[RP] Expédition à la grotte sacrée....

[Alewyr]

Alewyr hésita un long moment. Ses forces commençaient à diminuer grandement. Il se sentait fatigué. Il vit le géant partir à quatre pattes et eu un sourire avant de se rendre compte que Moribor était en train de disparaître dans les galeries sans les attendre.

Heeeee ! Atteeeeeend ! Attend moi ! Attend moi ! J'arrive !

Puis après avoir soufflé un grand coup il partit à la suite du géant.

(Ah quel héroïsme ^^ !)

[Moribor]

Le géant continua de ramper. Depuis combien de temps étaient ils dans ces tunnels sans voir la lumière du jour ni même savoir où ils étaient? Le flair et la chance d'Alewyr les avaient jusque là guidé mais le temps jouait contre eux et dans des instants de désespoir, Moribor se demandait si un jour il reverrait la lumière du soleil et sa chaumière lapiazote.

Une odeur de souffre commençait à remplir la cavité. La chaleur montait. Ces vêtements lui collaient à la peau et il se sentait poisseux. Des tunnels, des intersections, des tunnels, des intersections, la progression des aventuriers semblait sans fin comme cette chaleur qui ne cessait de grimper. Quasi insoutenable, la température commençait à bruler la gorge et les poumons de nos aventuriers.

A une intersection de tunnels, l'inconcevable pris forme sous les yeux de Moribor et Alewyr. De la lave dans le tunnel de gauche !

- Mais c'est pas possible, on ne s'en sortira jamais ! le géant laissa éclater son désespoir au grand jour. Vite à droite et on fonce ! regarde la lave monte!

Les deux compère entamèrent une course effrénée contre la mort, la lave les poursuivaient et gagnaient du terrain. Les tunnels les avaient conduit au cœur d'un volcan. Vu l'odeur et les soubresaut du sol, l'irruption guettait, la lave allait bientôt tout engloutir.

Le jour, la lumière. Nos héros venaient de d'entrevoir la sortie des tunnels. L'espoir renaissait. Ils se ruèrent à l'extérieur pourchasser par la lave....

- Vite à l'abri !

Derrière eux une montagne en furie régurgitait des flots de lave, ce spectacle grandiose et terrifiant emplissait l'atmosphère.

[Moribor]

Des blocs de feu et de lave s'écrasaient sur le sol. Dans ce déluge apocalyptique,nos amis paraissaient en bien fâcheuse posture.La lave descendait à la vitesse d'une licorne au galop. Moribor leva les yeux au ciel priant l'IS pour un miracle. Il distingua alors dans ce déluge de feu et de fureur une lumière bien plus blanche et pure qui fonçait sur eux. Alewyr esquivait pendant ce temps là les blocs de lave en essayant de tirer son ami afin de la protéger.

- Alewyr, regarde ça...

Le Géant comme envouté, n'entendait quasiment plus la voie d'Alewyr qui se perdait dans les vapeurs. Les aventuriers étaient au piège du feu, le monde autour d'eux brulait. Il n'y avait pas d'issue.

- Elle vient nous chercher....

Alewyr tirait de toute ses forces son ami afin de l'écarter de la lave qui se resserrait autour deux. La lueur aperçue par Moribor fonçait vers eux et grossissait au fur et à mesure. Ce qui n'était qu'une étoile dans le ciel était maintenant si proche que nos héros reconnurent la licorne à deux têtes apparue, elle arriva du ciel à a vitesse d'un météore pour s'arrêter à quelques centimètres du sol. La lave esquiva tout contact avec l'animal onirique. La présence de la licorne semblait écarter la lave. L'animal pensa dans leur tête.

- Venez, braves lapiazotes. Les épreuves se terminent ici. Vous qui ne connaissez pas le découragement, je vous autorise à pénétrer dans le sanctuaire de l'héritage lapiazote.

Prestement, Alewyr et Moribor grimpèrent sur le dos de l'animal.

[Alewyr]

Alewyr, sur la dos de l'animal, assis derrière Moribor n'en revenait pas.

Pffiou on a eu chaud c'est le cas de le dire. A moins que ... Dis, on est pas mort ?

J'espère qu'on est pas mort ? Parce que moi je voyais pas du tout ça comme ca. Non pas qu'elle est pas belle cette licorne mais je me vois pas passer mon après-vie avec.

Et où est ce qu'elle va nous emmener ? Hum ... Bizzare bizzare ...

[salmissra2a]

Juchée sur son coffre, lui même se trouvant à la sortie d'un tunnel en hauteur, Sal' n'avait pas perdu une miette des événements. Elle était décidée a comprendre le pourquoi de sa perte de mémoire et le comment la retrouver.

Elle regarda le Coffre: Mon ami il nous faut retourner à la maison, je compte sur toi...

Ils se remirent en route, Sal' jeta un regard à Alewyr et Moribor, elle espérait revoir ses amis un jour mais personne ne sait s'ils reviendront.

[Moribor]

L'animal onirique parcourus des lieux et des lieux. Ce qui parut pour nos amis une éternité fut en fait un temps infinitésimal. La licorne acheva sa course folle devant une grotte.
La cavité naturelle était un trou béant dans une montagne sombre de l'Est lapiazote. Alewyr et Moribor entrèrent sans crainte ni question. Sur leur passage, le juge et le géant virent de vieilles torches de plusieurs centaines kipo-années, des dessins et des inscriptions. Ils ne furent pris d'aucun doute, ils étaient bien à la grotte sacrée.
Après des jours et des jours de souffrance, de faim et de questionnement, les deux compères franchissait les derniers mètres qui les séparaient du dénouement...

Nul ne savait ce qu'il était advenu du reste des explorateurs mais Alewyr et le géant savaient qu'ils les retrouveraient à Lapiaz. Comment et par quel miracle ? Et bien disons que le territoire réserve des surprises même aux esprits les plus cartésiens, les portes spacio-temporelles ont déjà prouvée leurs existences en ce monde et nul doute qu'un jour un pent de ce monde basculerait sur un autre plan.

Nos deux survivants découvrirent un autel en pierre magnifiquement ouvragé. Des licornes majestueuses étaient sculptées dans la roche au dessus d'un village qui ressemblait au vieux centre bourg lapiazote. Moribor et Alewyr découvrirent médusé ce message « Ce lieux est le refuge des gardiens de Lapiaz. Le courroux de la licornes à deux têtes s'abattra sur les non initiés. »

Ils ne leur fallu que peu de temps pour se remémorer les lignes du journal de bord de Bardock Doublefond et comprendre la portée de leur présence en ces lieux.

Moribor sorti la dague qu'il avait transporté jusque là. Instinctivement il se saigna avec la lame découvert à bord du lougre. Alewyr fit de même. Les statues se mirent en mouvement, les torches s'allumèrent d'elles-mêmes. Une danse féerique entourait les deux amis. Le spectacle dura de magnifiques minutes puis les statues retournèrent à leurs places.
Nos explorateurs déposèrent la dague avant de remarquer une bague sertie de joyaux dans un monticule de trésor derrière l'autel. Ils ne prirent que cette bague avant de regagner religieusement Lapiaz.