[RP] Asile de Lapiaz

[Alewyr]

Alors qu'Alewyr était encore debout au milieu de la pièce en train de tergiverser trois coups se firent entendre. Ses yeux se tournèrent immédiatement vers la porte. Quelqu'un était dérrière !! Quelqu'un tentait d'entrée ici !!

Enfin quelqu'un !! C'est pas trop tôt.

Il se précipita à la porte puis il s'arrêta. Et si ce n'était pas une aide ? Dans un endroit pareil cela ne l'étonnerait pas de voir débarquer un tueur ayant soif de sang !! La peur l'envahit soudain. Il réfléchit deux second puis vit le bureaux de la femme d'accueil. Il décida de se cacher derrière. De là il verrait parfaitement bien qui entrerait.

[Elyiam]

On a frappé!!!

Elyiam sauta encore une fois de joie. Elle empoigna leo pour l'installer dans ses bras, celle-ci laissa échapper un miaulement rauque.
Elle courut dans le couloir sombre qu'elle connaissait par cœur, prit un étroit escalier en colimaçon, ouvrit une porte en la poussant violemment: les voilà revenues à l'entrée!
Alewyr sursauta en entendant le claquement de la porte contre le mur mais elle fit comme si de rien n'était.
Elle lâcha brusquement le chat qui heureusement retomba sur ses pattes et s'approcha de la porte pour l'ouvrir.

[leonardus]

Elyiam ! Fais attention ! C'est peut-être un fantôme, ou un golem, ou le crapouilla géant...

A l'évocation du crapouilla, leo alla se cacher sous une armoire non loin. De là, elle pouvait voir ce qu'il se passait sans être vue.

Cette Elyiam ! Beaucoup trop téméraire à mon goût... Un jour il lui arrivera des bricoles...

[Alewyr]

Alewyr se releva. Il fut surpris de voir débarquer Elyiam portant Leo dans la pièce et sorti de sa cachette.

Elyiam, Leo !! Ca me fait plaisir de vous revoir. Je commencais à bien m'inquiéter. J'allais repartir à votre recherche comme vous pouvez le voir. Je faisait juste une pause.

Elyiam ne l'écoutait même pas. Il la vit se précipiter sur la porte puis Leo qui allait se cacher sous l'armoire.

Mais qu'est ce que tu fais ??? Non fait pas çà !!

Et d'un bond il retourna dans sa cachette derrière le bureau.

[Elyiam]

Elyiam avait posé sa main sur la poignée et s'apprêtait à l'ouvrir.

Non fait pas çà !!

Mais pourquoi donc? Qui voulez-vous que ce soit!
C'est juste un Kiponais qui souhaite faire un petit séjour ici.
Il n'y a pas de monstre en Kiponie!
Enfin il me semble...

Elle commença à douter et regarda intensément Alewyr espérant qu'il allait la rassurer.

[Alewyr]

Une voie se fit entendre depuis le bureaux..

Pas de monstre en Kiponie ? T'en es sûr de çà ?

Rien qu'en te cherchant avec Leo on a vu des fantômes et les murs bah ... ils parlaient.

Je ne suis pas rassuré. Ca ne m'étonnerais pas de voir un monstre maintenant.

Le bureaux sursauta.

Aie !! Il y a pas beaucoup de place là dessous.

Oooh ... une cacahuète !!

[Arren]

Arren légèrement agacé par l'attente décida d'entrer. Il ouvrit violemment la porte puis entra en furie dans le bâtiment ...
C'est moi !! Arren !! Tadaaa !
puis il sourit et s'adressa aux présents ...
Pourquoi ces têtes d'enterrements ? z'avez vu un fantôme ou quoi ??

[Zonig]

Zonig n'avait pas encore eu le loisir de visiter l'Asile. Décidant qu'il était temps de remédier à la situation, il s'était laissé glisser, invisible comme un coup de vent, jusqu'à la bâtisse au style particulier. Voyant qu'il arrivait en même temps que le nouvel occupant des lieux, Arren, il se dit qu'il pourrait bien lui jouer une petite plaisanterie. Ricanant comme jamais, il fit se lever une brume autour de l'arriviste alors qu'il ouvrait la porte. Le talent du spectre avec les éléments naturels allait croissant. Il réussit donc à faire en sorte que la brume n'était pas visible par Arren, ce qui était essentiel pour la suite. Il façonna le brouillard jusqu'à ce qu'il prenne la forme d'un horrible esprit wapiti. Maintenant, ceux qui verraient Arren ne verrait que le brouillard... avec la forme des pires cauchemards des Lapiozoconstructozozoïdiens.

Quelle bonne blague ça serait....

Oui, le spectre allait s'amuser dans ce centre de villégiature !

[leonardus]

Toujours tapis sous la lourde armoire en chêne massif, Chaton observait la scène. Elyiam allait se saisir de la poignée quand la porte s'ouvrit en grand, d'un coup sec laissant apparaitre un petit homme fluet aux allures de lutin qui se tenait bien droit et qui braya dès sa fracassante entrée.

Mais l'attention de Chaton s'en désintéressa bien vite. En effet le brouillard semblait animé derrière lui... Les volutes évoluaient au gré de courants invisibles et se rassemblèrent, imperceptiblement, formant une étrange tête animale. Les volutes, continuant leur danse, ajoutèrent à cette large tête d'imposantes ramures.

Chaton considéra alors l'ensemble de cette apparition d'un coup d'œil circulaire. Son sang se figea lorsqu'elle reconnut une des tristes emblème de Lapiaz.
Un wapiti !!!, hurla-t-elle en elle-même.

Un wapiti sous forme de brouillard ... Mais pourquoi il a l'air si méchant ? C'est peut-être l'esprit que l'on a désenvoûté avec Faercarn et Moithebest, dans les marais de Lapiaz ... Que nous veut-il ? Ou bien, c'est peut-être Moithebest revenu hanter ces lieux... Il a sûrement choisi l'animal pour lequel il s'est tant battu...

Pendant qu'elle se posait toutes ces questions, Chaton, terrorisée, s'enfonçait de plus en plus loin sous l'armoire. Ses pattes glissaient sur le parquet dans le plus grand silence malgré ses griffes qui n'arrivaient plus à rentrer. Restons armé, on ne sait jamais...

Dans sa cache encore plus discrète, Chaton attendait les événements, prête à défendre chèrement sa vie.
Pourvu que l'armoire tienne le coup...

[Arren]

Arren poussa un profond soupir ...
Non, mais ils se fichent vraiment du monde dans cette foutue cité !
Où est cet Alewyr ? que je lui torde le cou !
Comme rien ne se passait depuis son arrivée, Arren se dit qu'une petite visite des lieux ne seraient pas de refus ...
Il laissa sa valise à l'entrée puis fit quelques pas dans le hall d'entrée d'une épaisse obscurité ...
Chaque pas s'accompagnait d'un craquement provenant du plancher ...

[Zonig]

Invisible, le spectre était ravi de la réaction de sa Chancelière Impériale Suprême! "Quelle joie de la voir apeurée ! Avec le temps, j'en étais venu à croire qu'elle était de marbre, la pauvre !" Décidant que le nouvel arrivant semblait un peu trop tendu... et part le fait même, qu'il avait l'air plutôt, très, affreusement, incroyablement, impossiblement, indubitablement, absolument, impérativement, beaucoup, gros, et j'en passe... bref, qu'est-ce que je pensais ? Ah ouais, qu'il semblait être quelqu'un qui n'aimait pas rire; il serait la prochaine victime.

La première étape était simple: faire craquer les planches à chacun de ses pas. Un jeu d'enfant.

La seconde serait plus charmante. La sublimissime et brumeuse apparition de l'esprit-wapiti sembla un instant s'intensifier dans le dos d'Arren avant d'exploser en plusieurs petits esprits-wapitis à l'air peu avenants. Le spectre fit aussi se lever une brise qui chamboula l'intérieur de la pièce... autant donner du travail aux préposés à l'entretien...

Le spectre attendit, toujours dans l'ombre, de voir comment réagiraient les pauvres petits pensionnaires....

[Elyiam]

Elyiam se colla au mur en voyant cette brume étrange. L'horrible wapiti avait fini par exploser en petits esprits tout aussi hideux.
Elle resta figée un moment.
Arren passa devant elle et déposé ses valises à ses pieds. Les esprits se rapprochaient, c'est était trop!

Alewyr! Tu avais raison! Les monstres existent réellement!
Fichons le camp d'ici!

Elle contourna les créatures en battant des bras en l'air et en poussant de petits cris aigus.
Puis se dirigea en courant vers la salle de séjour où elle avait abandonné son dessin.

[Alewyr]

Aaaargh !! Je le savais !!

Soudainement, les quatre pied du bureau se levèrent n'en laissant apparaître plus que deux, ceux d'Alewyr. Il couru et disparu au détour d'un couloir. Jamais un bureau n'avait couru aussi vite !!

[Moribor]

Moribor entra avec grand fracas dans l'asile, il portait sous ses gigantesques bras quelques dizaines de lapiazotes atteints du "mal des ardents" suite à l'épidémie des ergots de seigle.

Il les jeta dans diverses cellules. l'asile fut soudains emplis de cris et de bruits. Il savait qu'il n'avait pas de choix. Le temps qu'ils recouvrent la raison, il devait laisser ces malheureux hors de lapiaz.

[leonardus]

Chaton passait non loin de l'asile. Entendant des bruits sourds, elle s'en approcha prudemment.
C'étaient des malheureux qui n'étaient guère beaux à voir. L'asile serait-il devenu un mouroir ?

Faisant le tour, elle reconnut un mot de Moribor. Aussi alla-t-elle le voir pour savoir de quoi il retournait.

Bonjour cher Moribor !

Je suis passée à l'asile et mon attention a été attirée par des gens... que dis-je.. des ... restes de gens ?
Mon IS ! Mais que leur est-il arrivé ?