[RP] Leo : le retour ... à la recherche d'Hector
Publié : jeu. 26 sept. 2013 12:42
Cela faisait une trentaine d'années que dame Nardus s'était endormie, heureusement dans son palais de Lapiaz. Lorsqu'elle s'éveilla de ce très long sommeil, elle s'étira dans la même mesure. Ses os craquèrent de partout. Elle se sentait fourbue et complètement moulue, comme si elle était restée coincée le temps du voyage dans les roues d'une charrette traversant le Krêt.
Lorsqu'elle sauta enfin à bas de son lit, elle se dirigea vers les cuisines où elle espérait trouver son fidèle Hector. Ce majordome exceptionnel était arrivé auprès d'elle alors qu'elle n'avait que quelques années. Il avait servi fidèlement sans jamais s'étonner de la faune lapiazote bigarrée qui peuplait l'agora.
Qu'étaient-t-ils tous devenus ? Combien de temps ai-je dormi ?
Il me faut un journal... Que s'est-il passé ?, se dit Chaton. c'est le seul élément qui pouvait l'aider à y voir clair. Son ami le plus fidèle pouvait l'y aider également.
Hector !
Chaton traversait le grand hall après avoir écumé toute une aile du palais. Personne. Pas un signe de vie. Et de la poussière !!!
chaton ne put accepter la conclusion qui s'imposait à elle : le temps qu'elle avait dormi ce chiffrait en années.
Sans s'en être aperçue, elle s'était arrêtée. Son regard tomba alors sur le grand miroir, grisé par le temps, qui lui renvoyait une image qu'elle ne comprenait pas.
Une forme vaguement humaine se tenait là, les cheveux flamboyants. Curieusement, cette silhouette lui semblait être très loin.
Le miroir s'ouvrirait-il sur un autre monde ? Elle ne pouvait le concevoir.
Mais en même temps, comment pouvait-elle expliquer ces années de sommeil, l'absence inexpliquée d'Hector et ses douleurs physiques qui ne la lâchaient pas depuis son réveil ?
D'un naturel flegmatique, Chaton se dit qu'elle comprendrait le moment venu. Elle devait commencer par trouver Hector puis aller voir ses compatriotes à l'agora.
A la seconde où elle entama le mouvement, la silhouette du miroir bougea dans la même direction qu'elle. Chaton s'arrêta immédiatement, la silhouette également.
Après un temps de réflexion ad hoc, la féline fit un pas vers le miroir, la silhouette aux cheveux flamboyants également.
Cette surface en face d'elle étant un miroir, la simultanéité des mouvements ne pouvait signifier qu'une chose : la créature qu'elle voyait en face n'était qu'un reflet d'elle-même.
C'est impossible, pensa-t-elle, je suis née féline et on ne change pas d'espèce en cours de vie. C'est du jamais vu !!
Effrayée de ce qu'elle venait de découvrir, Chaton fila ventre à terre vers les cuisines où elle appela Hector sans réponse. La maison avait l'air abandonnée.
Dans quel cauchemar se réveillait-elle ? Hector ne lui répondait même pas. Où pouvait-il bien être ... ?
Chaton se sentit désemparée. Il lui fallait voir quelqu'un dont elle se souvenait. Sal' ! L'agora !
Mais l'agora ne fut pas à la hauteur de ces attentes. Elle y croisa le nouvel édile de Lapiaz, Chanio, qui lui aussi avait une tout autre tête qu'avant son long sommeil.
Elle ne le reconnu que quand il lui parla. Ce fut un soulagement immense de croiser enfin âme qui vive. Et elle eut raison de profiter de cet instant, car à l'instant où chanio repartit dans son bureau édilique, un silence de mort enveloppa l'agora. Ses poils se hérissaient tant l'endroit était lugubre.
Enfin ressortie à l'air libre, elle huma profondément les nouvelles senteurs de Lapiaz. Elle ferma les yeux et les parfums la transportèrent en un temps connu où Lapiaz la Florissante débordait d'auberges goûteuses sur le port, où sa faune bigarrée animaient les rues, les tavernes et la marché.
Elle rouvrit les yeux forte à nouveau et entreprit de se rendre sur la place publique. Elle espérait y croiser de nombreux kiponais de sa connaissance. Et peut-être même quelques jeunes qu'elle n'aura pas connu avant son départ. C'était toujours un plaisir de faire de nouvelles rencontres.
En deux temps, trois mouvements, portée par le désir de voir du monde, elle installa une longue table qu'elle recouvrit d'une nappe. Un voyage jusqu'à son auberge lui permit d'y poser des victuailles en tous genre : charcuteries, poissons, fromages et quelques barriques de sa meilleure cervoise. Elle sortirait le sucré plus tard.
Satisfaite, elle s'assit et se servit une chope, attendant les premiers Kiponais.
Lorsqu'elle sauta enfin à bas de son lit, elle se dirigea vers les cuisines où elle espérait trouver son fidèle Hector. Ce majordome exceptionnel était arrivé auprès d'elle alors qu'elle n'avait que quelques années. Il avait servi fidèlement sans jamais s'étonner de la faune lapiazote bigarrée qui peuplait l'agora.
Qu'étaient-t-ils tous devenus ? Combien de temps ai-je dormi ?
Il me faut un journal... Que s'est-il passé ?, se dit Chaton. c'est le seul élément qui pouvait l'aider à y voir clair. Son ami le plus fidèle pouvait l'y aider également.
Hector !
Chaton traversait le grand hall après avoir écumé toute une aile du palais. Personne. Pas un signe de vie. Et de la poussière !!!
chaton ne put accepter la conclusion qui s'imposait à elle : le temps qu'elle avait dormi ce chiffrait en années.
Sans s'en être aperçue, elle s'était arrêtée. Son regard tomba alors sur le grand miroir, grisé par le temps, qui lui renvoyait une image qu'elle ne comprenait pas.
Une forme vaguement humaine se tenait là, les cheveux flamboyants. Curieusement, cette silhouette lui semblait être très loin.
Le miroir s'ouvrirait-il sur un autre monde ? Elle ne pouvait le concevoir.
Mais en même temps, comment pouvait-elle expliquer ces années de sommeil, l'absence inexpliquée d'Hector et ses douleurs physiques qui ne la lâchaient pas depuis son réveil ?
D'un naturel flegmatique, Chaton se dit qu'elle comprendrait le moment venu. Elle devait commencer par trouver Hector puis aller voir ses compatriotes à l'agora.
A la seconde où elle entama le mouvement, la silhouette du miroir bougea dans la même direction qu'elle. Chaton s'arrêta immédiatement, la silhouette également.
Après un temps de réflexion ad hoc, la féline fit un pas vers le miroir, la silhouette aux cheveux flamboyants également.
Cette surface en face d'elle étant un miroir, la simultanéité des mouvements ne pouvait signifier qu'une chose : la créature qu'elle voyait en face n'était qu'un reflet d'elle-même.
C'est impossible, pensa-t-elle, je suis née féline et on ne change pas d'espèce en cours de vie. C'est du jamais vu !!
Effrayée de ce qu'elle venait de découvrir, Chaton fila ventre à terre vers les cuisines où elle appela Hector sans réponse. La maison avait l'air abandonnée.
Dans quel cauchemar se réveillait-elle ? Hector ne lui répondait même pas. Où pouvait-il bien être ... ?
Chaton se sentit désemparée. Il lui fallait voir quelqu'un dont elle se souvenait. Sal' ! L'agora !
Mais l'agora ne fut pas à la hauteur de ces attentes. Elle y croisa le nouvel édile de Lapiaz, Chanio, qui lui aussi avait une tout autre tête qu'avant son long sommeil.
Elle ne le reconnu que quand il lui parla. Ce fut un soulagement immense de croiser enfin âme qui vive. Et elle eut raison de profiter de cet instant, car à l'instant où chanio repartit dans son bureau édilique, un silence de mort enveloppa l'agora. Ses poils se hérissaient tant l'endroit était lugubre.
Enfin ressortie à l'air libre, elle huma profondément les nouvelles senteurs de Lapiaz. Elle ferma les yeux et les parfums la transportèrent en un temps connu où Lapiaz la Florissante débordait d'auberges goûteuses sur le port, où sa faune bigarrée animaient les rues, les tavernes et la marché.
Elle rouvrit les yeux forte à nouveau et entreprit de se rendre sur la place publique. Elle espérait y croiser de nombreux kiponais de sa connaissance. Et peut-être même quelques jeunes qu'elle n'aura pas connu avant son départ. C'était toujours un plaisir de faire de nouvelles rencontres.
En deux temps, trois mouvements, portée par le désir de voir du monde, elle installa une longue table qu'elle recouvrit d'une nappe. Un voyage jusqu'à son auberge lui permit d'y poser des victuailles en tous genre : charcuteries, poissons, fromages et quelques barriques de sa meilleure cervoise. Elle sortirait le sucré plus tard.
Satisfaite, elle s'assit et se servit une chope, attendant les premiers Kiponais.