[150 ans] Concours d'écriture: section débutant

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Rappel : Contraintes débutant :
- 5 mots imposés : harnachement, tubercule, beffroi, artère, vilebrequin

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Thème: Poussière de route, embruns de mer.

Nom d'emprunt: Mouchoir de poche.

Un voyage d'un grande importance...

Ils se retrouvèrent comme prévu à la sortie nord de Lazul sous le beffroi, il était tard. Ils étaient au complet, trois hommes, et deux femmes. En se voyant, ils se saluèrent de la tête. Sans bruit, ils montèrent sur leurs chevaux et partirent en direction de Piethra. Avec la pénombre, on pouvait les confondre à un groupe de voyageurs ordinaires, dans leur cape de laine sombre et avec leurs bagages. Les cinq compagnons parcoururent une bonne distance avant de s'arrêter dans une clairière un peu en retrait de la route principal. Là, ils attachèrent leurs chevaux et enlevèrent leur harnachement. Ils ne firent pas de feu malgré la nuit froide mais s'assirent en cercle et entamèrent la discussion.

-Demain matin nous quitterons la route principal, la lumière du soleil ne sera pas en notre faveur durant ce voyage. Nous passerons par un chemin connu de peu de gens, ils faudra sûrement sortir les couteaux et se frayer un chemin à notre façon. Les deux hommes qui nous accompagnent sont des amis à moi qui vont nous aider. Nous somme donc d'accord sur ce que nous voulons faire? Ils nous faut rejoindre discrètement Piethra. Toutefois, lorsque nous serons à Piethra notre contrat sera fini, il faudra vous débrouiller toutes seules, dit l'homme le plus grand.

-Je suis d'accord avec toi Jercko. Le jour ne sera pas en notre faveur. Il ne faudra jamais enlevé notre capuche et parler le moins possible, il y a des gardes embauchés par l'autocrate partout. Il faut rester discret. Une fois à Piethra, nous nous débrouillerons toutes seules et nous demanderons aux habitants de venir manifester à Lazul. On va préparer la rébellion. Sur ce, il nous faut prendre des forces pour demain. Lunella, peut-tu prendre le premier tour de garde cette nuit?, dit la femme de petite taille.

-Bien sur Feli, répondit l'autre femme en se levant.

Puis ils s'enroulèrent des leurs couvertures et se couchèrent. Lunella se posta dans un arbre, la nuit allait être longue.

Lorsque l'aurore apparut, les compagnons rangèrent leurs affaires et, sur l'ordre de Jercko, ils s'enfoncèrent dans la forêt, couteau à la main. Après maintes heures à tailler et trancher la végétation, ils arrivèrent sur un plateau désert. Ils le traversèrent d'un pas rapide et arrivèrent rapidement à une artère. Elle descendait rapidement vers une plaine. D'ici, ils voyaient la route, loin à l'Ouest. Ils pouvaient apercevoir les armures étincelantes des gardes de Lazul qui patrouillaient aux alentours.

Une seule plante poussait sur cette plaine, elle avait une forme de ballon avec un tubercule qui pointait vers le haut. Lunella se pencha dessus se demandant ce que s'était, elle n'en avait encore jamais vu.

-N'y touchez pas, prévins un des deux hommes qui n'avaient jamais parler, il avait une voix très grave et profonde. Elles sont empoissonnées.

Elle remercia l'homme d'un signe de tête et ils continuèrent leur chemin en évitant ces plantes. Lorsqu'ils quittèrent la plaine, un froid mordant les entoura, signe qu'ils approchaient de Piethra.

Le soleil se couchait lorsqu'ils virent Piethra qui se découpait à l'horizon. Ils n'avaient croisé personne sur le chemin et tout s'était bien passé, a par quelques éraflures et hématomes. Ils entrèrent dans la cité, elle semblait endormi, la rue était vide de passant, les échoppes fermés, seul un menuisier s'amusait avec son vilebrequin.

Les voyageurs traversèrent la cité et rentrèrent discrètement dans une petite maison, au nord de Piethra. Un vieux monsieur les attendait. Ils paya les trois hommes et les fit sortir. Il se tourna alors vers les femmes, leur donna quelques planches et de la laine et surtout du papier. Elles le remercièrent et sortir en direction d'un endroit ou construire une nouvelle maison et préparer leurs affiches pour motiver les Piethrois et Piethroises...

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Thème: Poussière de route, embruns de mer.

Nom d'emprunt : l'écritoire


Titre: comment voyager?

Une question se pose à tous les kiponais qui veulent voir du pays : « mais quel moyen de transport je vais pouvoir utiliser? ». Si vous le voulez bien tentons de vous donner un aperçu des différentes façons de franchir les portes des cités.

La première qui vient à l'esprit est de chausser ses plus solides godillots et partir à l'aventure à pied. Le voyage est long, son harnachement sur le dos, l'épuisement guette, la poussière soulevée par les autres voyageurs rend l'air irrespirable. Toutefois on a parfois la surprise de trouver un tubercule au bord du chemin. Parfois on rêve à l'étalon vu sur le marché.

Cet animal d'ailleurs est un autre moyen de transport et il a l'avantage de permettre de travailler en arrivant car il rend le voyage moins pénible. La sensation de l'air qui fouette le visage est agréable et le sentiment de liberté est indescriptible. Cependant la vie de la monture est brève et se termine immanquablement sur l'artère principale de la cité de destination.

Un peu plus chanceux est celui qui trouve une charrette qui lui permet de transporter plus de marchandises et de pouvoir commencer un petit commerce entre deux cité. Cette activité lui permet rapidement de rentabiliser son investissement, encore faut-il faire les bons choix. Mais quand est-il des sensations? Ce sont les mêmes que sur le cheval à la différence qu'un coussin augmentera votre confort.


En vérité, je vous le certifie, rien n'égale l'embrun qui humidifie le visage du marin sur son lougre. Cela n'est pas toujours de tout repos d'affronter les mers et fleuves de notre noble Territoire, il faut un matériel conséquent pour parer à toute avarie, le plus important est le vilebrequin qui vous permettra de réparer votre bâtiment et aussi de mettre en perce les tonneaux de cervoise!
Le moment le plus fabuleux est de voir se profiler à l'horizon le beffroi de la cité de destination.

Une vieille maxime kipienne, peu connue dit : « si en lougre tu vas, plaisant ton voyage sera. Mais un autre moyen tu utilisera, ampoules tu auras. » Quelle sagesse populaire!