Jarril Stevenson

[Jarril]

Jarril Stevenson, un nom qui ne veut plus rien dire apparemment…
Il se rappelle encore…

D’un lointain pays, un Président-dictateur avait ordonné à un dénommé Zack Delacarte, d’aller chercher un objet sur une île censée être introuvable… l’île des Zandouilles.

Avant cette histoire, un nouveau navire avait coulé. A cause des manœuvres désastreuses du second du capitaine Jarril Stevenson, un second qui l’avait suivi partout. Car il aurait été trop cher de le remplacer.

La « Providence » était alors venue par l’intermédiaire du Signeur Zack Delacarte. Le capitaine Stephenson fut « forcé » de se mettre sous les ordres du Signeur afin d’accomplir la volonté du Président-dictateur.
Un tout nouveau navire fut donné au capitaine : Le « Nauf’ ». Un navire équipé aussi bien pour les longs voyages d’explorations que pour les batailles navales, le fleuron de la naviguation.
Le capitaine Stephenson, son second, et leur équipage, durent néanmoins faire fasse au nom idiot donné à ce navire en toute sincérité, et en rapport avec d’autres éminents marins « nauf’ »ragés.

Ainsi, le voyage vers l’île des Zandouilles pouvait commencer, dirigé par le Signeur Zack Delacarte, sous les ordres du Président-dictateur.
Les questions soulevées par le capitaine, sur l’objet qu’ils étaient censés acquérir, avaient toutes mené à des impasses.
L’ignorance étaient là, pire ennemie de tout et de tous.

Et le résultat de cette expédition fut une tempête effroyable en haute mer.
…
Des bulles et autres choses étranges sous l’eau.
…
Le soleil.
…
Une plage, des coquillages, des moules.
…
Et…la cité de Kipie…

[bibitricotin]

Jarril Stevenson... Jarril Stevenson... se disait bibitricotin. J'ai déjà entendu ce nom-là... oui, mais où ça?

- Ah, mais oui, mais bien sûr! s'écria-t-elle.

[Jarril]

Exaspéré par sa situation, Jarril tenta de s’acclimater du mieux qu’il put.
Découvrant la cité côtière dans toute son exubérance et ses incohérences, il se fit embaûcher pour un mois en tant qu’agriculteur, et cela sans avoir demandé de travail.
Son patron lui expliqua le fonctionnement financier de l’île.
Pensant ne connaître personne dans cet endroit de fous, il construisit sa propre cabane, comme la centaine de naufragés qui étaient là, en même temps que lui.

- Qu’est-ce qui vous est arrivé à vous ? demanda-t-il.
- Bof, j’ai coulé.
- Ah, et toi ?
- Aussi.
- Et toi ?
- Idem.
- Ah…tout le monde est dans le même bain alors…
- Ah non ! une voix s’était élevée. Moi je suis là de mon plein gré !
- Non ! C’est vrai ? ? demanda Jarril.
- Héhé non, je plaisantais.
- …
- …
- …
- Y a vraiment des andouilles sur cette île…
- Je retourne à la construction de ma cabane… se lamenta Jarril.

Après cet entretien très instructif, Jarril comprit vite que la vie ne serait pas facile sur cette île.

Mais quelqu’un le connaissait.