Au moment où Pythéas allait détacher la corde, une lointaine chanson arrêta son geste. Tournant la tête en tous sens, il découvrit une porte.
C'est alors qu'il remarqua que la ficelle serpentait jusqu'à l'huis, et semblait même vouloir se continuer par en dessous...
S'approchant du porche, il scruta le dormant à la recherche de gonds ou d'une trace de serrure.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir que la porte s'ouvrit lorsqu'il s'appuya simplement dessus.
Il fit un pas en avant, puis un autre et, au fur et à mesure que ses yeux s'habituaient à l'obscurité, il pénétra dans ce qui semblait être un sas.
Au mur étaient suspendues d'étranges vêtements. Sur un panneau l'injonction d'enfiler l'une de ces tenues était fort claire.
Et c'est équipé comme un scaphandrier que Pythéas s'avança vers la porte du fond. Une première poussée fut sans effet.
La seconde ne fut pas plus couronnée de succès. Se souvenant de ses chasses au royaume d'Étounz , il prit une profonde inspiration et souffla!
La porte s'ouvrit avec fracas et Pythéas se retrouva ... face à une autre porte.
C'est pas bientôt fini ces poupées russes?
Comme il avançait vers ce nouvel obstacle, il vit la ficelle au sol.
Bon, s'ils sont passés par là, je ne voit pas pourquoi je n'en ferai pas autant.
Sifflotant pour masquer son inquiétude, il se dirigea vers la nouvelle barrière.
Je crois me souvenir que la chanson parlait de loup, de peur et de trois petits cochons

Une fois, deux fois, trois fois, il souffla.
Rien.
Retournant sur ses pas, il claqua la porte précédente.
Sans bruit le dernier sas s'ouvrit. C'est là qu'il vit la plate forme, le bassin et ...
Quelques kiponais!
Enfin quelqu'un avec qui parler.
Bonjour tout le monde.