Revenir au pays...
Publié : sam. 26 sept. 2015 18:22
Lorsque Milou posa le pied sur la plage de Gâalen, un bonheur immense la saisit. Elle était enfin rentrée chez elle. Après un périple de plusieurs années, elle revenait enfin au sein de la patrie qui l'avait si chaleureusement accueillie. Elle allait enfin retrouver ses amis, ses voisins, les citoyens qui avaient partagé tant de bons moments... les courses de brouette, les courses de barques... ah, les courses de barques! Milou se souvint avec émotion de l'une de ses barques qui avait cédée sous la pression des autres concurrents et avait éclatée en mille morceaux, à peine la ligne de départ franchie... "Barquette à rames" s'appelait-elle.
Et les manifestations devant le château, les prêches enflammés de Statler dans le grand temple Koryndois, les procès à sensations où toute la Kiponie se déplaçait pour le spectacle...
Elle avait hâte de retrouver tout ça. Et sa maison! Ah! Sa maison, au fond à gauche... Après toutes ses années, elle devait être en triste état.
-Eh, M'dame... C'est pas qu'j'suis pressé, mais ça fait une plombe que vous vous roulez dans le sable de cette plage... et moi, mon taxi-lougre il tourne... Il serait p'têtre temps de me payer la traversée!
La voix rauque du grognard de capitaine qui l'avait conduite ici la sortit de ses rêves... et elle s'aperçut effectivement qu'elle se roulait dans le sable comme un gosse.
- Oui, bien sûr. Tenez!
Milou lui tendit une bourse qu'il soupesa.
- Bah, c'est bon. Adieu M'dame.
Il était temps de se mettre en route... Là, derrière les arbres, elle devinait le chemin qui menait à la cité. Elle épousseta le sable qui recouvrait ses vêtements, agrippa sa besace et se mit à courir vers sa Gâalen chérie.
Et les manifestations devant le château, les prêches enflammés de Statler dans le grand temple Koryndois, les procès à sensations où toute la Kiponie se déplaçait pour le spectacle...
Elle avait hâte de retrouver tout ça. Et sa maison! Ah! Sa maison, au fond à gauche... Après toutes ses années, elle devait être en triste état.
-Eh, M'dame... C'est pas qu'j'suis pressé, mais ça fait une plombe que vous vous roulez dans le sable de cette plage... et moi, mon taxi-lougre il tourne... Il serait p'têtre temps de me payer la traversée!
La voix rauque du grognard de capitaine qui l'avait conduite ici la sortit de ses rêves... et elle s'aperçut effectivement qu'elle se roulait dans le sable comme un gosse.
- Oui, bien sûr. Tenez!
Milou lui tendit une bourse qu'il soupesa.
- Bah, c'est bon. Adieu M'dame.
Il était temps de se mettre en route... Là, derrière les arbres, elle devinait le chemin qui menait à la cité. Elle épousseta le sable qui recouvrait ses vêtements, agrippa sa besace et se mit à courir vers sa Gâalen chérie.