu avec circonspection, d'une main ferme. C'est ainsi que j'entrepris rente jours de rigoureux entraînement. Je dois tout de même avouer que les avantages en valaient le coup. J'étais logée et nourrie, j'avais chaque jour la panse pleine et je me sentais en sécurité, revêtue du chaud uniforme de laine ainsi que des hautes bottes de cuir imperméable prêtées pour le temps du contrat. Ça me changeait de ma misérable cabane où le vent d'hiver s'engouffre entre les planches et dans laquelle je traîne ma solitude, assise sur mon seul banc, accoudée à ma petite table en bois à la lueur d'une chandelle, lorsque je rentre à chaque soir. Comme est venu le temps de partir, j'ai eu peine à remettre le précieux butin que je portais fièrement et ainsi me retrouver avec ma seule tunique, mon vieux châle de drap troué, mon petit bonnet tricoté et mes mocassins, seules possessions rescapées à mon naufrage.
Me voilà donc sur la route du retour, je serre mes bras autour de mon corps frêle qui gagne cependant en force. Je retourne à ma cabane en réfléchissant à ce que sera mon futur en ces terres. Je dois me payer une formation, me choisir un métier qui me convienne. Je veux une maison chaude et accueillante, je veux ensemencer des champs qui m'appartiennent. Je veux arriver à vivre décemment. J'ai accéléré le pas, le vent est tombé, on dirait qu'il se prépare un redoux pour demain. Tiens, me voilà rendue aux prairies. Quelques licornes ne sont pas rentrées, elles se serrent les unes contre les autres piaffant de leurs sabots la terre gelée. Sous un ciel où la lune apparaît entre les nuages, ce clin d'oeil qu'elle offre généreusement en cadeau fait briller les flocons de neige étalés sur leurs magnifiques crinières.
Et je rêve... De ma prairie et de mes licornes.
Dernière modification par Hhugo le jeu. 4 déc. 2008 03:40, modifié 1 fois.
Raison :Changement du titre (sur demande de l'auteur?)
Mes respectueuses salutations à tous habitants en Kiponie!
- mais suis au rang de paysan tout de même.
En ce 14 de Messidor an 96 AUC
