Vincent Grassot d'Eolis

[alibabo]

alibabo mettait son bonnet sur la tête pour se rendre aux bureaux de La Gazette de Kiponie lorsqu'il entendit frapper à la porte. Il se dépêcha d'ouvrir et découvrit que son visiteur inattendu était Vincent, ce jeune homme qu'il avait aidé, il y avait déjà un petit moment, alors que celui-ci avait faillit perdre sa bourse.

- Vincent, quelle bonne surprise ! Viens-tu me proposer le texte d'une nouvelle légende pour la Gazette ?

[goldenboyvince]

"Bonjour mon cher Alibabo,
Non aujourd'hui je ne suis pas là pour te soumettre une de mes chronique mais pour fêter avec toi l'ouverture de mon premier atelier. Voici d'ailleurs un saladier bien remplit de la production du jour. Une compote de premier choix dont tu me dira des nouvelles. Tu sais, je me remémorais ces dernières années, qui n'ont pas toujours été facile et il m'est venu à l'esprit que toi et Dame Penelope, malgré vos hautes fonctions, avez toujours su être là pour moi. C'est pourquoi, je me devais de faire un geste envers vous alors me voilà."
Sur ces mots, Vincent entre dans la magnifique maison...

[alibabo]

Bravo et félicitations ! C'est toujours un moment important dans la vie d'un Kiponais que l'ouverture de son premier atelier. Et tu verras, celui-ci, tu y seras bien plus attaché qu'aux autres. Moi, j'ai toujours gardé ma menuiserie, alors que pour le reste, ça va, ça vient !

Mais assieds-toi donc quelques minutes, nous allons fêter cela avec un bon verre de cervoise... Comme tu le sais, je suis fidèle à notre boisson traditionnelle du Territoire.

Quand à ta compote, je vais de ce pas la déposer dans ma cuisine. Je me la réserve pour mon repas de ce midi. Et qui sait, tu deviendras peut-être l'un de mes fournisseurs préférés pour le Restau d'Ali !

[goldenboyvince]

Vincent s'assied pendant que son ami porte le saladier à la cuisine avant de revenir avec deux verres de cervoise.
"Merci mon cher, j'espère qu'elle te plaira ma compote et je serais ravis si tu me faisais l'honneur de te fournir chez moi pour ton restaurant. Mais je ne suis pas venu là pour ça, mais plutôt pour te remercier pour ton aide dès mon arrivé, tes conseils et la publication de mes articles dans le journal, vraiment merci pour tout."
Vincent lève son verre et dit : "A ta santé !"

[alibabo]

alibabo leva son verre à son tour :

- A ta santé, Vincent. Et prospérité, j'espère, grâce à ton nouvel atelier. La mésaventure de tes débuts n'est plus qu'un mauvais souvenir et, tu vois, tu t'es bien adapté à notre bonne cité d'Eolis !

Ils continuèrent à deviser ainsi de la sorte pendant encore quelques minutes. Quand ils eurent fini leur verre, les deux amis se levèrent...

[goldenboyvince]

"Ma foi, cette cervoise était bien bonne et je suis heureux d'avoir pu discuter quelques minutes avec toi, mais je doit reprendre le chemin car je m'en vais porter un saladier de compote à cette cher Dame Penelope. Elle aussi m'a été d'une grande aide et de très bon conseil à mon arrivé. Je te salut bien bas mon ami et j'espère que tout cela durera ainsi car je suis bien heureux d'être kiponien dans cette si jolie cité d'Eolis. Je te dis à très bientôt."
Vincent se dirige vers la sortie raccompagné par son hôte.

[alibabo]

alibabo serra la main de Vincent , puis, avant que celui-ci ne commence à s'éloigner, il lui adressa encore quelques mots :

- Et surtout, maintenant que tu connais le chemin, passe me voir de temps en temps. Tu sais, je suis un vieil homme maintenant, un peu oublié parfois. Je ne vois jamais personne au bureau de l'Entraide d'Eolis, sauf Viltis quelquefois. Mais de moins en moins souvent, elle aussi s'est maintenant bien faite à la vie en Kiponie, tout comme toi. Cela fait plaisir de voir des jeunes sympathiques réussir ! Allez, à bientôt, je vais pour ma part rejoindre mon bureau de La Gazette. Passe le bonjour à penelope.

Les deux hommes se quittèrent ensuite, alibabo prenant la rue vers la gauche pour se rendre au centre-cité, et Vincent tournant à droite vers les plus beaux palais de marbre de la cité.

[goldenboyvince]

Après quelques minutes de marche, Vincent arriva devant le superbe palais de marbre de Penelope avec toutes ses magnifiques fontaine. Comme au premier jour, Vincent avait le coeur qui battait très fort, intimidé par les lieux et bien entendut quelque peu par la dame qui y vit. Son saladier à la main, il frappe à la porte comme il venait de le faire un peu plus tôt chez Alibabo. Avec cependant un petit peu plus d'appréhension, il se demandait en lui : "ne vais-je pas la déranger ? Va-t-elle-apprécié"
Puis la porte s'ouvrit devant lui...