[RP] La mine de Fer de Caledonyth

[Breanna]

La nuit était fraîche, une légère brise caressait ses cheveux emmêlés. Breanna s'installa, juste assez près du feu pour que ce dernier ne lui chauffe pas la peau. Le reste du groupe semblait infatigable. Ils entonnèrent des hymnes kiponiens, chacun y allant d'une mélodie de sa région. On se raconta des histoires à dormir debout, on rit et on but.

Breanna, était complètement assommée par le poids de la fatigue. Les péripéties de la journée lui avaient enlevé son énergie. Sous le ciel sans nuage, la lune gigantesque paraissait défier la troupe.

Elle regardait s'élever les étincelles dans l'air lorsqu'elle vit Garion s'éloigner seul. Décidément il était bien plus aventurier qu'elle ne l'était. Sois prudent Garion lui dit-elle et elle le regarda disparaître à l'horizon.

Personne ne se proposait pour monter la garde et Breanna en était bien incapable, en tous les cas, pas cette nuit. De toute façon pensa t'elle si il y'a des animaux sauvages le feu devrait suffire à les éloigner. Elle s'enroula dans son plaid et elle plongea dans un sommeil apaisant.

[Lundi]

Lundi était partie se coucher comme tout le monde, après cette joyeuse soirée. D'abord elle se coucha du coté droit pensant rapidement trouver le sommeil, mais le bercement du bruit des vagues lui manquait.

Elle s'installa de l'autre coté et ainsi voyait le feu, qui suffisamment alimenté de bout de bois, continuait de brûler. Les flammes dansaient et éclairaient en suivant le rythme du vent, les chevaux, les charrettes ou les aventuriers.

Elle se demandait de quoi demain serait fait.

Enfin, elle se coucha sur le dos et admira le ciel. Un ciel incroyablement clair sans nuage, habillé de milliers d'étoiles. Lundi entreprit de les compter. Peu de temps après son souffle était plus régulier, le sommeil l'avait emporté.

[Administrateur]

Pendant que le groupe dormait du sommeil du juste (et que certains s'étaient endormi à la croisée des chemins). Garion se couchait, seule, à l'aube, sans savoir qu'elle était au pied des montages, et au bord d'un précipice.... une genre de grande fissure était creusée dans la terre, suffisamment grande pour être empruntée par un homme, mais pas pour la précieuse brouette.... emprunter ce chemin reviendrai a faire des choix de matériel..... sinon il était possible de grimper ou longer la montagne.


Pendant ce temps la, sur le camps du chemin paumé, un coq vient réveiller bruyamment les aventuriers des sentiers non battus.

[bibitricotin]

Bibitricotin et Cinabria se couchèrent dès leur repas terminé. Frimaire et Chipeur, les deux ratons baveurs qui les accompagnaient avertiraient sans nul doute la troupe s'il y avait quoi que ce soit d'inhabituel. Il faudrait se lever tôt, avant que même le soleil se lève pour profiter encore de la fraîcheur de la nuit. Cela faisait une journée qu'ils marchaient, demain ils seraient fixés sur l'issue de ce chemin inconnu.

C'est le chant tonitruant d'un coq qui réveilla tout le monde!

Bibitricotin s'extirpa avec un peu de mal de son sommeil, tandis que Cinabria fut debout en une seconde.

- Allez! Debout tout le monde! cria la jeune fille d'un ton joyeux. Qui veux du lait de chèvre? J'en fais chauffer!

- Moi... j'en veux bien, répondit bibi en bâillant.

Pendant que le lait chauffait et que Cinabria coupait des tranches de pain de la veille. Bibi pliait les couvertures. Les autres aventuriers se réveillaient petit à petit.

[laufa]

Laufa sursauta en entendant un bruit .... tonitruant ! Elle fit tournait son regard tout autour du camp, et elle comprit que le petit groupe était en train d'émerger de cette nuit au clair de lune !

Elle se sentit assez en forme, malgré le voyage sous ce soleil et le temps qu'elle avait mis pour trouver le sommeil !

A cet instant, elle entendit la voix pleine de gaité de Cinabria qui proposait du lait de chèvre.

- j'en veux bien, s'il te plait, Cinabria.

Le camp s'agitait petit à petit et on sentait le départ proche.....

[Lundi]

Lundi se réveilla en sursaut et avec la soudaine envie de manger du coq au petit déjeuner! Elle alla chercher un peu d'eau dans une de ses gourdes pour se rafraichir.
Elle revint vers le groupe,coiffée avec le même tissu que la veille, prête pour cette nouvelle journée de recherche!
Elle entendit qu'on proposait du lait, et se dit à cet instant que ce serait une belle journée. Elle alla demander une tasse, et puis proposa son aide pour le service.

[faresc]

Faresc ne parlait plus depuis quelques temps trop exténuée par la chaleur. Quand elle entendit le remue ménage tout autour d'elle, elle se demanda si elle allait continuer. Elle ouvrit un oeil et ne fit pas de bruit afin que tout le monde l'oublie.

[bibitricotin]

Chipeur et Frimaire s'occupaient de tirer les derniers dormeurs des bras de Morphée. C'est ainsi qu'un petit coup de dent par-ci, un petit coup de dent par-là...

[laufa]

Voilà, il était temps pour le groupe de reprendre son voyage, tout le monde était prêt et chacun se couvrit pour se protéger du soleil. Ils éteignirent bien le feu et entamèrent leur route.

Laufa pensait que d'ici demain peut-être.. feraient-ils cette découverte qu'ils attendaient tous....

[bibitricotin]

Cela faisait environ 2 heures qu'ils marchaient maintenant. La charrette devait s'arrêter plus souvent, les pierres devenaient plus grosses et les ôter du chemin demandait plus de travail. Heureusement, le petit-déjeuner avait regonflé à bloc les aventuriers qui regorgeaient pour l'instant d'énergie. Au bout de quelques lieues, la charrette dût se frayer un chemin parmi de gros rochers impossible à bouger. La montagne était pourtant plus au sud, y aurait-il eu autrefois un massif montagneux ? De temps en temps la troupe s'arrêtait à l'ombre d'un de ces rochers pour boire une lampée de cervoise.

- Nous ne devrions plus être très loin du but! déclara bibitricotin

[Administrateur]

Le groupe (sauf quelques endormis ?) avait réussi à bloquer leur charrette sur une amas de rocher et ils allaient devoir faire des choix sur ce qu'ils emmèneraient pour la suite de leur aventure .... de quoi dormir confortablement, la cervoise ? la nourriture, des outils....

le chemin se resserrait de plus en plus dans un défilé ou des pierres y tombaient a priori régulièrement.. assez dangereux.....

Nos aventuriers allaient ils continuer encore 1/2 demi journée jusqu'à la prochaine halte dans ce dangereux défilé (et comment allait il s'y protéger ?) faire demi-tour ?....

[bibitricotin]

La charrette était bloquée. Ils allaient devoir l'abandonner... Heureusement il leur restait encore 3 chevaux. Ils les chargèrent au maximum privilégiant la nourriture et de quoi boire, puis les couvertures de laine et la moitié des outils. Ils abandonnèrent les planches, les manuscrits ramenés par Lundi à part la fameuse carte, les tonneaux vides. Alors qu'ils allaient s'avancer dans le défilé, de grosses pierres tombèrent à leurs pieds!

- Attention! cria Cinabria. Il s'en est fallu de peu!

- Eh bien! Ça ne va pas être une partie de plaisir cette traversée! rétorqua bibitricotin. On ne peut pas s'engager dans ce passage sans protection! Qui a une idée?

[elphyr]

Elphyr qui s'était endormi dans la charette fut reveillé par les cahots et était de méchante humeur

QUOIiii ! Vous voulez abandonner la charette ? Il va falooiiiiir marcher ?!!!

Mais nous avons des outils, des planches ! Avec l'ardeur et la vigueur des plus jeunes d'entre vous, il devrait être possible de dégager la charette et la faire passer dans la rocaille ! Non ?!

[bibitricotin]

Bibitricotin regarda Elphyr, c'est sûr qu'il n'était plus très robuste...

- Eh bien... regarde ces gros rochers, il y en a partout! C'est à peine si nous pourrons passer entre, avec les chevaux... Si tu veux, on peut te hisser sur le dos d'un canasson... tu ne dois pas peser bien lourd.

[elphyr]

être hissé sur le dos d'un canasson ? Et le mal de dos ? Et encore ça c'est si le canasson ne va qu'au pas... s'il trotte, il faut y rajouter le mal de crane !

On ne pourrait pas plutôt demander à ces jeunes gens ingénieux qui nous accompagnent de me fabriquer avec les reste de charette et avec les couvertures une sorte de couche qui serait ensuite tirée par un cheval ? Je suis sur qu'ils n'auraient pas le mauvais coeur de vouloir contraindre un pauvre vieillard à marcher ? Et puis entre nous, qui, à part moi bien sur, a besoin de couvertures ? Les nuits ne sont pas si fraiches ...