[RP] Au voleur

[goldenboyvince]

Vincent continu de crier tout en faisant de grand geste pour attirer l'attention de l'homme qui à l'air de chercher d'où viennent les cris. C'est pas possible, il ne me voit pas... Il n'y a qausiment que nous dans le rue : "Ici, à votre droite monsieur..."

[alibabo]

alibabo réalisa que les appels s'adressaient à lui. L'homme qui s'agitait au bout de la rue était d'ailleurs le jeune homme qu'il cherchait ! Il s'approcha donc de lui :

- j'ai fait chou blanc au marché. Avez-vous eu plus de chance de votre coté ?

[goldenboyvince]

Vincent essouflé par sa course et ses gesticulation repris son souffle un instant avant de répondre : "J'ai retrouvé le purinier et son cheval mais malhaureusement, l'homme à fait cracher ma bourse à son cheval et il me dit que celle-ci est tombé dans la charette du ramasseur d'ordure ! Savez-vous à quoi ressemble cette charette, comment peut-on la retrouver ? Et au fait, mon brave, puis-je vous demander votre nom avant notre prochaine escapade, moi-même je m'appelle Vincent." Et il tendit la main vers l'homme qui l'aidait depuis le début de cette histoire.

[alibabo]

alibabo serra la main qu'on lui tendait.

- Vincent ? Eh bien bonjour Vincent ! Moi je suis alibabo, vieil Eolien qui connaît les rues de sa cité comme sa poche ! Mais par contre, je ne connais pas très bien le circuit suivi par le ramasseur d'ordures, je t'avoue que je n'ai jamais fait très attention ! On ne peut pas courir tous deux en tous sens comme ça. Je crois que le plus sage serait de se diriger vers une taverne pour obtenir des renseignements et, ce qui serait encore mieux, de l'aide ! Je ne crois pas que les Eoliens soient gens à laisser un nouvel arrivant dans l'embarras comme cela. Qu'en penses-tu ?

[goldenboyvince]

Vincent qui commençait à avoir les jambe en compote n'était pas mécontent d'entendre ça, un bref repos ne lui fera pas de mal : "C'est une très bonne idée, avez-vous une idée de la meilleur taverne pour trouver ces renseignements ? Je ne les connais pas du tout moi..."

[alibabo]

alibabo agrippa le bras du jeune homme et l'entraîna d'un pas décidé.

- Oh, toutes les tavernes d'Eolis sont en général bien achalandées. Mais tant qu'à faire, autant aller dans celle qui propose la meilleure cervoise. Venez avec moi, ce n'est pas loin, nous pourrons nous reposer un peu avant de continuer notre poursuite. Espérons que quelqu'un pourra nous aider.

[goldenboyvince]

Vincent fut un peu surpris de cette réponse, il pensait *de la cervoise, est-ce que c'est le moment de boire de la cervoise, toutes mes économies sont en jeu*... Mais ne voulant pas offenser l'homme qui l'avait déjà tant aidé, il acquiesça : "bonne idée, une petite cervoise nous fera le plus grand bien, le temps de demander notre chemin et nous repartirons de plus belle". Il entrèrent donc dans une taverne dont Vincent ne pris pas le temps de lire le nom tellement ils étaient pressé, et pendant qu'Alibabo saluait quelques personnes et se renseignait, Vincent commandat naturellement deux cervoises, en oubliant par la même occasion qu'il n'avait rien pour payer : "deux bocks de votre bonne cervoise s'il vous plait mon brave"...

[alibabo]

alibabo avait salué quelques personnes de connaissance, mais aucune d'entre elles ne savait comment se déroulait le ramassage des ordures. Tout ce qu'il put apprendre, c'est que la tournée était déjà passée par le marché et dans la rue du château édilique.

Il retourna vers Vincent et constata que celui-ci avait commandé deux cervoises. Parfait, voilà quelqu'un qui s'adapterait vite en Kiponie, il avait bien compris qu'ici on ne peut rien faire sans déguster une bonne petite cervoise.

Tout en essuyant la mousse qui s'était déposée sur sa barbe, il s'adressa à son compagnon.

- nous savons maintenant que la charrette que nous cherchons est déjà passée par le marché et la rue du ChEd. La logique voudrait donc qu'elle passe par celle de l'université mais ensuite, le choix est vaste. Si elle se dirige vers les ateliers, le quartier est un véritable labyrinthe et ce ne sera pas facile de la retrouver. Si elle va plutôt vers les palais des riches Eoliens, les rues sont plus droites, mais plus longues ! Bref, nous n'avons plus qu'à partir d'ici, d'autant que malgré mes allusions, personne n'a eu l'air de se proposer pour nous accompagner. Je vous avoue que je suis surpris et déçu par l'attitude de mes concitoyens. Laisser ainsi un nouveau venu sans moyens financiers, c'est indigne. D'ailleurs, en parlant de ça, je vous quitte une seconde pour régler notre commande. Retrouvons-nous dehors.

[goldenboyvince]

Vincent est soulagé par l'initiative d'Alibabo de payer spontanément la commande car il ne savait pas trop comment lui faire remarqué qu'il avait commandé sans pouvoir payer, décidément cet Alibabo est une personne qu'il est bon de connaitre. En repensant à ce qu'il vient de lui dire sur le manque d'aide donné par ces concitoyens, Vincent décide de tenter une nouvelle fois ça chance de façon quelque peu audacieuse peut-être, mais après tout, il n'avait plus rien à perdre. Il monta donc sur un tabouret et dit : "Excusez-moi messieurs-dames, je suis vraiment désolé de vous déranger, vous ne me connaissez pas encore, je m'appelle Vincent et je viens d'échouer ici il y a très peu de temps, par un fâcheux incident ma bourse avec toutes mes économies s'est retrouvé dans la charrette de ramassage d'ordure. Avec l'aimable Alibabo que vous connaissez tous, nous allons partir à la recherche de cette charrette, mais le nombre de chemins qu'elle peut emprunter est grand et nous ne sommes que deux. C'est pourquoi je sollicite votre aide, si vous aviez un peu de temps pour nous aider je vous en serais très reconnaissant, sinon, merci de m'avoir écouté et désolé de vous avoir dérangé." Il redescend et retrouve Alibabo au comptoir.

[goldenboyvince]

Voilà maintenant 4 minute que Vincent et Alibabo attendent un courageux pour les aider dans leur quête, mais personne ne daigne se déclaré... Vincent regarde Alibabo et lui dit : "Lorsque je suis arrivé et que vous m'avez spontanément aidé, vous m'avez dit qu'ici tout le monde serait ravi d'en faire autant et je vous ai cru. Mais là, voilà deux fois que je tente d'obtenir un peu d'aide supplémentaire sans succès, je me demande si vous et dame Penelope n'êtes pas les seules âmes charitable de la cité ?"

[alibabo]

alibabo était gêné de la tournure des événements. Dès son arrivée, ce jeune colon allait avoir une mauvaise idée de sa cité chérie. ce n'était pas possible !

- Non, non, bien sûr. Il y a plein de gens remarquables ici. Il y a par exemple... euh, plein de monde. Je n'ai pas de nom tout de suite en tête, mais je suis sûr qu'il y en a plein... Bon, soyons efficaces, il faut retrouver cette charrette. Vaut-il mieux courir derrière à travers toute la cité, en se renseignant auprès des citoyens que nous pourrions rencontrer, ou bien plutôt nous rendre directement à la décharge et l'attendre là-bas ? Quel est votre avis. Pour ma part, j'ai tout mon temps, je peux passer au journal à n'importe quel moment de la journée, mon patron ne me dira rien !

[goldenboyvince]

Vincent qui avait totalement récupéré dit : " et pourquoi pas les deux, vous allez à la décharge et moi j'essaie de l'intercepter, si je n'y arrive pas vous l'aurez forcément et si j'y arrive on gagnera un peu de temps. Dans tous les cas, on se donne rendez-vous dans deux heures à la décharge et si ni vous ni moi ne l'avons vu, nous ferons un sitting jusqu'à ce qu'elle arrive enfin. Qu'en pensez-vous ?"

[alibabo]

alibabo se dit que ce jeune colon était décidément bien vif d'esprit. Même si les circonstances n'étaient pas des plus favorables, il était content de l'avoir rencontré.

Il approuva donc et souhaitant bonne chance au jeune homme, il se dirigea plus tranquillement vers la décharge. Ce n'était pas habituellement son lieu de promenade favori, mais là, c'était pour la bonne cause !

[goldenboyvince]

Après deux heures de course effrénée dans les rues d'Eolis qu'il connaissait bien mal, il n'avait toujours pas retrouvé la charrette du ramassage des ordures, et à force de demandé par où celle-ci était passé, il finit naturellement par arriver à la décharge où Alibabo qui semblait avoir trouvé l'employé de la voirie avec qui il était en train de discuter. Vincent s'approchât plein d'espoir.

[alibabo]

alibabo serrait chaleureusement la main de l'employé de la voirie lorsqu'il vit arriver Vincent. Il lui fit de grands signes pour attirer son attention .


- Venez, venez ! Vous voyez que j'avais bien raison de ne pas douter de nos concitoyens... ce brave homme a trouvé votre bourse et s'apprêtait à la rapporter au Château édilique. Elle est certes un peu sale et a légèrement pris le fumet des éléments divers et variés qui l'entouraient, mais, comme on dit, l'argent n'a pas d'odeur !