La Gargote des flibustiers

[vladimus]

ah oui … un passage en terrasse!

[Alida]

Bienvenue vladimus

Les jeux te manquent ... donc venir causer autour d'un bol de cervoise fraîchement brassée te fera un peu de distraction.

[Alida]

A force de s'ennuyer et de bailler du matin au soir, tellement c'est calme ces derniers temps, Alida a décidé de refaire un tour de Kiponie, afin de voir s'il y a encore un peu de vie dans certaines cités du Territoire.

Le début se fait en ce jour , en livrant des cagettes de pommes et quelques chevaux dans la cité de Koryndon.
Koryndon qui est de nouveau une cité anarchique ... dommage, elle est pourtant bien située dans la vallée du Cinabr avec beaucoup de passage.

Alida ferme son livre de bord et va ouvrir son atelier pour faire de la compote de pommes pour son auberge.

[Alida]

Alida ouvre son journal de bord ....
Jour 2: mon lougre est resté dans le port de Koryndon et j'ai voyage à dos de cheval jusque dans la petite cité minière de Caledonyth.
Qu'est-ce que c'est sec par là. Le canal est sans eau, les écluses sont encore fermées.

Combien d'habitants dans cette cité ? A l'office pour l'emploi il y a affiché: 0 offres en ce moment .... plus loin je vois que deux offres ont été prises hier. Deux habitants actifs ? seulement ?
Je suppose que c'est la mine de charbon qui attire le peu de voyageurs.

J'ai pris 16 sacs vides sous mon bras et acheté une pioche au marché , j'ai allumé ma lanterne que j'ai reçu contre payement de 15 k$ à l'entrée de la mine et je suis descendue chercher le filon commencé.
Remplir 16 sacs ... ça me prendra combien de temps ?

Alida ferme son journal de bord qu'elle met soigneusement dans son sac à dos, afin qu'il ne se colore pas en noir.

[Alida]

Jour 3: je reste travailler à Caledonyth. Je veux voir demain l'ouverture des grandes écluses et l'arrivée de l'eau jusqu'au petit port de cette cité.

[Recherba]

Par pigeons bien entraînés en endurants, Recherba connaissait chaque kipo-mois le périple d'Alida. Il se délectait de ses aventures, remarques et anecdotes.

Une missive pour le fidèle coursier bien reposé, intitulé: bon courage Alida, à bientôt!

[Edda]

Edda s’attable, et écoute attentivement le récit d'Alida...

[Alida]

Après avoir vu ce matin les écluses qui grinçaient et l'eau qui arrivait par le canal, Alida a jugé bon de continuer sa route ...

Jour 4: Je charge mes 46 sacs de charbon sur le dos d'un cheval, ma foi assez costaud, et direction du chemin pour Koryndon où m'attendait un lougre.
En arrivant dans cette cité, quel malheur: Votre cheval vient de mourrir de fatigue .... c'était à prévoir, 46 sacs de charbon, ce n'est pas rien , plus mon propre poids ... pauvre bête.

Chargement de mon lougre, un petit coup d'oeil à l'état du stock de marchandises pour mon auberge et c'est parti direction Eolis.
Une petite journée pas trop fatigante ...

Merci Recherba pour le message par pigeon et Edda de me suivre ... j'arriverai aussi bientôt à Aargoni.

[vladimus]

Profitant de l’ouverture du canal, je suis allé faire un tour à caledonyth… Alida était partie depuis le matin, à cheval pour arriver à koryndon où j’étais et il ne me semble pas l’avoir croisée.
J’ai fait un tour du marché et comme il me fallait des sacs vides, j’ai partagé entre les 2 vendeuses ! heureusement qu’il en faut un nombre pair !!

J’ai vu qu’un de nos derniers échoués, popazz, qui faisait vaillamment le tour de kiponie, avait planté sa tente dans la cité … mais qu’il ne s’est pas mis –en vacances-

Et pendant ce temps, Alida poursuit un tour de kiponie en passant par éolis, qu’elle connait bien,
je lui souhaite bon vent pour Aargoni et de bons chevaux pour traverser la haute montagne

[Alida]

Jour 5: en laissant vladimus astiquer les 2 coupes qu'Eolis a reçu en cette journée (Bravo ) , Alida continue vers Aargoni ....
Voyons ... quoi travailler ? Il y a plein d'offres d'emplois à pourvoir.
Pourquoi pas m'engager dans cette menuiserie là-bas , peut-être qu'on y fabrique des coffres , qui semblent manquer dans plusieurs cités.

[vladimus]

Popazz s’était juste assoupi, et nous avons creusé ensemble et échangé quelques pigeons

Quant aux coupes… et bien , j’astique en effet ! et elles brillent de tout leur éclat pour que tous les voient depuis le port

Et pour le travail, tu as raison , il faut avoir du coffre !

[Alida]

Haha ... rigole seulement. Je travaille dur partout où je passe!

C'est une journée de transition, je vais quand-même la noter dans mon journal de bord.
Jour 6 : Alida ouvre son journal qui ne la quitte pas, même en travaillant dans un atelier, ce qui est le cas aujourd'hui encore.

Pour faire mon tour de Kiponie je me laisse pousser par le vent ou le sens d'orientation d'un cheval.
Aujourd'hui c'est le vent qui m'a poussé depuis Koryndon le long du Cinabr jusqu'au bord de la mer à Gypsis. Vu que j'avais un chargement de marchandises pour Islandsis, j'ai tout transféré sur un de mes lougres stationnés dans ce port et j'ai atteint rapidement l'île .

C'est calme sur l'île, on ne voit guère un de ses habitants, pourtant les volets de plusieurs demeures sont ouverts. Passant à l'office de l'emploi pour voir s'il y a assez de travail pour tous, j'ai constaté qu'un maître maçon a besoin d'aide.
Je suis un peu fatiguée d'avoir voyagé aussi loin aujourd'hui, donc j'ai pris ce petit " bricolage" à faire et pour le reste de la journée je me repose.

Si vous voulez voir un beau coucher de soleil sur la mer de Kiponie, venez ce soir en Islandsis.

[Recherba]

Recherba lisait passionnément le récit des escapades aventureuses d'Alida. Que de trajets et d'activités, finalement, dans une journée!

Il se disait qu'il serait peut-être agréable que d'autres Kiponais tiennent aussi un registre analogue, ou rédigent un article dans un journal.

Il avait aperçu Alida arriver à Islandsis tôt le matin; la bannière bien reconnaissable de ses lougres ne pouvait tromper l'identité de sa propriétaire! Hélas, le travail de menuisier en ce Pluvea empêchait Recherba de quitter l'atelier pour saluer Alida. Il se promît de réparer très vite cette faute, et attendait avec impatience la suite de son périple...

[Alida]

Jour 7 : Désolation ce sud de la Kiponie.
A Kipie il n' y avait aucune offre d'emploi, même pas un petit emploi déjà pris.
J'ai continué vers Gâalen ... la même chose, le tableau d'affichage des emplois offerts est vide. Rien ....
Quelques petits feuillets traînent ici et là avec des noms des heureux qui ont trouvé un emploi bien rémunéré.

Je regarde sur le marché .... que de marchandises qui manquent. Entre autre aussi les blocs d'argile.
Comme j'ai encore une pioche et 1 cagette vide dans mon entrepôt de cette cité, je paie l'entrée de la carrière et je mets ma main dans la glaise.
Je vois que je ne suis pas seule ... quelqu'un d'autre est aussi penché au-dessus d'un tas d'argile.

"Vous êtes qui ? " ... pas de réponse.

[Alida]

Jour 8 : je vais rester un peu plus longtemps à Gâalen, je constate que les bains de " boue" ( lire argile !) me font du bien.
Je ne veux pas dire que ça me rajeunit, mais mes articulations grincent moins.