Ackim. Qui est-il?
Publié : lun. 2 juil. 2012 14:19
"Kof, kof..."
L'homme s'éveilla, du sable plein la bouche. Ses jambes étaient à moitié dans l'eau, et il tenait fermement entre ses bras un morceau de planche. Il ouvrit les yeux lentement, tentant de reprendre ses esprits, et dit à voix haute : " Quelle heure est il ? " Sa voix était rauque à cause du sel, et sa langue pâteuse.
Puis, se rendant compte du ridicule de la situation, poursuivi : "Non, ça ne va pas. Commençons par les priorités : petit un, où suis-je ? "
Il se mit sur les genoux, puis plus difficilement sur les jambes tout en gardant la planche dans ses mains . Il était sur une plage de galets clairs, la mer calme à un mètre de lui et une forêt à une centaine de mètres. On pouvait voir à une certaine distance un mont, nu à son sommet (il s'agissait en fait du massif de Felsic, apprit-il plus tard). Autour de lui, le ressac apportait d'autres planches, un tonneau, et des morceaux de toiles. Et pour parfaire le tableau, des mouettes se posaient les unes après les autres sur la plage. " Bon, visiblement, je me suis échoué. Je ne reconnais rien ici, et il n'y a personne à proximité. Du coup la réponse à la question est : je ne sais pas."
Il commença à marcher au hasard, longeant la grève. " Petit deux : qu'est-ce que je vais faire? " La réponse était évidente, " je dois voir si je suis le seul être humain par ici. " Bien qu'il soit seul, le fait de parler à voix haute lui permettait de se remettre les idées en place. Et peu importe si il avait l'air ridicule.
" Bien. Et petit trois, qui suis-je? ". Il arrêta de marcher, surpris. La question était venu toute seule, sans prévenir.
Ce qui lui fit peur en revanche, c'est qu'il était bien incapable de donner une réponse à cette question. Il commença à tourner en rond, cherchant vainement à retrouver son nom. Il se précipita ensuite dans la mer pour voir son reflet, celui ci pouvait peut-être l'aiguiller. Celui-ci n'était pas net car il avait fait beaucoup de remous en se jetant dans l'eau.
Elle lui renvoya tout de même l'image d'un homme au visage allongé, les traits comme coupés au ciseau à bois. Ses cheveux étaient emmêlés à cause du sel et du sable. Ils étaient d'un noir on ne peut plus profond et lui descendaient jusqu'aux épaules. Les sourcils broussailleux étaient du même noir, et tendaient à se rejoindre au dessus du nez. Ses yeux étaient rougis par le sel, et la pupille elle-même était d'un rouge vif. Son nez n'était pas bien droit, sans doute cassé à maintes reprises. Il avait les pommettes saillantes, et une courte barbe lui mangeait la moitié de la figure. Pour parfaire le tableau, il avait une cicatrice qui lui barrait la joue gauche en diagonale.
Il reconnaissait ce visage. Il le reconnaissait comme étant le sien. Mais il était toujours incapable de se donner un prénom. Il se releva, et dit à nouveau à voix haute : " Bon, on se calme. Je peu pas répondre au petit trois, on passe au petit quatre. A savoir, qu'est-ce qu c'est que ce truc?" en disant cela, il avait relevé la planche qu'il tenait toujours de sa main droite. Elle commençait à pourrir dans ses mains, mais il put tout de même y lire une inscription.
"A...ckim." Le reste était détruit. Il la jeta au loin "peuh, aucun intérêt." Il resta là, bras ballant, ne sachant que faire. "Bon, j'ai épuisé les questions intéressantes. Il me reste à chercher s'il y a d'autres personnes par ici." il se mit alors en marche vers le sud, à la recherche d'autres êtres humains comme lui.
L'homme s'éveilla, du sable plein la bouche. Ses jambes étaient à moitié dans l'eau, et il tenait fermement entre ses bras un morceau de planche. Il ouvrit les yeux lentement, tentant de reprendre ses esprits, et dit à voix haute : " Quelle heure est il ? " Sa voix était rauque à cause du sel, et sa langue pâteuse.
Puis, se rendant compte du ridicule de la situation, poursuivi : "Non, ça ne va pas. Commençons par les priorités : petit un, où suis-je ? "
Il se mit sur les genoux, puis plus difficilement sur les jambes tout en gardant la planche dans ses mains . Il était sur une plage de galets clairs, la mer calme à un mètre de lui et une forêt à une centaine de mètres. On pouvait voir à une certaine distance un mont, nu à son sommet (il s'agissait en fait du massif de Felsic, apprit-il plus tard). Autour de lui, le ressac apportait d'autres planches, un tonneau, et des morceaux de toiles. Et pour parfaire le tableau, des mouettes se posaient les unes après les autres sur la plage. " Bon, visiblement, je me suis échoué. Je ne reconnais rien ici, et il n'y a personne à proximité. Du coup la réponse à la question est : je ne sais pas."
Il commença à marcher au hasard, longeant la grève. " Petit deux : qu'est-ce que je vais faire? " La réponse était évidente, " je dois voir si je suis le seul être humain par ici. " Bien qu'il soit seul, le fait de parler à voix haute lui permettait de se remettre les idées en place. Et peu importe si il avait l'air ridicule.
" Bien. Et petit trois, qui suis-je? ". Il arrêta de marcher, surpris. La question était venu toute seule, sans prévenir.
Ce qui lui fit peur en revanche, c'est qu'il était bien incapable de donner une réponse à cette question. Il commença à tourner en rond, cherchant vainement à retrouver son nom. Il se précipita ensuite dans la mer pour voir son reflet, celui ci pouvait peut-être l'aiguiller. Celui-ci n'était pas net car il avait fait beaucoup de remous en se jetant dans l'eau.
Elle lui renvoya tout de même l'image d'un homme au visage allongé, les traits comme coupés au ciseau à bois. Ses cheveux étaient emmêlés à cause du sel et du sable. Ils étaient d'un noir on ne peut plus profond et lui descendaient jusqu'aux épaules. Les sourcils broussailleux étaient du même noir, et tendaient à se rejoindre au dessus du nez. Ses yeux étaient rougis par le sel, et la pupille elle-même était d'un rouge vif. Son nez n'était pas bien droit, sans doute cassé à maintes reprises. Il avait les pommettes saillantes, et une courte barbe lui mangeait la moitié de la figure. Pour parfaire le tableau, il avait une cicatrice qui lui barrait la joue gauche en diagonale.
Il reconnaissait ce visage. Il le reconnaissait comme étant le sien. Mais il était toujours incapable de se donner un prénom. Il se releva, et dit à nouveau à voix haute : " Bon, on se calme. Je peu pas répondre au petit trois, on passe au petit quatre. A savoir, qu'est-ce qu c'est que ce truc?" en disant cela, il avait relevé la planche qu'il tenait toujours de sa main droite. Elle commençait à pourrir dans ses mains, mais il put tout de même y lire une inscription.
"A...ckim." Le reste était détruit. Il la jeta au loin "peuh, aucun intérêt." Il resta là, bras ballant, ne sachant que faire. "Bon, j'ai épuisé les questions intéressantes. Il me reste à chercher s'il y a d'autres personnes par ici." il se mit alors en marche vers le sud, à la recherche d'autres êtres humains comme lui.