Le Territoire de Kiponie

Bienvenu à toi très chère !!
Je suis sure que tu te plaira parmi nous et nous sommes là si besoin !!
A L'occasion dce se croiser sur nos chemins !!
Fouyo

Bienvenue parmi nous Dame Luzerne.

Recoucou toi

C'est réciproque très chère, n'en doute pas

Très belle présentation, mes félicitations

Permet-moi de te souhaiter également içi un très joyeux anniversaire... Ta première kipoannée sur ce magnifique Territoire...

Grosse bise mon amie

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Le dos bien callé dans le confort de ma pallaisse, je médite et réfléchis.
Quelques minutes plus tard, les souvenirs se mettent à sortir du tiroir de ma mémoire où ils étaient rangés.

Je ferme les yeux et je me revois à plat ventre, entre les vaguelettes du bord de plage de "où suis-je" ? ... J'avais chaud, il faisait trop chaud... Les rayons du soleil me caressaient hardiment le dos. Arrivant à m'asseoir et à reprendre un peu mes esprits, je me suis aperçue que mes vêtements étaients passablement déchirés à certains endroits. J'espérais ne pas avoir à souffrir d'une insolation. Dans un éclair de conscience, par automatisme, j'ai rapidement fouillé dans la seule poche valide qui me restait. Ma baguette à sons était encore là, intacte.

"Ma baguette à sons"...

Je sais encore comment en tirer de la musique, mais c'est tout ce qui me reste, avec mon nom. J'ai oublié tout ce qui aurait pu être un "avant" ce jour. J'ai souvenir seulement d'un passé récent, à partir de mon arrivée ici.

J'étais là sur le sable, à moitié trempée, en loques et amnésique...


Puis un détail me revient d'un bref instant alors que je gisais là, affalée sur le sol, étourdie, confuse.

J'ai entendu une voix murmurer à mon oreille.

- (Licorne Sacrée)

"Ton imagination déja fertile va se mettre à déborder peu de temps après ton arrivée. Je vais mettre le vent dans les voiles de ton enthousiasme et te mettre à coeur de propager un esprit rassembleur à la grandeur du Territoire. Tu semeras autour de toi l'amour sur ton passage, la joie de vivre, le plaisir de s'amuser, du bonheur.

Que ton élan soit transmetteur et qu'il éveille le coeur et l'esprit du plus grand nombre".


*Qui me parle ? Qu'est ce que*...


Dès que je me suis sentie assez forte pour me lever, je me suis mise en marche, j'ai franchi une dune
en pente douce et j'ai aperçu au loin des signes de civilisation. La première construction rencontrée était une taverne à la vieille enseigne patinée par l'usure du temps "Le Poisson doré". Lorsqu'ils m'ont vue franchir le seuil, j'ai cru déceler dans les regards que posaient sur moi des vieux loups de mer attablés qu'ils comprenaient fort bien d'où j'arrivais.

Ils m'ont chaleureusement accueillie et entourée, m'ont servi un délicieux breuvage, la cervoise, et une savoureuse assiette de poisson. Ils m'ont ensuite donné un prospectus contenant des informations au sujet de l'ensemble du Terrtoire et de la cité où j'allais maintenant habiter, ainsi que le chemin pour me rendre dans l'aide (La Licorne de Kiponie) afin que je trouve réponses à mes questions. Puis ce fut au tour de la souriante tenancière de me tendre une tunique, que je puisse me vêtir proprement, en m'indiquant où je pourrais aller me laver. Lorsque je me sentis fraîche, regaillardie, reposée, Joséphine enleva son tablier, mit un peu d'ordre à ses cheveux ébourriffés et me dit de la suivre, Elle me fit entrer dans la cité par la porte du port. Nous sommes ensuite allées faire le tour du marché.

Après m'avoir ainsi aidée à prendre mes repères, elle m'emmena vers une aire de petits lopins de terrain et me dit de m'en choisir un vacant. Elle prit alors une fourche gisant au milieu et la ficha solidement en terre. Ne me restait plus qu'à aller acheter des planches et revenir me bâtir une cabane de fortune, le temps de pouvoir faire mieux. Oh, oui, et un des bons vieux gaillards est venu, portant quelques outils, m'aider à me monter quatre murs et un toît potables.


*Aie ! Ma foi... J'ai pas rêvé !

"Elle" (mais qui ?...) m'a vraiment parlé et ce qu'elle m'a prédit est en train de se produire* !

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****

En date du septante de Prairial, j'ai chargé deux chevaux et suis partie en direction de Karst, dans le but d'aller y travailler. J'ai profité de l'occasion pour faire une halte à une courte distance des frontières. J'avais des raisons de présumer, en me basant sur ce que j'ai appris quant à l'origine des noms Lapiaz et Karst, qu'il pourrait être possible de trouver des grottes dans cette région. C'est surprenant ce qu'on peut découvrir en des endroits insoupçonnés.

J'en ai trouvé une. Après un temps d'investigation plus ou moins long, je me suis trouvée devant une large saillie, comme une déchirure, une porte ouverte dans la terre rocailleuse. Après m'être glissée dans l'ouverture, je me suis redressée et suis entrée, avec précaution, dans un espace comme un long corridor où Il était possible d'avancer debout. Des cristaux d'une teinte pâle que je voyais ressortir des parois rocheuses, diffusaient des traits de lumière en veilleuse. Ces petites lanternes naturelles permettaient d'éclairer la voûte sur une dizaine de mètres. Ensuite les pointes lumineuses se faisaient plus rares et un peu plus loin, à moyenne distance, il faisait sombre.C'est à ce point de mon exploration que j'ai vu apparaître deux petits points rouges, brillants, qui se sont mis à grossir progressivement.

À cet instant, j'ai senti qu'une présence vivante inconnue s'avançait lentement vers moi. J'ai d'abord figé sur place, perplexe, puis je me suis mise en mode reculons. Je faisais marche arrière, en douce, le plus calmement possible, en contrôlant où je posais les pieds. Tous mes sens en alerte, j'étais sur le qui-vive, pendant que les yeux miroitant dans la pénombre se rapprochaient. Alors il est apparu dans la lumière diffuse, un animal costaud bien planté sur ses quatre pattes. La tête imposante surmontant un poitrail au large gabarit, un regard assuré mais calme, sans agressivité. J'ai cessé de reculer, je me suis arrêtée, lui aussi et nous sommes restés là à nous regarder dans les yeux pendant un moment.






*Qu'est-ce que t'as à me fixer comme ça* ?

- M... Mais ... Quoi ?! ... (Ai-je balbutié, complètement médusée)

*Oh! ne prend pas cet air là ... Eh oui, c'est bien vrai, je te parle par télépathie.
Notre Sainte Protectrice t'a ouvert la voie à cette forme de communication*


Il m'envoyait sa pensée clairement, sans sourciller, que je captais avec netteté. Sous le coup de l'émerveillement, je restais plantée là le coeur battant et les jambes molles. Je pouvais y croire, je venais de parfaitement bien l'entendre, je fis un effort pour reprendre contenance, il fallait que je sois capable de lui parler !


- Qu'est-ce que tu es ? Qui es-tu ? (lui demandais-je intriguée)

*Je suis de la race des Terridogues, qui je suis dépendra maintenant de toi*

- Va dépendre de moi ? ...

* Il est possible que je te choisisse. J'ai sondé ton esprit et ton coeur, j'apprécie ce que j'y ai trouvé. Tu dois maintenant me proposer un nom à me donner, si il me plaît tu deviendras ma deux pattes, je m'attacherai à tes pas et nous serons unis spirituellement. Je t'accompagnerai, lorsqu'il me plaira d'être à tes côtés.*


- Rien que ça tiens ... c'est toi, l'animal, qui me choisirais, c'est le monde à l'envers ...

*Sinon je retourne d'où je viens et on en parle plus ! Mais puisque je viens vers toi, y a pas de hasard ...
De quel nom voudrais-tu m'appeler ? Faut te décider.*

- Oh ! Surtout ne t'en va pas !
Tout ceci est si soudain, mirobolant ! ... Que je réfléchisse, un moment ?!

Je me sentais sous le choc et sous le charme en même temps. Malgré l'invraisemblance incroyable d'une telle rencontre, je commençais cependant à comprendre l'authenticité de cet évènement, que ma destinée allait vraiment être liée à celle de ce, "dogue". Et que, plus fort à chaque minute qui passait, oui, je le voulais.


- Piaz ! Je voudrais t'appeler Piaz. (Lui répondis-je au bout de quelques minutes)

*Et pourquoi ce nom* ?

- Ce sont les dernières lettres de la cité où je suis entrée en Kiponie, j'aime la sonorité de cette seule syllabe et ça peut ressembler à un cri de surprise devant la créature étrange que tu es.

*Étrange ?! ... Ouais ... (Faudrait que tu puisses te percevoir de mon point de vue) ... Alors, demoiselle Encatimini, va pour Piaz, ton raisonnement me plaît. Donc Luzerne, je te choisis. Tu es à partir de ce moment ma deux pattes pour la vie et tu peux dès à présent me parler par la pensée. Maintenant j'ai envie d'aller reniffler le bon air, sortons d'ici*.

*J'en suis encore toute tourneboulée ... Piaz, mon nouveau compagnon de route * (Pas si mal pour mon premier essai)

*C'est bon, je t'entends. Une dernière chose, ne dis jamais de moi : C'est mon dogue, je te quitterais sur le champ. Lorsqu'on te demandera appelle-moi par mon nom, dis c'est Piaz. Et suis pas toujours aussi causant, je te parlerai quand il me plaira. De ton côté tu peux me raconter ce que tu veux, quand tu veux.*

C'est ainsi que nous sommes repartis ensemble, Piaz le Terridogue et moi, poursuivant ma route vers Karst avec lui à mes côtés. Il me restait à me remettre de mes émotions et à prendre contact avec cette nouvelle réalité fantasmagorique.





J'ai baptisé la grotte : L'Antre du Dogue

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Ma médaille d'or !








Remportée aux :







Ainsi qu'un généreux prix de :


25/07/2011 - Versement prime kipolympique médaille d'or Crapahute Kiponienne an 177 = +230 - Depuis Compte du Groupe QGDK



Un grand merci à tous les organisateurs et généreux donateurs

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